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I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa

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MessageSujet: I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa   I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa EmptyJeu 7 Juil 2011 - 23:05

I DON'T LIKE THE DRUGS BUT THE DRUGS LIKES ME

_____________________________________________

    L'eau coule doucement. Mes yeux sont clos. Ma peau nue est brûlée par l'eau horriblement chaude qui coule maintenant à flot. Je me mordille la lèvre et fronçe les sourcils à ce contact. 'Ca brûle... - Non, ça te fait du bien. J'ai mal, arrête l'eau ! - Tu laves ton corps de tout ce que tu as fait de mal. Penses-tu être bien placé pour parler ? - Oui. Regarde où j'en suis. Tu mériterais une punition pour t'infliger la même chose que moi !' Une larme coule le long de ma joue, puis une deuxième. Elles vont se mêler à toute l'eau chaude dans laquelle je suis baigné, si bien qu'à ce moment même, je ne sais pas vraiment si je pleure comme une baleine ou si c'est l'eau qui recouvre mon visage. Cette voix... Lukas, c'est bel et bien lui qui me parlait. Cela me frustre car mon frère n'est plus. Vit-il en moi ou suis-je tout simplement en train de délirer ? Mes yeux s'ouvrent spontanément à cette réflexion. Je chasse mes idées d'un hochement de tête, je suis tout sauf dingue. Je me redresse doucement et me rend compte que j'étais à deux doigts de m'endormir dans mon bain... Je soupire longuement. Concrètement, je crois que je suis juste très fatigué. Je finis de me laver, vide ma baignoire et me regarde dans le miroir. On m'a dit d'oublier mon jumeau. Comment faire ? Je vis avec lui tout les jours, je suis lui ! Je baisse la tête à cette pensée qui m'arrache un rire nerveux. Seigneur, que la vie est grise quand on est seul avec de faibles forces. Malgré ma fébrilité constante, je choisis de m'habiller et d'affronter le monde extérieur quitte à y perdre la vie. Des fois, je me demande si ce n'est pas ce que j'attends... Au fond. Bref. J'attrape les premiers trucs qui me viennent - à savoir un slim noir, un débardeur blanc avec pour seul motif une énorme croix noire à l'envers. Classe avec le chapelet en or autour de mon cou. Je me brosse les dents même si je n'ai rien mangé, pour le coup c'est psychologique. Enfin je me maquille comme à mon habitude, du blush sur mes joues qui leur donne un effet encore plus creusé (comme si elles ne l'étaient déjà pas assez), du crayon noir sous l'oeil et au dessus, du mascara, une touche d'ombre à paupière noire. Je me regarde une dernière fois, histoire de vérifier si je suis tout beau. Je le suis à mes yeux, alors très bien. J'enfile deux trois bracelets, une veste noire que je retrousse au niveau des manches... Une veste qui m'a coûté bonbon. Peut-être de chez Rick Owens ou... Ou allez savoir, je ne fais même plus attention à ce que j'achète - chez qui j'achète, plutôt. Fin prêt, j'enfile une paire de basket noires et blanches, la flemme de marcher avec des talons. J'veux être à l'aise. J'attrape mon portefeuille, mon portable et un paquet de clopes, tout ça entre dans mes poches.Je sors de mon appartement et ferme la porte à clef. Une fois dans les rues, j'allume un bâton de cancer et en tire une longue taffe. Bon Dieu, cette cigarette me fait un bien fou. Je me mets à marcher d'un pas las, sillonnant les rues à la recherche de je ne sais quoi. Alors que je pensais m'arrêter dans un salon de thé, j'aperçois au loin une silouhette que je connais me semble-t-il. Je fronce les sourcils comme pour mieux les voir et le reconnaît de suite. Je vais vite vers lui et m'arrête seulement quand j'arrive à quelques centimètres de lui.

    "T'aurais pas quelque chose pour moi, Noa ? S'il-te-plaît, j'en est réellement besoin."

    Sans drogue... J'ai du mal à vivre sans drogue maintenant, c'est vrai. Noa a beau être dealer, je crois qu'il ne s'en rend pas compte. J'éspère qu'il acceptera sans broncher cette fois, la drogue m'appelle. Je crois qu'en fait, la drogue même m'aime.
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MessageSujet: Re: I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa   I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa EmptyVen 8 Juil 2011 - 16:10

