• J'ai travaillé une bonne partie de la nuit à l'hôpital aux côtés de Jason. Des gardes, j'en ai énormément et elles sont souvent très longue. La preuve, une nouvelle fois, je m'en était mangée une de quarante-huit heures tandis que Jason, avait la même sauf qu'il avait un jour de retard sur moi. Si vous comptez bien, ça fait trois jours sans se voir et c'est beaucoup. Énormément je dirais même. Je suis épuisée et je n'ai qu'une envie, aller me coucher en espérant que mon bippeur ne sonnera pas. Dans l'hôpital, nous sommes assez de chirurgien, toute catégorie confondue pour qu'on me laisse dormir un peu. En plus d'être chirurgien plasticien, je suis polyvalente et je fais des choses qui ne sont pas de mon ressort. Je m'occupe parfois de l'inventaire, je m'occupe des sutures alors que ma place première, elle est au bloc opératoire. J'ai aussi comme corde à mon arc, celui de gynécologue. Bientôt, je vais y ajouter celui de sage-femme si ça continu. Tiens donc, l'idée n'est pas mauvaise. Ayant quitté à trois heures du matin, le temps que j'arrive, que je me douche et que je me glisse sous les draps, ça a du faire un bon quatre heures du matin vu que j'ai gagné du temps en prenant ma voiture, pour une fois. La nuit, je préfère pas rentrer à pieds, on ne sait jamais puis Jason me l'a interdit. Il a pas tort alors je respecte sans broncher pour une fois. Parfaitement endormie et dans un sommeil apaisant et surtout reposant, un vacarme assourdissant me fait sursauter telle que j'en pousse un cri de surprise. M'asseyant sur mon lit, les yeux grands ouverts par la surprise, je dévisage mon cher et tendre meilleur-ami et colocataire Freddy que je vais surement devoir crié. C'est romantique, plein de gentillesse et tout ce que vous voulez mais MOI, j'ai travaillé PENDANT QUARANTE-HUIT HEURES NON-STOP ! Va au diable avec ta messe et dégage avant que je t'arrache la tête. J'ai bossé pendant quarante-huit heures abruti et je me suis couchée à quatre heures du matin donc calcule. Ça fait pas beaucoup et j'ai encore envie de dormir ! Me rallongeant, je monte la couverture jusqu'à ma tête pour y couvrir mon visage. Je pense que Freddy a du comprendre qu'il a plutôt intérêt à me laisser dormir mais non, il s'installe à côté de moi et engage la conversation. Non, j'y crois pas, il va pas me laisser dormir ... Me tournant vers lui, je me fais une raison et je me blottie dans ses bras pour qu'il me fassent un petit câlin. Après tout, je lui laisse des blagues vaseuses et un petit chocolat tout les soirs sous son oreiller donc il peut bien me faire ça Mon prince, il est encore à l'hôpital jusqu'à trois heures du matin. S'il me voit dans tes bras, il risque de pas trop apprécier vu qu'il est jaloux et très possessif. Ça lui a pas trop plu quand je lui ai appris que je vivais avec toi. Levant la tête vers Freddy, je finis par sourire, restant blottie contre lui. Jason ou pas Jason, je ne changerais pas mes habitudes avec Freddy car de toute façon, on ne fait rien de mal ou du moins, plus rien. J'ai pas envie de bouger mon zouk, je suis pas motivée et très fatiguée ...

