J'ai la chance extraordinaire de vivre en colocation avec mon meilleur-ami et d'avoir comme voisine, ma meilleure-amie. Que demander de mieux ? Ce matin, comme tout les jours, je me suis levée aux aurores pour pouvoir aller faire mon footing matinal sauf que pour une fois, j'ai eu Freddy collé à mes fesses toute l'heure. Pourquoi ? Tout simplement parce que la dernière fois que j'ai couru, je suis rentrée dans un sale état. Depuis, il me surveille encore plus que d'habitude. Il est à peine huit heures et à cette heure-là, je n'ai pas grand chose à faire. Remarque, ça ne serait pas la première fois car c'est tout les jours pareils. Même quand je peux dormir, je n'y arrive pas. J'abandonne Freddy chez nous pour me rendre chez ma meilleure-amie qui a intérêt à être matinal car si moi je le suis, tout le monde doit l'être. Une fois devant la porte de chez elle, je tambourine à sa porte et je sonne à répétition. Si elle n'est pas réveillée, là, c'est clair qu'elle le sera. J'ai de quoi me faire pardonner avec mes deux cafés à la main.

Le doigt collé tantôt contre la sonnette et le poing qui claque tantôt contre la porte, je vais un vacarme pas possible comme j'aime si tant le faire avant que Aría daignent enfin venir m'ouvrir la porte. Vu la tenue et la tête qu'elle tire, elle doit pas être trop ravie que je l'ai si sauvagement sortie de son lit. Il est plus de huit heures et ne dit-on pas que la journée appartient à ceux qui se lèvent tôt ? Ta qu'à te coucher plus tôt ma jolie, de cette façon, tu dormirais plus. Pour quelqu'un comme moi qui se couche tard et qui a besoin d'à peine quatre ou cinq heures de sommeil pour péter la forme, c'est déplacé mais bon, chacun sa façon d'agir ou plutôt de réagir au plein ou au manque évident de sommeil. Quand Aría finit par s'effacer pour me laisser entrer, je ne me fais pas prier, lui tendant au passage, le café que je lui ai préparé avant de venir l'enquiquiner un peu. Tes splendide mon amour au réveil. J'esquisse un maigre sourire avant, de mon bras libre, l'attirer contre moi pour la saluer.

J'arque un sourcil à ses dires d'avant d'enchaîner, comme par naturel, quelque chose digne de moi et de mon humour à deux balles. Le verre, tes obligé, certes, pour finaliser ton contrat mais baisser ta petite culotte, je pense pas que ça soit la peine. Je prend un petit air innocent. Heureusement qu'elle me connaît sinon, elle aurait pu vraiment le prendre mal. Je plaisante à ma façon disons même si dès fois, ça ressemble plus à de l'humour noir qu'à autre chose. Après être entrée, je serre ma meilleure-amie dans mes bras et l'embrasse moi aussi sur la joue en guise de bonjour et je la suis jusqu'à la cuisine ou je prend place face à elle, sur un tabouret bar. Y a des jours ou ça va et d'autre ou ça va moins bien mais aujourd'hui, tout va pour le mieux. Et toi ? Je bois une gorgée de mon café, appréciant la caféine qui parcours progressivement mes veines. Ce n'est pas très bon pour moi mais pourtant, je ne peux pas m'en passer. J'ai énormément réduit, ce qui n'est pas plus mal.