    Je ne pense plus à rien, seulement à toi. Je te sens encore contre moi à dormir alors que tu avais peur du noir, tu avais peur toute seule dans ta chambre, peur que papa revienne. J'étais là, je t'observais souvent entrain de dormir, on aurait dit un ange, mais tu étais un ange, ton prénom le signifiait, et le fait que tu te sois envolée , là-bas, loin de moi le prouve aussi. Tu as rejoints ton monde, le tien. Tu étais tombée de ton nuage, les humains sont des idiots, mais moi j'étais le seul à vouloir ton bien, à vouloir ton bonheur mais il y a certaines choses que je n'ai pas comprise, et ta mort restera toujours un mystère, je te le demande souvent, pourquoi tu es morte ? Comment tu es partie ? Est-ce que tu t'es battue pour rester en vie ? J'aimerais que tu me répondes, par des signes, je ne sais pas ...mais peut-être que tu reposes en paix dans ce cas là. Angel, ma soeur, tu me manques tellement. Je scrute du regard, la photo qui avait prit place sur mon chevet, je l'admire souvent, je n'arrive pas à faire mon deuil, j'ai toujours l'impression qu'un jour elle va revenir, elle va pousser la porte de ma chambre en me disant "Grand frère, je suis là, je suis revenue". Je n'arrive pas à me faire à l'idée que mon ange se soit envolé. Kinaï, notre chat me sauta dessus, je niche mon visage dans mon oreiller poussant un petit bruit. Il vint au niveau de mon épaule et me lécha l'oreille.

    «Kinaï nooon, arrête, sa me chatouille»

    Je me retourne prenant la boule de poils noire sur mon ventre et je lui caresse le derrière de ses oreilles. Je lui dépose un bisou entre ses dernières avant de le déposer sur le lit à mes côtés, de me pencher pour remettre mon jean et mon débardeur blanc. Je mets un bandeau autour de ma tête ainsi que mes lunettes de soleil, je prends un peu de drogue, mes clopes, mes clefs et de l'argent ainsi que mon portable et je quitte ensuite mon appartement. Je marche dans la rue, sans savoir où aller, laissant mes pieds me guider n'ayant pas d'idées précise en tête. Je m'arrête devant un bar avant de m'adosser contre un mur d'un appartement, je pose mon pied dessus, je sors une clope la glissant entre mes lèvres, l'allumant puis je tire lentement sur cette dernière, recrachant lentement la fumée, se faufilant entre mes dents ainsi que mes lèvres que j'ouvre à peine. Je glisse ma main de libre dans la poche de mon jean attendant ...mais attendre quoi ? Je n'en sais rien, peut-être que ma petite soeur montre le bout de son nez, j'espère que si je la revoie, que ce jour là je ne serais pas devenu fou, à cause de son absence. Je renifle un peu, clignant plusieurs fois des yeux puis j'entends une voix, qui m'est familière. Je relève la tête avant de soupiré, le fait qu'il vienne comme ça, m'énerve assez.

    « Oui, salut moi aussi je suis content de te revoir ça va bien ? ....Si t'arrêterais de snifer de la coke, peut-être que t'en aurais pas besoin»

    Je sors un sachet de ma poche avant de la lui balancer, comme un chien. Rien de tel pour me mettre hors de moi. Je détourne mon regard, reglissant ma main dans ma poche avant de tourner finalement la tête, osant affronter son regard.

    «Putain, vraiment Bill tu déconnes, je t'ai déjà dis ...je veux plus que tu y touches, sa sera la dernière fois, vu ? La prochaine fois t'ira voir quelqu'un d'autre.»
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MessageSujet: Re: I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa   I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa EmptyVen 8 Juil 2011 - 16:39

    Sincèrement, qu'est-ce qui me retiens ici ? Je n'en sais rien. Bordel, je ne sais pas. J'ai l'impression d'être un pion inutile sur un échiquier mal foutu, de toute façon. Lukas était le roi, maintenant qu'il est tombé, je ne suis plus d'aucune utilité. Je soupire longuement à cette pensée. Ca fait mal de se dire que dans ce vaste monde, personne ne sait ce que je ressens. Peut-être que quelqu'un le ressent, oui, mais je suis égoïste, je veux qu'on m'aide moi et pas qu'on ai pitié de moi. Plusieurs fois j'ai pensé au suicide, mais... Lukas aimait la vie. Pour lui, je me doit d'être fort. Être fort pour qui ? Je lève les yeux au ciel. Me vois-tu, de là haut ? Ma lutte, mon combat, en-es tu fier ? Attends-tu simplement que je te rejoignes ? Je secoue la tête. J'ai des tendances dépressives... Mais je ne répondrai pas aux appels de la mort. Elle m'attire vers elle, je la repousse. La solution que j'ai trouvé n'est peut-être pas mieux mais au moins, j'ai l'impression qu'on m'aide. Drogue. Sexe. Alcool. Drogue pour être aidé, drogue pour me sentir plus fort et revoir Lukas. Sexe pour ressentir, pour avoir un contact humain. Alcool pour la petite touche sucrée de la vie. Ce n'était pas ça ma vie, avant, mais je n'y peux rien. Lamentable ? Peu m'importe.