• Sur le coup, j'en veux vraiment à Freddy pour m'avoir réveillée en fanfare et réveillée tout court mais je lâche vite l'affaire car Dieu le punit à ma place. Il se renverse la tasse de café sur lui en sursautant suite à mes cris. Au moins, il n'est pas sourd, c'est déjà ça. Je pourrais me lever en furibond, essayer de calmer la douleur en passant de l'eau froide sur son torse mais non, y a pas possibilité. Je préfère admirer le magnifique spectacle. Il souffre et c'est bien fait pour lui, je le soignerais plus tard, quand sa peau sera totalement mangée par le feu. C'est vrai ? C'est bien fait pour ta sale tronche de nul qui m'a réveillé. Tu souffres j'espère ? Je suis désagréable mais c'est pour la bonne cause. Je suis pas méchante vu que je vais quand même te soigner mais pas maintenant, après, quand ça sera bien plus moche à regarder. C'est superficiel, sinon, j'aurais déjà réagi même sous la colère. Quand il me rejoint dans le lit, je me blottis dans ses bras et je secoue la tête. Ça va pas, tes défoncé encore une fois ? Je prend mon air le plus angélique qui soit. Je taquine beaucoup Freddy mais c'est pas méchant. Il boit, il fume, il se défonce, il fait ce qu'il veut tant que je ne le voit pas car ça le fera pas du tout. J'ai déjà trouvé un sachet de poudre blanche que j'ai jeté dans les toilettes. Je me ferais pardonner ce soir en te mettant une petite blague pourri sous ton oreiller avec un chocolat, comme toujours. Il m'arrive même de lui laisser un petit mot gentil sur le miroir de la salle de bain. Je l'aime mon Freddou, il le sait. M'installant plus confortablement, je me met en travers du lit, ma tête posée sur son torse, à côté de son petit bobo pour pas lui faire davantage mal. Jaloux, c'est faible. Rajoute des "Très" devant et ça le fera mieux. Mais non, te gêne pas, je lui ai fait comprendre que toi et moi, c'était que de l'amitié. Rigole, on s'est déjà envoyé en l'air toi et moi mais ça ne se reproduira plus. Nous sommes des amis, rien que des amis. Hein mon coeur ? Je lève les yeux vers lui, un agréable sourire sur les lèvres. Pas vraiment vu que d'habitude, c'est l'heure à laquelle tu te couche ça. J'ai pas envie Freddy, je suis encore fatiguée puis non, laisse-moi dormir, je serais fraîche comme une rose quand je me lèverais, après. Allez, fais-moi plaisir ou tu devras me lever de force car je compte pas sortir de mon lit. Je te ferais dire que d'habitude, je suis levée à cette heure-là quand j'ai pas bossé toute la nuit ou pendant deux jours.

• C'est magnifique, il souffre et donc, grâce à ma bonne étoile comme il le dit, il souffre et pas qu'un peu. J'adore, même pire que ça. J'en jouis intérieurement de le voir souffrir comme ça. Après tout, il m'a réveillé alors que moi, je ne lui aurais jamais fait ça ... Ou pas ... Et donc, il n'a eu que ce qu'il méritait. Ok, j'ai de la peine qu'il se soit brûlé à cause de moi mais je ne lui montrerais pas. Il en est même hors de question. Par contre, le café éparpillé par terre et la tasse à moitié casse, ça risque de me faire du mal et pas qu'un peu. Ma tension va grimper en flèche pour la maniaque que je suis. C'est mignon par rapport à ce que j'ai déjà pu te dire. Je le regarde en hochant la tête. Ouais, ma tension vient de passer de 12,5 à 20 avec la merde que ta foutu en renversant le café. Ramasse avant que je meurs et que tu sois obligé de me réanimer. Je lui demande pas mais ordonne un peu car je vais vraiment faire un malaise. Le Adrien Monk au féminin et en moins pire, heureusement. Tu m'as réveillée mon coeur et du coup, tu vas subir. Satisfaite de le