London est de nature très spontanée, c'est à dire qu'elle dit purement et simplement ce qui lui passe par la tête et cela lui vaut parfois quelques ennuis. « tourne sept fois ta langue dans ta bouche avant de parler » Cette phrase, elle l'a entendu bon nombre de fois et ne cesse de se la ressasser, seulement, elle est également quelqu'un d'irrévocablement étourdi et cela ne va pas en s'arrangeant car plus le temps passe plus London s'oublie a ses rêveries et s'extirpe du monde réel. Elle en oublie ce qu'elle fait, ce qu'elle dit et même ce qu'elle pense – que disais-je déjà ?- « Sors de ton petit nuage London ! ». Les rêves, hein. Oui London en est submergées, constamment, elle rêve d'être quelqu'un ou bien personne, elle rêve de vivre des choses fortes, bonnes ou mauvaises, elle rêve au prince charmant, peut importe la façon dont il agit, dont il s'habille ou même dont il pense, elle rêve simplement que cette personne puisse l'aimer au moins autant qu'elle l'aime. « Les comptes de fées ça n'existe pas ! ». Passant outre touts ces petits tracas London est quelqu'un d'étonnement simple – ce qui lui attire souvent la sympathie des gens autours d'elle -, Elle est souriante, aimante et bienveillante. Du moins elle essaie d'être meilleure au possible. Mais bien sur, tout le monde pense faire ce qui est de mieux... Alors qui fait ce qui est bon ? Ou ce qui est mauvais ? Derrière les efforts qu'elle tente vainement de faire au quotidien London a aussi son coté sombre ou bien égoïste ainsi elle est aussi quelqu'un de moqueur – non pas dans la méchanceté – mais elle est extrêmement taquine ce qui peut parfois piquer à vif ceux à l'égaux démesuré. Son énergie est débordante et elle ne l'utilise pas seulement à de bonne fins, elle apprécie aussi s'occuper d'elle et surtout de ses amis. Elle est quelqu'un d'extrêmement fêtard et son pire ennemis est l'ennui. Elle aime s'amuser et amuser les autres, faire partager ses joies – en ométant ses peines -. Faire de nouvelles connaissance est son passe temps favori et qu'elle le veuille ou non, elle aime être apprécié pour ce qu'elle est. London a un besoin vital d'être entouré et de ce sentir aimé, elle souffre d'une trop longue négligence dans son enfance et ne peut que dépendre des autres a cause de cette plaie béante.

London fait partit de ces personnes qui persistent entre deux mondes. Celui de l'adolescence et celui de la vie active. Physiquement parlant cette difficulté à passer à autre chose se ressent énormément. Ayant eu une jeunesse plutôt active et mouvementée ainsi qu'un tempérament plus ou moins curieux tout au long de son enfance, London a adopté toutes sortes de styles vestimentaires, passant des plus léger au beaucoup plus extravagant selon son état d'esprit en général. Étant jeune elle aimait endossé le rôle de la méchante, histoire de bousculer quelque peu les âmes trop pures – a son goût - & n'hésitait pas à s'exhiber en slim noir troué et T-shirt large indiforme, cheveux négligemment brossé et maquillage beaucoup trop marqué. Sa cigarette à la main – plus pour l'accoutumance que par réel envie – elle aimait airer dans les rues le regard vague vers l'horizon. Cette période de son existence – pour ne pas préciser qu'elle avait été la plus dur – la marqua profondément autant physiquement que spirituellement. Aujourd'hui, elle en garde quelques traces, ses longs cheveux blonds sont toujours quelque peu négligés – les voir parfaitement lissé la révulse complètement - , Cependant son maquillage est beaucoup plus discret et dorénavant elle ne recherche plus l'exhibition ni même la provocation dans son allure – l'anonymat lui convient tout à fait-. Elle se fait beaucoup plus discrète et évite les couleurs trop sombre pouvant dévoiler son coté obscure. Elle aime adopter une attitude décontractée comme certains adolescents mais comme toutes femmes, elle recherche l'amour et c'est – en grande partie – pour cela qu'elle évite de plonger dans une optique de « Laisser aller » et essaie tant bien que mal de suivre les tendances sans en faire non plus un mode de vie. London est une personne de nature plutôt gourmande ce qui lui vaut parfois quelques kilos en trop mais étant également quelqu'un d'essentiellement actif, elle n'a pas vraiment à s'en faire. Elle garde la ligne quoi qu'il arrive.
Relations : London a de nombreuses relation plutôt douteuses. Elle use de ses charmes de façons abusives ce qui lui procurent d'autres connaissances encore.