    En faisant des réfléxions sur la drogue, voilà qu'au loin, je le vois. Noa, celui qui me fournit mais aussi celui qui essaye de me sortir de là. Je ne comprends pas sa démarche, mais tant pis. J'aime son attitude, même si quoi qu'il arrive, je suis buté. Je suis seul et la drogue est ma seule compagne. Peut-être devrais-je adopter un animal ? Je tire une longue taffe sur ma cigarette et recrache doucement la fumée. J'inspire un bon coup et vais vite vers Noa. Quand il me voit, il soupire. Apparemment extenué, je crois qu'il n'a pas trop aimé la façon dont je l'ai abordé. Mais sommes nous là pour ça ? Je roule des yeux, à la fois gêné et agacé.

    "Bonsoir Noa, désolé de t'aborder comme ça, dis-moi, comment vas-tu ? Ho, moi, depuis la dernière fois, je fume, je bois, je baise, je dors. Passionnant, hein ? "

    Je prend une dernière taffe de mon bâton de cancer et jette la clope au sol. J'expire doucement et regarde au loin, ne voulant pas trop être confronté à son regard. Les dents serrées, je lâche sèchement :

    "Ecoutes, tu ne connais pas ma vie et ce qui fait que j'en suis là, aujourd'hui la coke est bien mon seul et unique besoin dans la vie, sans ça je me laisse crever."

    Voilà, ce n'est peut-être pas bien argumenté mais je ne peux pas mieux faire pour l'instant. Il me balance un sachet, je le rattrape au vol et soupire. Bon, comme ça, on est tous les deux un peu sur les nerfs. Il me regarde droit dans les yeux. Je reste impénétrable. Ses derniers mots me font sourire.

    "Je sais, Noa. Mais que veux-tu ? Je suis comme ça, c'est dans ma nature. Pourquoi ou pour qui devrais-je changer ? Toi, un dealer ? Je ne comprends même pas pourquoi tu fais ça. Fais ton boulot et on en parle plus..."

    Je baisse furtivement le regard, puis repose mes yeux dans les siens. Toujours en souriant, j'arque un sourcil.

    "Aller voir quelqu'un d'autre ? Tu sais quoi ? J'ai pas envie. T'es trop mignon toi !"
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MessageSujet: Re: I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa   I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa EmptyVen 8 Juil 2011 - 18:53

    Je n’ai plus envie de vivre avec un fantôme, même si je ne perds pas espoir qu’un jour elle sera à nouveau là. Je sais qu’elle va revenir, elle n’est pas morte ma Angie, c’était la seule qui me connaissait vraiment, la seule qui me comprenait, la seule qui savait tout de moi, qui savait me calmer quand j’étais énervé, la seule qui faisait attention à moi, j’avais besoin d’elle, elle avait besoin de moi, maintenant qu’elle est là, je n’ai plus personne à part mon meilleur ami et mon chat. Au fond, si j’ai besoin de sexe, c’est que j’ai besoin d’avoir une présence auprès de moi, filles comme garçons. Je me sens si seul depuis qu’elle n’est plus là, et plus ça va plus je deviens n’importe quoi. Angel, elle ne serait pas fière de moi, je me demande ce qu’elle pense de moi là-haut. Contrairement à certains je n’ai pas besoin d’aide, je ne veux pas l’oublié, si je n’y arrive pas, c’est que je ne m’y donne pas à fond. Elle était juste la seule qui comptait énormément à mes yeux. Je n’ai rien touché dans sa chambre, je n’y entre pas, je fais quelque fois le ménage mais elle reste fermée à clef. La seule personne qui ait le droit d’y venir c’est moi, ou même me poser sur son lit, c’est quelque chose que je n’accepterais pas. Elle me manque, je me demande pourquoi je vis, c’est quoi mon but dans ma vie ? Je continue à vivre pourtant, certainement parce que mes amis sont là pour moi, et elle n’aurait pas acceptée que je sois aussi lâche, mais …qu’elle se mette à ma place un peu ! Ce n’est pas facile, quand sa raison de vivre est parti, on n’a plus envie de rien …Elle était toute ma vie, et j’étais toute la sienne, parfois je rigolais quand on me demandait si c’était ma copine, mais non, c’était ma sœur, et j’étais tellement protecteur avec elle …et je me sens responsable de sa mort, j’aurais du la surveiller, je n’aurais pas du la laisser sortir, j’avais tellement peur pour elle, et parfois quand elle attendait ses clients, je venais la voir, pour m’assurer que tout allait bien, et je lui rappelais à quel point ça me faisait mal de la voir comme ça, elle pleurait souvent dans mes bras, et je la consolais, toujours.

    Je ne supporte pas la façon dont il attire mon attention, et puis il vient de me sortir de mes pensées assez brutalement, et ce n’était pas la bonne personne qui devait me demander de lui fournir de la drogue, et ça a le don de m’énerver. Il ne doit pas comprendre, à mon avis ? Ce que je lui dis à chaque fois, sa rentre d’une oreille et sa ressort de l’autre. Je pousse un long soupire alors qu’il reprend dès le début, d’une façon très ironique, qui ne me plait pas vraiment.