voir nettoyé, je prend un peu peur suite à sa menace indirect. Alors là, tu fais ça, tes mort, c'est clair ? J'ai un scalpel dans mes affaires et crois-moi que je t'ouvrirais et que je te ferais bouffé tes tripes et tes boyaux. Médecin d'un jour, médecin de toujours. Même pour menacer, je me sers de la médecine. Y a d'autre façon de faire. Je lui envoie un bisou imaginaire avant de sourire suite à sa demande. Je l'aurais bien fait mais je peux plus. Dommage pour toi. Célibataire, je n'aurais pas hésité un seul instant car pour moi, c'est signe de défi mais là, c'est différent. Oui, il est carrément pire que toi mais c'est ce qui fait tout son charme. Tu le verras jamais car quand tu bosses, il vient ici et quand tu es là, il bosse. Faut vous arranger puis si vous devez vous prendre le chou, ça sera pas avec moi, j'en ai déjà assez avec toi tout seul donc à deux, je vais pas m'en remettre. Bizarre mais il m'a demandé la même chose mais m'a fait comprendre qu'avec toi et lui en mode chiantitude, je vais souffrir. Vous êtes fait pour vous entendre je crois. J'avais zappé ce détail. Je serais forcée de faire en sorte qu'il ne se soit pas en ma présence bien que ça sera difficile vu que Freddy et moi, nous vivons ensemble. Et toi, ta pitié quand tu roupilles alors que moi je suis réveillée ? Retour à l'envoyeur. Va voir ailleurs si j'y suis chéri ou tu vas m'énerver le matin de bonne heure. Je veux juste dormir encore deux ou trois heures, rien de méchant. J'en ai besoin après la garde que je me suis tapée. Certaine parce que je sais que tu le feras pas et qu'en brave homme que tu es, que tu me laisseras dormir encore.

• Des vacheries, j'en ai déjà dit à Freddy et c'est loin de se terminer. Heureusement, il me connaît assez bien pour savoir que je n'en pense pas un mot. Il fait partie intégrante de ma vie et je veux pas risquer qu'il s'en aillent parce qu'on se serait disputé et que ça aurait été trop loin. Dans mon coeur, j'ai deux hommes et ces deux hommes, m'appartiennent pour l'éternité. Il s'agit de Freddy & Jason. Mais si c'est mignon. Regarde, je vais te faire un compliment. Dans le livre de mon avenir, figure une page dans laquelle sont représenté mes deux hommes. T'en fais parti mon coeur et tu le sais bien. Avec Jason, vous faites battre mon coeur, pas de la même façon mais vous le faites battre à un rythme fou. Quand je veux, je peux, ta vu ça ? Il a l'air d'un gosse qui a fait une grosse bêtise et c'est le cas. Il a sali le sol de ma chambre avec du café et en plus de ça, il a cassé une tasse. Moi qui marche toujours à pieds-nus, j'ai intérêt à ne pas me prendre un morceau de verre dans le pied. Quoi que, c'est peu probable vu le coeur que je met à l'ouvrage lorsque je nettoie. Non je ne m'en fiche pas mais je préfère que ça soit propre avant que je te nettoie tout ça, pour les microbes, tu comprends ? L'excuse de la grande maniaque, elle est a marqué dans le livre des pires blagues celle-là. Ma tête toujours posée sur son torse, à proximité de sa blessure, je lève la main et je lui donne une claque derrière la tête. Crétin ... Dorénavant, ta chambre tu l'a nettoieras toi-même, je suis pas ton esclave. Le travail des femmes ... Même en étant une femme, tu vivrais dans une porcherie vu le bazar que tu laisses partout. Tu sais comment je t'ai surnommé ? L'ouragan Freddy. Il est tellement bordélique que j'en suis malade. Propre, il l'est et il a plutôt intérêt vu comment je suis mais son gros défaut, c'est qu'il laisse tout traîner et ça me rend malade. Je suis obligée de m'incruster tout les cinq minutes dans sa chambre pour