Avachit dans l'herbe franchement coupé des jardins entourant l'USC, Beth feuilletais le bouquin cornu que lui avait confier M. Becklin sur le syndrome d'abstinence. Tournant les pages à une lenteur affolante elle rasait les mots sans même en chercher la signification - rien n'était plus soporifique qu'un livre théorique d'un thème anti-théorique qui se basait sur moult théories et qui théoriquement n'avait aucun sens -, mais là était toute l'envergure des cours de M. Becklin. Non loin de mourir d'ennui la jeune fille ferma faiblement le livre et s'allongea dans la pelouse. Les yeux rivés dans l'immensité du ciel bleu azur, elle avait ici la sensation d'être en plein rêves. Elle se surprenait bien des fois à s'évader dans ses pensée, immobile, bien loin du monde réel. Sa vie n'avait pas toujours été de même. Elle n'avait pas toujours baigné dans le soleil, les soirées étudiantes, la popularité, la facilité en somme. Elle avait durant de longues années souffert d'un mal intérieur qui la rongeait ;
London Jaylin Godwin & Jodie Mélany Godwin. Toutes deux filles du charmant petit couple sans histoire de l'Upper Midtown – Elizabeth & Harrold Godwin – n'avait pu rêver meilleure jeunesse que celle qu'on leur avait offert. Entouré de la bourgeoisie New-Yorkaise des haut quartiers, elles furent durant des années l'objet d'admiration et d'enthousiasme dû à leur beauté similaire indéniable. Deux petits anges déchu au pays de l'hypocrisie et de la trahison. Durant de longues année elle attirèrent les conversations durant les thé et autres réunion inventé par les femmes bien trop occupé par elle-même pour pouvoir faire autre chose. Dans leurs adorables petites robes de tulles personne n'aurait soupçonné que ces jeunes filles allait être bousculées par le destin. Destin qui avait pourtant prédit un avenir d'élite au sain de plus prestigieuse école de New-York, un diplôme fraichement soudoyer par l'argent des parents et bien sur une agréable vie à pester contre des amies autours de thés. Personne n'aurait pus imaginer qu'un seul troubles vienne obscurcirent l'heureux quotidien des Godwins, pas même Mme Elizabeth Godwin elle-même. Pourtant personne n'échappe aux clichés et celui du mari adultère en est un plutôt solide. M. Godwin père de famille épanouie aimant et aimé n'avait pas échappé à la règle. Durant 10 ans de mariage il s'était sans aucun scrupule payer les soins de pauvres petites briseuse de ménage en mâle d'argent qui jouissait intérieurement de mettre la pâte sur de vains hommes d'affaires tous plus stupides les uns que les autres.

« Londy ! » la jeune fille revint soudain à elle-même lorsqu'elle entendit quelqu'un l'interpeller. Se redressant quelque peu elle distingua la silhouette fine d'Eden lui faire signe de la main puis alors qu'elle rassemblait ses affaires pour la rejoindre, celle-ci brandi son tout dernier Blackberry Curve et repartit aussi sec vers l'établissement. London secoua simplement la tête et se rallongea dans l'herbe bien heureuse finalement de ne pas avoir eu a suivre son amie.
Engloutit dans le magma qu'avait laisser ses pensées à l'intérieur de son crâne la jeune fille ne pu s'en débarrasser. Le souvenir de son père avait toujours laissé un sentiment âcre et torturant dont il était difficile de se détacher. Oui son père était de ses hommes d'affaires stupide qui se laissait prendre aux mièvreries de pauvres aguicheuses.

Après la découverte de cette tragédie, tout c'était soudain dispersé. La joyeuse petites vie des deux jeunes filles s'était transformé en train de l'enfer. Désemparée Elizabeth Godwin avait prit ces deux filles et s'était échappé loin de New-York, a L.A où elle avait retrouvé sa famille durant des années oubliée. Puis elle s'était terré dans une villa proche de la mer pour ne plus jamais en sortir criant a qui voulait bien l'entendre qu'elle ne désirait plus vivre en ce monde si cruelle. London & Jodie étaient, elles, les seules spectatrices de ce spectacle assistant tout les jours un peu plus à la déchéance de leur mère. Les choses empiraient peu à peu, malgré leurs efforts vains Elie se mit a boire, énormément, puis à prendre des neuroleptiques se comportant de façon exécrable et intolérante avec ses filles. Mais jamais elles ne pensèrent à la quitter. Jodie pleurait beaucoup, elle était cerné et dormait peu. Elle s'occupait énormément de leurs mère passant outre les remarques désobligeante de celle-ci, mais London, elle, réagit tout autrement. Elle se mit a fuir le plus possible le domicile familiale, par manque de force. Elle ne pouvait voir sa mère tel qu'elle l'était. De ce fait elle se mit a sortir le soir noyant son désespoir en la compagnie de personne aussi perdu qu'elle. Trop perdu sans doute. Elle tomba dans un tourbillon de mauvaise aventures ajoutant alcool, drogue et sexe à son palmarès. Elle n'était plus que l'ombre d'elle-même – celle qui ressemblait a présent a celle qu'elle voulait fuir – . Intérieurement elle ne pouvait se cacher qu'elle en voulait a sa mère pour ne pas avoir réussi à garder son père. De ne pas l'avoir comblé assez.

London se passa la main sur le visage. Elle détestait repenser a ce qui l'avait mené a cette vie de décadence et pourtant nombreux était les moments où elle se faisait violence à se ressasser cette époque. Peut-être aurait-elle dû s'en tenir au « syndrome d'abstinence » de Mr. Becklin...
Trouvé une autre solution pour se sentir aimé, desiré. Elle ferma les yeux et tenta de se convaincre qu'elle n'était qu'une simple étudiante parmi d'autre.