    « Passionnant oui, je crois que t’es pas le seul à faire ce genre de chose, la routine, quoi. »

    Moi je fais aussi tout ça, mais on exclu la drogue. Je lui balance son sachet, comme si c’était un chien, mais ses réflexions me mettent encore plus sur les nerfs. S’il croit que je vais le lâcher comme ça.

    « Je devrais dire quoi moi ? Toi non plus tu ne connais pas la mienne, et tu vois sans la coke, je m’en sors très bien. »

    Comme quoi, la coke sa rend débile, mais ce qui est vrai. Je suis encore là, et je n’ai pas besoin d’halluciné pour me sentir bien, j’ai juste besoin d’oublier …mais je n’en ai pas envie, pas pour le moment je ne suis pas prêt, à la laisser derrière moi. Je me poste devant lui, le collant contre le mur et je pose une main près de sa tête.

    « Pourquoi je te gueule dessus ? Tu crois que se noyer dans l’alcool, perdre la boule à cause de la drogue c’est quelque chose de bien ? Le sexe à la limite, je comprends et je m’en fiche, je suis peut-être pas le mieux placer pour comprendre ta situation, mais tu crois que la personne que t’essaye d’oublier serait fière de toi ? Franchement ? Moi si je le fais pas c… »

    Je pousse un long soupire, me stoppant net. Je retire ma main, me redressant et je jette le mégot sur le sol, après avoir fini ma cigarette et je l’écrase pour l’éteindre, du moins de ce qu’il en reste. Je me recule légèrement avant de sourire en coin.

    « Tu ne m’apprends…rien. »

    Dis-je presque dans un murmure puis je le regarde de haut en bas avant de glisser mes deux mains dans ma poche. J’ai l’impression qu’il y a un changement, d’un coup mais avec lui, il faut s’attendre à tout, tout comme avec moi. Je passe le bout de ma langue contre mon piercing au labret, restant toujours face à lui.

    « Faudrait que l’on se fasse une soirée un de ses quatre, non ? »
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MessageSujet: Re: I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa   I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa EmptyVen 8 Juil 2011 - 19:41

    La drogue. C'est vrai que ce n'est pas bien, je sais. Quand je m'y suis risqué pour la première fois, c'est parce qu'à mes yeux, je n'avais plus rien à perdre. Mon frère était partit, il n'était plus là pour de bon. Mes parents ? Je ne veux même plus adresser la parole à mon père depuis qu'il a porté la main sur moi. Seul Lukas avait réussi à me défendre, et plusieurs fois, pour m'éviter des gifles, il s'était fait passé pour moi. Ma mère nous distinguai tous deux mais mon père en était incapable. Je crois qu'il était un incapable de nature. Il ne savait qu'hurler, sur Lukas, sur moi, sur maman, sur notre chien, sur la télé. Je soupire fortement en y pensant. Noa m'arrache de mes pensées. Je souris niaisement à sa remarque et hausse les épaules. Oui. C'est exactement ça mon beau, tu l'as bien dit : La routine. Même si ma routine est parfois flippante. Il me balance le sachet que j'éspèrai tant et je fais vraiment accro avec la manière dont je le rattrape. J'aime pas passer pour un addict. Pourtant, il faut dire ce qui est, la coke est mon remède à tout mal aujourd'hui. Je roule à nouveau des yeux et me pince la lèvre inférieure. Je lâche sèchement :

    "Ouais... Tu t'en sors très bien, je suis ravi pour toi."

    J'aime jouer avec l'ironie, même si au fond, si la vie qu'il mène lui convient, je trouve réellement ça bien pour lui. Sans même avoir eu le temps d'inspirer à nouveau, je me retrouve collé au mur, Noa face à moi. J'écarquille vivement les yeux et regarde sa main près de moi. Je reporte mon attention dans ses yeux et fronce les sourcils l'air de lui dire 'Tu me veux quoi là, au juste ?' Je reste perplexe quelques secondes face à ses dires, puis je reprend, impassible.

    "Je me fous d'être quelqu'un de bien, à la limite." je souris faiblement mais assez pour que Noa voit mon sourire, "La personne que j'essaie d'oublier, vois-tu, elle faisait les mêmes choses que moi alors qu'importe si elle n'est pas fière ! Cette personne c'est moi même, Bill, alors dis moi, qui dois-je rendre fier ?" je me tais quelques secondes, soupire et arque un sourcil "Toi si tu le fais pas... ? Ben vas-y, finis."