faire le ménage. Un jour, ça t'arrivera. Je vais t'ouvrir pendant ton sommeil mon coeur et crois-moi que le lendemain, tu te demandera ce que j'ai bien pu te voler comme organe. J'adore l'effrayer, surtout avec ce fameux bistouri que j'ai de rangé dans mon armoire car il m'a été offert par un grand médecin. Je n'y touche pas car j'en trouverais l'utilité lorsque le mien aura rendu l'âme. Tu vas chercher la serpillière et tu éponges tout ça avant que je te charcute la tronche. Venant de Freddy, j'obtiendrais rien niveau ménage mais je préfère quand même tenter car il peut quand même changer d'avis. En gros, tu me fais clairement comprendre que quand je suis bourrée, je t'aguiche, c'est ça ? C'est même pas vrai. Si j'ai fini dans ton lit toute ces fois, c'est parce que c'est toi qui y a emmené et que moi, j'ai pas pu refusé parce que tes un bon voir même un excellent coup. Rappelle-moi de ne plus boire avec toi, je vais avoir peur que tu me drogue pour arriver à tes fins. Heureusement que Freddy n'est pas de ce genre ou y a longtemps que j'aurais coupé les ponts avec lui. Alala, mon Freddy, c'est une perle. Et bah dis-donc, ça va donner entre vous deux moi je dis. J'ai pas dit qu'il t'aimait pas, j'ai juste dit qu'il était jaloux. Je suis sur que lui et toi, vous allez très bien vous entendre, surtout d'ordre de chiantitude. Faudra que je m'exerce à l'être davantage que vous deux réunis car je vais jamais voir le bout de mon combat contre vos forces sinon. Freddy, s'il te plaît, fais-moi une faveur. Soit sage si jamais on arrive à se retrouver à trois dans la même pièce car tes contagieux et je vais vraiment souffrir. Rien qu'à imaginer la scène, j'en attrape peur. Bah au moins, c'est niquel ici et tu vis dans un merveilleux environnement. Je ne termine pas sa phrase avec le, tandis que toi tu pionces parce que je risque de le vexer à force de lui dire qu'il dort tout le temps ou que quand il est réveillé, il est chiant comme pas deux. Il est tellement mignon quand il dort. Bien sur Cooper mais si moi je prend une douche froide, crois-moi que toi aussi. Il en est pas capable j'espère ? Quand il soulève la couverture, tant pis pour lui s'il est choqué mais ma nuisette est remontée et dévoile mon intimité nue. Tu rêves mon grand. Je suis prête à rabattre la couverture sur moi quand il me soulève du lit. Tes en train de faire une grave erreur et en plus, tu m'insultes. Le sentant capable du pire, je me sens menacée et pas qu'un peu donc par instinct, je me débat du mieux que je peux pour lui échapper.

• Quand je veux, je peux me montrer douce et attentionnée et surtout, exprimer mes sentiments, qu'ils soient amoureux, ou non, comme c'est le cas avec Freddy. Je dis pas, il serait célibataire et moi aussi, il m'aurait surement fait craquer mais là, c'est différent. On s'en contente parfaitement. C'est tout ? Bon, je t'aime aussi alors. Moi, je lui fais un discours et lui, rien, c'est beau la jeunesse de maintenant. J'ai peur des gestes tendres de Freddy car ils ont tendance à être humide et à étouffer. La preuve, il m'embrasse sur la joue en me laissant sa trace habituelle et il me serre tellement fort dans ses bras que je suis sur le point de rendre mon dernier souffle. Quand il me lâche, j'inspire et j'expire pour récupérer l'air manqué. Un jour, tu vas me tuer. Heureusement que l'on doit pas se quitter car là, il me tuerais surement sous ses adieux. Mais non tu incarnes pas le parfait petit microbe puis c'est pas difficile à comprendre. Tu prends la serpillière, tu prépares un seau avec du produit, t'éponges et tu nettoies tout. Faut