    Je n'attendais pas vraiment une fin, mais quand Noa ne finit pas ses phrases, ça m'intrigue tout de même assez. Il se redresse et moi je soupire à mon tour. Je reste adossé au mur, les bras croisés contre mon ventre. Un vif changement s'est effectué, je le sens. Je ris doucement à sa remarque et le regarde m'observer. Tant qu'il me regarde, moi je scrute chaque parcelle de son beau visage. Oh oui, c'est un très bel homme. Lorsqu'il passe sa langue contre son piercing, je ne peux m'empêcher d'à nouveau me mordiller la lèvre inférieure et hausser les sourcils. Mes yeux remontent doucement et passent des lèvres de Noa a ses yeux. Je souris faiblement.

    "Quand tu veux, mon beau", puis j'ajoute, en levant un index : "Et sans coke, promis !"
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MessageSujet: Re: I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa   I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa EmptyVen 8 Juil 2011 - 20:40

    Tout sa c’est du passé, on se force à me dire que je dois vivre avec les gens présent, avec les vivants plutôt qu’avec les morts. Mais moi je ne peux pas ! et je n’en ai pas envie. Je m’en veux, tellement, moi j’étais le chouchou, elle c’était la chienne bonne à tout faire. Ma Angie, si seulement tu savais à quel point je m’en veux, pourtant je te défendais mais j’en restais indemne. Si seulement tu savais, j’ai tout fait pour toi, pour ton bonheur. Au fond je dois être un idiot, j’ai perdu l’être le plus cher à mes yeux, et c’est seulement quand cet être là s’en va, qu’on se rend compte à quel point ça fait mal. Je n’aime pas la manière dont me parle Bill, mais je commence à en avoir l’habitude, bien heureusement pour moi, y’en a qui lui aurait collé une beigne depuis bien longtemps, sauf que moi je ne suis pas les autres, et bien heureusement. Je le regarde attraper le sachet, d’une manière …qui me frustre, qui m’énerve. On dirait un accro, enfin, C’EST un accro ! Je ne fais aucune remarque, d’ailleurs je n’en ai pas envie, et je n’ai pas envie que sa dégénère plus que sa ne commence. J’aimerais ne pas être le seul à vivre bien …enfin vivre bien, il faut le dire vite, parce qu’au fond je suis tellement déchiré, j’ai besoin presque en permanence d’une présence auprès de moi comme pour ne pas me sentir seul, et ne pas y repenser, même si j’y pense en permanence.

    Je fronce les sourcils, restant près de lui ayant du mal à croire ce qu’il me dit. Il ne serait pas un peu schizo sur les bords lui ? Ou alors …Il parle d’autre chose, mais quoi je ne sais pas et je pense que je ne le saurais jamais. Je pousse un long soupire, me détachant légèrement.

    « Ce n’est pas parce qu’il est partit que forcément il faut foutre sa vie en l’air. Moi je ne le fais pas parce que ma sœur n’en serait pas fière. Je n’ai pas envie de la déçevoir, je sais qu’au fond, elle me surveille, je me demande bien de ce qu’elle pense de moi à cet instant, entrain de vouloir sortir un idiot de la merde, comme toi. Tu sais, arrête un peu de penser à ta gueule, tu penses que t’es le seul entrain de souffrir, à vouloir te laissé crever dans un coin ? Regarde autour de toi, t’es pas le seul, il y a d’autres personnes qui souffrent mais qui le montrent pas, ils continuent à vivre, ils essayent de faire comme ils peuvent, ils pensent à ceux qui sont là haut …puis t’as d’autres qui préfère penser qu’à leur cul, ‘moi je, moi je’. Bill, si je te secoue là, ce n’est pas pour du vent et parle moi sur un autre ton s’il te plait ! »

    Lui dis-je d’un ton sec et tranchant, limite si je ne le repousse pas contre le mur. J’ai quand même achevé ce que je voulais dire, malgré moi ? Mais non je veux juste le sauver, je veux qu’il se sente bien, qu’il …oui d’un côté j’ai envie qu’il m’aide à surmonter cette épreuve tellement dure de ma vie, et je l’aiderais à en faire de même. Je souris en coin à ce qu’il me dit avant de coincer mon piercing à la langue entre mes dents, un petit pic noir. J’hausse un sourcil souriant puis je me rapproche lentement de lui, glissant mes mains sur ses hanches.

    « Quand je veux ? Sans coke ? Serais-je entrain de rêver ? »

    Je dépose un simple baisé dans le creux de son cou avant de me détacher lentement de lui, lui faisant un clin d’œil puis je tourne la tête vers le bar puis plus loin il y a un tabac, tiens j’irais me chercher des clopes, car j’en ai presque plus, et moi sans mes clopes, c’est pas possible, je deviens fou.