pas être maniaque pour faire ça. T'façon, tête de mule comme il est, ça sert à rien d'insister vu que j'aurais toujours tort d'après ses dires. Je vais devoir le faire moi-même et au moins, je ne serais pas malade en le voyant faire à la va vite. Avec moi, ça sera niquel et plus niquel que ça, y aura pas. Faut s'appeler Raiponce O'Bailey pour parvenir à un résultat comme le mien. Aïe ? Tes pas convaincant. Je serais bien tentée de lui en donner une autre mais il ne l'a mérite pas donc ça serait un peu injuste. Quand ta emménagé chez moi, il y avait des règles et parmi toute les règles, celle du ménage, c'est la seule QUE TU RESPECTES PAS ! Si je fais pas ta chambre, qui va la faire ? Ta pas le droit de m'interdire de pas la faire de toute façon car c'est moi qui ai payé le loyer ce mois-ci. Tu pourras dire quelque chose le moins prochain, quand ça sera toi. Ce qui fait qu'il me reste un peu de temps pour rendre sa petite chambre belle et accueillante. Tes l'ouragan Freddy, cherche pas plus loin. Lui faire peur avec la médecine, c'est le pied car en même temps, moi-même je m'effraie avec mes dires. Je ressemble à un Serial Killer quand je parle comme ça. Pour pouvoir me hanter, faudrait que tu sois mort et tu seras pas forcément mort mon coeur. Je t'aurais juste chiper un truc ou deux. Par contre, ça risque de laisser des vilaines cicatrices sur ton corps d'apollon. Je soupire, le voyant déterminé à ne pas faire ce que je lui demande. Non, ça serait une trop belle punition pour toi. Y a encore mieux. Je donne une petite tape, suffisamment forte pour qu'il l'a sentent passer sur son petit bobo de grand brûlé. Alors, tu nettoies ou je continue ? Ça peut malheureusement durer des heures comme ça. Pauvre de moi ... Tes vraiment sans pitié surtout que c'est toi généralement qui m'a attiré à toi et pas le contraire. Y a un peu des deux mais ça, je ne l'avouerais jamais. Ta raison, je ferais peut-être mieux de déclarer forfait ou de m'entraîner. Je suis très chiante mais pas plus que toi, ça me rassure déjà. Reparlons chiffons et détergeant tiens xD Je suis sur qu'avant de venir ici, on devait mettre des bottes pour entrer chez toi ? Je suis méchante sur le coup mais qu'est-ce que j'aime l'embêter avec ça. Tant qu'il sera bordélique, je ne le lâcherais pas. Un peu d'ordre, c'est tout ce que je demande. C'est toi qui devrais réfléchir parce que tu sais très bien que je vais m'agripper à toi jusqu'à ce qu'on tombe tout les deux dedans. Faut être réaliste, je vais pas me laisser faire comme ça. En effet, Freddy et moi, on a pas de secret l'un pour l'autre, dans tout les sens du terme mais je pensais quand même qu'il aimerait que je cache tout ça. Apparemment, ça ne le gêne pas ... Mais bien sur ... Me débattant du mieux que je le peux, je me sens minable à côté de sa force d'homme qui me maintient comme un cobra maintient sa proie. Mais je m'en fou. Je suis réveillée et en pleine forme là donc inutile de me faire prendre une douche froide. Freddy, lâche-moi ! C'est toi qui va finir sous le jet, quitte à devoir tout nettoyer après. Arrivés dans la salle de bain, il me dépose par terre. Je réajuste ma nuisette et je souris d'un air gagnant, allant chercher le pommeau de douche dans la douche. Et vous Monsieur Cooper ? La terrible erreur qu'il a faites, c'est de me lâcher sans réagir. Pauvre de lui ... Glissant ma main sur le robinet d'eau froide, je l'active et je l'arrose en hurlant pour lui péter également les oreilles, chose que je fais très bien. Il n'avait qu'à pas bloquer la porte et me laisser dans cet état. Quand j'ai peur, j'agis !