[Sorry, je me rattraperais au prochain post I love you ]
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MessageSujet: Re: I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa   I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa EmptyVen 8 Juil 2011 - 21:31

    Depuis combien de temps Noa et moi nous connaissons nous ? A vrai dire, je ne sais plus trop moi même. Pas si longtemps, pour ne pas mentir. Quelques semaines... Quelque chose dans ces eaux là. Je ne l'avais pas vu tant de fois, peut-être 5 ou 6 fois ? La première fois, il m'avait donné ma dose sans broncher mais m'avait tout de même reluqué de manière bizarre. Je ne lui ai pas demandé ce qu'il me voulait, si je montrai déjà mon sale caractère, il risquait de ne pas me donner ce que je voulais. La fois suivante, il était un peu moins chaud pour me donner ma coke. Et les fois d'après, il avait carrément tenté de me dissuader d'acheter. Son attitude, je l'avoue, je ne la comprend pas franchement. Mais même si je lui montre clairement qu'il m'exaspère... Au fond, j'aime comme il agit avec moi. Il est sûrement le premier à tenter de me sortir de là, à me faire la morale dès que je viens à lui pour ma coke. Lukas aurait été pareil, c'est peut-être pour ça que j'aime la présence de ce gars, bien qu'il soit parfois... Irritant. Mais ça, c'est parce que je le suis pas mal non plus, si j'étais tout gentil, il le serait aussi avec moi. Du moins je pense. Maintenant, je me demande bel et bien pourquoi il est comme ça avec moi et uniquement avec moi. Des fois, c'est une question qui m'obsède, j'aimerai comprendre. Mais par fierté, je crois que je ne poserai jamais la question comme ça. Je n'aime pas attendre des réponses, j'aime être celui à qui on pose des questions et celui qui intrigue. Je penche légèrement la tête quand il me parle, mais j'avoue que, même si je fais une tête de blasé quand il me parle, ses paroles entrent et restent dans ma tête. Je fais une moue quand il finit. Haa, Noa. Je me suis déjà pris des coups, ça ne fait que me forger. Je n'ai pas peur. Quand il y a vraiment danger, j'ai mon arme sur moi de toute manière... Enfin, à cette heure je ne l'ai pas, c'est vrai. Mais Noa ne me cognera pas... Pas à mort du moins. Je prend un air sérieux, le regarde dans les yeux et dit, tristement :

    "Noa, écoute... Sans cette personne m'a vie n'est rien. Vraiment vraiment rien. Ce qui me tient en vie, c'est la vengeance, tant que je ne l'aurai pas, je continuerai de me droguer pour me donner l'impression d'avoir une raison d'être. La drogue me tue peut-être, mais l'impression qu'elle me donne est superbe. Désolé de ne penser qu'à ma gueule, mais si j'arrive à tenir au moins un humain en vie, je pense que c'est déjà pas mal ! Le monde qui souffre autour de moi, je comprends que la vie a pu être dure pour eux, mais comprend, j'en ai déjà assez alors si tu ne veux pas avoir un suicide sur la conscience, ne me rappelle pas que la souffrance est omniprésente partout. "

    Je ne le regarde plus dans les yeux. C'est la première fois que je me met autant à nu, même si je ne lui ai pas dévoilé toute ma vie, je lui ai montré une part sensible de moi. Dites vous bien que je ne montre jamais mon côté sensible aux gens. Je sais pas, là, j'en ressentai un peu le besoin et.. Et bon Dieu, ça fait un bien fou. Rien n'est dit quelques secondes, je le regarde, sûr de moi.

    "C'est bien d'être lié à sa soeur et de ne pas pouvoir la décevoir, je pense que tu réussis bien. Et ne m'insulte pas d'idiot, mec !"

    Je n'ai pas non plus aimé la façon dont il m'a parlé, mais je ne dirai rien là dessus. Pas le temps de m'attarder là dessus. Quand il sort son piercing à la langue j'hausse les sourcils et sourit. A mon tour, je sors la petite boule argentée qui orne ma langue et lui lance un regard intense, du genre 'Tu veux que les bijoux se rencontrent, c'est ça ?' Il s'approche dangeureusement de moi, jusqu'à glisser ses mains sur mes hanches. Un frisson me parcourt tout le corps. Je pose mes mains sur ses avants bras, presque pour l'inciter à se coller carrément à moi.

    "Hm... Non chéri, ce n'est pas un rêve !"

    Il dépose un baisé dans mon cou. Je me mordille la lèvre et le regarde faire. Il se détache de moi et me fait un clin d'oeil, je souris, me décolle du mur à mon tour et fait basculer ma tête en arrière, ferme ensuite les yeux, me rappellant rapidemment du contact entre ses lèvres et ma peau. Je reviens à moi. Il regarde un bar.. Un tabac ? Je ris.

    "Je t'offre mon paquet de clopes si tu m'offres un verre."

Arrête, c'est très bien comme ça ♥ !
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MessageSujet: Re: I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa   I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa EmptyVen 8 Juil 2011 - 22:16

    Je dois être bizarre, mais il l’est tout autant que moi. J’essaye de me protéger, de ne pas montrer ma blessure profonde, qui saigne encore et qui a du mal à se refermer. J’essaye de me cacher derrière un masque, j’essaye de montrer un homme que je ne suis pas, je n’aime pas être faible, j’ai trop de fierté, mais seul je craque et je me le permets. Je n’arrive pas à en parler vraiment, si j’en parle, je m’emporte, je pleure, je repars dans une petite déprime et j’ai l’impression, d’être littéralement seul. J’essaye d’aider les gens qui en ont besoin, préférant penser à eux plutôt qu’à moi. Bill lui ressemble, elle avait la même façon de se maquiller, presque les même gestes gracieux qu’elle, le sourire, le regard …mais dans le regard de Bill, on ne lit pas la même chose que l’expression qui se trouvait dans le regard de ma sœur. Il parait perdu, désorienté…brisé, déchiré ...Je me demande ce qui s’est vraiment passé pour qu’il paraisse aussi déchiré que ça. Je ne veux que son bien, bien malheureusement je crois qu’au fond je suis encore trop gentil, mais le fait qu’il me crache limite ses nerfs au visage ne me plait pas trop, alors forcément je riposte en faisant pareil. J’aimerais qu’il ouvre ses yeux, j’aimerais qu’il s’ouvre à moi-même …oui même si on se connait pas trop mais je suis sûr qu’en parlant, on pourrait mieux se connaitre …mais j’ignore pourquoi, cette phase là chez nous n’existera pas pour l’instant, peut-être plus tard, mais confier ce lourd poids qui pèse sur mes épaules …ce n’est pas facile évidemment. Je le regarde ensuite, après lui avoir dit ce que je pensais, mais pas entièrement ce qui me pesait sur le cœur. Je le regarde un instant, assez triste, baissant vite mes yeux.

    « Il y a des gens qui sont là …à vouloir t’aider … »

    Il reprend ensuite, j’ai envie de sous entendre, mais vu ce qu’il vient de me dire, je n’ai pas d’autre choix de dire ce qu’il en est, je ne veux pas qu’il me reparle d’elle, comme si elle était vivante. Je déglutis difficilement, une boule se formant dans ma gorge. Je relève les yeux vers lui, mais je ne laisse paraitre aucune expression, ni de tristesse, ni de douleur, mon regard est vide, on ne peut pas y lire grand-chose. Je pousse un long soupire.

    « Ma sœur est morte Bill .Sans elle, je ne suis rien. »

    Je ne me fais pas un long speech, je pense que ces mots là suffisent à dire de ce qui en est de ma situation, et je n’aime pas ça, mais j’ai voulu qu’il sache, et qu’il ne me parle plus d’elle …comme si elle était encore vivante, comme si je partageais encore quelque chose avec elle, malheureusement ce n’est plus le cas, mon ange, je me répète oui, mais mon ange me manque. Je souris en coin quand il joua lui aussi avec son piercing, comprenant son invitation, mais le fait de le faire patienter un peu, c’est tout une bonne chose. Je m’approche de lui, glissant mes mains sur ses hanches, nos visages proche l’un de l’autre mais sans pour autant se toucher. Je sens son souffle s’écraser avec douceur contre mon visage, mais la seule chose que je fais, c’est de lui déposé un doux baisé dans le creux de son cou, ni trop long, ni trop court, assez pour qu’il le sente. Je me mords la lèvre inférieur ayant envie de me coller un peu plus à lui mais je ne le fais pas, pas pour l’instant. Je me décolle donc de lui souriant en coin lui faisant un clin d’œil puis j’observe le tabac après le bar puis je reporte mon regard sur l’androgyne en face de moi.

    « Tiens …On dirait que mes yeux parlent à ma place. »

    Je lui adresse un petit sourire avant d’entrer dans le bar, lui tenant la porte derrière moi puis je me dirige vers une table avant de m’assoir. Je remets mes tresses correctement avant de le regarder s’installer à son tour, je me mords discrètement l’intérieur de mes joues puis je fais cogner la bille de mon piercing contre mes dents mais pas trop longtemps. J’interpelle le serveur pour lui passer la commande et je tourne la tête vers Bill.