• Techniquement, étant donné que j'ai fais un magnifique discours à Freddy, il devrait m'en faire un lui aussi mais il a pas l'air décidé. Après, je lui pardonne dans la mesure ou il n'est pas très poète. Je ne le suis pas plus mais disons que je peux parfois l'être, quand ça m'arrange. Je fais pas ma frustrée, je suis frustrée ... Je prend un air à la fois vexé et triste pour le faire céder. Je veux qu'il me déclare sa flamme et croyez-moi qu'il le fera. Hum ... Intéressant ... J'en profiterais peut-être pour te rouler un pelle tiens, qui sait ? Même inconsciente j'ai un sexe à la place du cerveau. Prenant un air innocent, je plisse un peu le nez en faisant mine de sortir des griffes imaginaires, comme une tigresse. Tu vas essuyer, nettoyer, rincer et sécher mon coeur. Je me contente pas d'un dix secondes même si je serais étonnée de voir Freddy nettoyer. En même temps, je le fais tellement chier avec ça qu'il ferait tout pour que je lui fiche la paix. Je passerais derrière lui, au pire, comme ça, on aura tout les deux gagné quelque chose dans l'histoire. C'est pas un salon de thé certes mais un peu de propreté ou plutôt de rangement ne tue personne. Je le lâcherais pas tant qu'il ne fera pas ne serais-ce, qu'un petit effort de rien du tout. Moi qui travaille quatorze heures minimum par jour, je trouve encore le temps de faire le ménage alors lui, qui fout rien de ses journées, il n'y arrive pas ? On devrait inverser les rôles au moins une fois pour voir ce que ça donnerait. Ta raison, je ne t’abîmerais pas mais même sans ça, tu l'avoues toi-même, tu me pourris la vie. T'adore ça, c'est ça le pire. Que serait ma vie sans Freddy ? J'ose même pas l'imaginer car même si je lui avoue pas, il me comble de bonheur au quotidien. C'est plus convaincant ça. Ça fait vraiment mal ? Quand il sursaute et se cogne, j'éclate de rire. Là, il doit souffrir et c'est bien fait pour lui. Moi qui ne suis pas violente pour un sous, je dois avouer que j'ai pris mon pied à le voir hurler de douleur. Qui sème le vent récolte la tempête. C'est vrai ? J'en sais rien à vrai dire, j'ai mal nul part moi. C'est petit et enfantin mais à trop fréquenter Freddy, je déteins de plus en plus sur lui. La prochaine fois, il tournera sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Ok, tout les deux ... Plus souvent lui que moi mais passons. Enfin, je crois ... T'oses dire que je suis de plus en plus chiante ? C'est ça que tu insinues ? J'ai eu un bon maître si c'est le cas et qu'il ose le nier et je m'en prend une nouvelle fois à sa brûlure. Tu sais quoi bébé, si je pars en vacance, tu viens avec comme ça je suis sur de pas avoir de mauvaise surprise en rentrant. Comme quoi, je ne dois pas te faire confiance et ne pas te laisser la maison pendant quelques jours. Même un jour, je suis sur que ça tournerait au drame. Monica Geller, sors de ce corps ! Y a d'autres façons de s'y prendre pour réveiller Princesse Raiponce en douceur, sans la brusquer, pas comme tu l'as fait même si j'avoue que ta été assez mignon. T'aurais pas crié et tu m'aurais laissée dormir quelques heures de plus, je t'aurais accueilli les bras ouverts. Ce n'est que pure vérité en plus. Après m'avoir traînée et enfermée comme un vulgaire sac à patate dans la salle de bain, l'heure de la vengeance sonnée. Merci Maître Cooper pour ces magnifiques leçons que tu m'as donnée. MAIS SIIIIIIIIIIIIIIIII ! C'est ce qu'on appelle se faire piéger par son propre piège ! L'arrosant et hurlant à pleins poumons comme il l'aiment tant, je m'éclate comme une petite fille, les deux mains agrippée à mon arme fatale, le pommeau de douche qui est glacée au passage à cause de l'eau froide qui s'en déverse. Plus il me demande d'arrêter et plus je hurle et l'arrose. J'éclate de rire en le voyant boire la tasse. C'est tellement comique que j'en perd ma voix pendant quelques secondes avant de reprendre de plus belle avant qu'il ne m'arrache le pommeau des mains. Désarmée aussi rapidement ? Et oui ... Il veut un câlin, il en aura un. Prenant mon élan en faisant gaffe de pas glisser, je lui saute dans les bras, rabattant mes cuisses autour de sa taille tout en continuant de hurler mais cette fois-ci, pour pousser la chansonnette.

• C'est bien ce dont je suis capable, tirer la tronche toute la journée si je n'obtiens pas un petit discours de la part de Freddy. Le connaissant, il va pas tarder à céder, au risque que je le torture un long moment pour ça. Excellente idée à laquelle je n'y avais pas pensé. Tu fais Leonardo et moi Kate et après, tu m'embrasses pour me prouver à quel point tu m'aimes. Gardant toujours mon air sérieux, je ne le lâcherais pas tant qu'il m'aura pas déclaré sa flamme. Il est pas dans la merde le pauvre. Ne me tente pas bébé ... Imitant une nouvelle fois la tigresse, je souris. Si je sors les griffes, il restera marqué un long moment, comme Jason d'ailleurs. J'ai trouvé mon idéal sexuel en lui car tout comme moi, il aime quand c'est sauvage et quand ça laisse des marques. Je suis pas sadomazo, j'aime juste laisser parler mon excitation au plus haut point. Bon, je te l'accorde, si tu nettoies un peu, je t'en voudrais pas si tu loupes quelques étapes. Trop lui en demander, ce serait pousser le tout au suicide car Freddy ne ferait rien et ça m'énerverais davantage alors que s'il essuie, au moins, il m'aura fait plaisir. Je l'observe du coin de l'oeil, ramasser les morceaux de tasses et disparaître pour revenir avec un chiffon qu'il a trouvé je ne sais où et qui est apparemment mouillé. C'est qu'il essuie vraiment cette vilaine trace de café. Je suis effrayée, c'est clair mais je ne le montre pas. Je passerais derrière lui pour nettoyer, c'est pas dramatique, tant que la tâche a disparu. Pire que ça. Félicitation, tu viens te tenir entre tes mains, ton premier chiffon. Je tape dans mes mains, un sourire triomphant sur les lèvres. J'ai gagné, je suis la meilleure ... Et quand tu y amène Cameron, elle a pas peur en voyant tout ce bazar une fois que ta massacré mes rangements ? T'façon, j'ai beau rangé la chambre à Freddy, il suffit qu'il y passe deux secondes et tout est foutu en l'air. À croire qu'il prend son pied à le faire. Sans toi, je ne suis plus rien ... Moi, au moins, j'avoue les choses sans honte de quoi que se soit contrairement à lui qui a souvent du mal. Quoi que, j'ai pas trop à me plaindre non plus. La prochaine fois, tu seras sage au moins, comme ça, ça t'évitera de souffrir. J'ai touché juste avec sa brûlure mai bizarrement, je m'en veux déjà, surtout quand j'entend le ton qu'il emploi pour me répondre. Je lui sauterais bien dessus pour m'excuser et l'embrasser partout mais non, ça serait un signe de faiblesse. Faut qu'il sachent que je risque fort de lui faire mal s'il me fait mal d'une façon ou d'une autre, même sans s'en rendre compte. Nous deux, on est inséparable certes mais c'est souvent la guerre. De quoi ? Me brûler avec du café ou me cogner en sursautant ? Je lui tire la langue et je secoue la tête en grimaçant. Ça va pas, ta vu la gueule que ça a ton truc ? Je suis médecin, je ne suis écoeurée par rien mais faire un bisou sur son bobo, plutôt mourir. Oui, à égalité. Plus lui que moi mais bon ... Moque-toi de moi Cooper ... Il est trop pas discret le pauvre garçon mais la vengeance est un plat qui se mange froid. Quoi que, je le charrie tellement qu'il peut bien se le permettre de temps en temps. Pas du tout, on est inséparable toi et moi alors si je pars, tu me suis. Tu resteras pas ici tout seul car te connaissant, tu vas faire la teuf avec tes potes et tout me massacrer et je vais devoir t'enterrer vivant avec l'aide