    « Tu veux boire quoi ? »


[Je suis jamais satisfaite donc bon, si ils me conviennent alors je suis contente ]
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MessageSujet: Re: I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa   I don't like the drugs but the drugs likes me ♦ PV Noa EmptyMar 19 Juil 2011 - 13:57

    Je déteste parler de moi. Quand ma mère m'a emmené de force chez une psy, j'ai mis longtemps à lui parler un petit peu de moi - et quand je vous dis un peu, c'est à dire... Lui avouer ma couleur préferée, quoi. En réalité, non. Ce n'est pas parler de moi qui me dérange vraiment, j'adore parler de mes voyages, de ma facilité à apprendre les langues, j'aime parler de mes connaissances personnelles, j'aime jouer, j'aime rire aux blagues, j'aime défier, j'aime gagner. Il faut juste que le sujet de conversation n'ait strictement rien à voir, je dis bien rien, avec mon frère jumeau. Parler de lui me déchire, et voilà, c'est ça : Je déteste montrer mes faiblesses, en réalité. Il n'y a qu'à lui que je les montrai, il n'y a que devant ses yeux que j'osai pleurer, sinon, je le faisais seul. Ma mère ne m'a vu pleurer qu'une fois, deux jours après je ne vivais plus avec elle. Un ami commun à Lukas et moi aussi a réussi à me faire pleurer, une fois. Je lui en ai voulu sur le moment. Enormément. Parce que je déteste pleurer devant quelqu'un, même quelqu'un de proche, et ce qui me défonce encore plus, c'est quand on essaye de me prendre dans ses bras pour me consoler ou pour que je puisse relâcher la pression. Seul mon frère me prenait dans ses bras. Personne d'autre, bordel. Et quand mon ami l'a fait, j'ai beau avoir essayé de le repousser, il insistait trop. Je suis littéralement tombé dans ses bras, je l'ai insulté pour m'infliger ça, j'ai enfoncé mes ongles dans sa peau. En y repensant, je pense que ça m'a fait du bien. Mais... Je n'y peut rien, je ne supporte pas ça. J'ai l'impression d'être celui qu'on plaind, celui pour qui on éprouve une compassion écoeurante, de la pitié. C'est une idée fausse, encore une fois je sais, mais je n'arrive pas à faire autrement. J'ai toujours l'impression qu'on me prend en pitié. Voilà pourquoi je me cache sous un énorme masque d'arrogance et de fierté. Noa reprend tristement la parole, me disant qu'il y a des gens autour de moi qui veulent m'aider. Je soupire tristement.

    "Noa, je te jure que tu es bien le seul à vouloir m'aider aujourd'hui. "

    Ils ont tous laisser tomber. Mon père, je lui ai bien fait comprendre qu'il devait se préparer à ne plus avoir de fils, ma mère, je lui ai dis clairement que je ne voulais plus lui envoyer de nouvelles, mes amis, je ne leur répond plus et ils ont lâché l'affaire, de toute manière... Je le regarde, il relève les yeux, me regarde avec des yeux... Vidés d'une quelconque émotion. Il soupire et m'avoue que sa soeur est morte. J'écarquille les yeux. Oula... Je viens de me prendre une gifle phénoménale, et en pleine face. Je regarde vite à gauche, esquivant son regard qui me mettrait mal à l'aise. Je me racle la gorge.

    "Oh.. Je suis... Je suis désolé."

    Je le regarde, triste, puis croise mes bras.

    "Tu sais, je sais ce que ça fait de perdre... Enfin."

    Je baisse les yeux et me tais. Non, je ne veux pas en parler. Enfin peut-être que si... Pas ici. Pas comme ça. Je le regarde, je ne veux rien exprimer mais je crois qu'il pourra descerner une once d'admiration. Comment ce gars fait-il pour parler si... Neutrement ? Vit-il le même calvaire que moi ? Depuis combien de temps ? Comment vivait-il avec sa soeur ? Plein de questions me passent par la tête mais je pense que ce serait un peu délicat de les poser, limite honteux - à mes yeux. Il sourit en coin quand je montre à mon tour mon piercing et s'approche de moi, je souris aussi, légèrement crispé par cette découverte, puis il passe ses mains sur mes hanches. Un frisson. Nos visages sont horriblement proches, je pourrais me noyer dans ses yeux. Je regarde alors ses lèvres avec insistance, ses lèvres qui viennent doucement déposer un baiser au creu de mon cou, ce qui me fait à nouveau frissonner. Ah, le contact humain, c'est bizarre. Il se sépare ensuite de moi, scrute le tabac. Je ris doucement à sa remarque et hoche la tête.

    "Ils parlent presque pour toi."

    Par la suite, il entre dans le bar, me tient la porte pour que je puisse entrer à mon tour, trouve une table et s'assoit. Je prend place face à lui et le fixe intensément. Il est encore plus beau dans un lieu bien éclairé. Il me demande ensuite ce que je veux boire. Je fais une longue moue avant de simplement répondre :

    "Un mojito sans alcool. Ils le font superbement bien ici et puis je n'ai pas vraiment envie de boire de l'alcool, en fait."

    Non, je ne cherche pas à me justifier sur le pourquoi je ne prendrai pas de l'alcool, de toute façon j'adore ce cocktail, avec ou sans. Et je connais ce bar, ils le font réellement très bien ! Je regarde le serveur, souriant, puis reporte mon attention sur le beau tressé.
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