de mon amoureux bien évidemment qui se fera un plaisir de mettre fin à tes jours. Je tire la langue avant de rire. Genre, je ferais disparaître mon Freddy Je te pardonne si je peux vraiment dormir dans tes bras. Ça fait longtemps que j'ai pas squatté ton lit en plus. J'adore dormir avec Freddy, sans arrière pensée bien sur. Qu'est-ce que je peux m'éclater avec ce jet d'eau glacé qui arrose mon colocataire préféré. Lui, par contre, il s'énerve et ça me fait encore plus marrer. Nan ! J'ai pas envie ! Il a le culot de m'interrompre dans mon chant spécial pétage de tympans. Reprenant de plus belle, je lui saute dans les bras, quand il me réclame un câlin, cadeau empoissonné bien évidemment. Tes sourd ? C'est le but mon coeur ! Je crie, je crie, je crie pour mon plus grand plaisir et pour le malheur de Freddy qui va jamais s'en remettre de celle-là. Pourtant, il me connaît et il sait que c'est mon arme, mes cordes vocales. Quand Freddy perd l'équilibre et que nous tombons, lui sous moi et moi sur lui, je le vois rester immobile. Moi, je ne me suis pas fait mal mais lui, apparemment si et ça me fait un peu paniquer je dois dire. Me calmant, je le secoue légèrement. Tu t'es fait mal ?

• Je veux une déclaration et je veux l'avoir. À force de le fréquenter, je peux devenir aussi chiante que lui. C'est la vie mais c'est comme ça. En tout cas, s'il le fait pas rapidement, je suis capable de tirer la tronche toute la journée bien qu'en fait, je ne la tirerais pas. C'est juste un prétexte pour arriver à mes fins et généralement, ça fonctionne. On passe directement à la scène du baiser, c'est ça ? Tu rêves, je veux mon discours avant. Je le repousse quand il s'approche de moi, les lèvres tendues. Merde mais tes pas romantique du tout. J'éclate de rire, l'attirant vers moi de manière à ce que nos visages soit à quelques centimètres l'un de l'autre. Vas-y mon chou mais n'oublie pas que si tu m'embrasses, tu me fais l'amour après. Roooooo la cochonne, je me reconnais pas sur le coup. On a dérapé une paire de fois mais ce temps est révolu. Il a sa Cameron et moi, j'ai mon Jason. Je suis plus une moins satisfaite car c'est un pas de franchi vu qu'il tient un chiffon entre ses mains. Faut pas s'appeler Raiponce O'Bailey pour pratiquer. Tout le monde doit pouvoir le faire. C'est à la portée de tous et c'est tellement mieux de pouvoir vivre dans un environnement sain et propre que dans une porcherie. J'esquisse un maigre sourire en voyant cette vilaine tâche disparaître avant de le fusiller du regard. N'essaye même pas un coup comme ça ou je te jure que je crame toute tes fringues. Je suis la reine de la menace, vous avez vu ça ? Je voudrais bien voir ça tiens. Je serais franchement curieuse de pénétrer dans la chambre de Freddy quand Cameron est là. Soit il me dit la vérité ou soit, c'est elle qui fait le ménage pendant qu'il se pavane sur son lit comme un gros pacha. C'est tout Freddy ça en somme, la preuve en est là. C'est bon à savoir. Souriant, je me dis qu'on est finalement pas que bon à vouloir se pourrir la vie. Parfois, ils nous arrivent d'être affectif. Bon, souvent à vrai dire mais jamais de la même façon. Là, c'est doux, ce qui change un peu de l'ordinaire. Exactement. Bien sur que non que je n'aime pas le voir souffrir mais là, c'est une petite leçon dont il se souviendra à l'avenir. Tu me fais clairement comprendre que cette brûlure merdique ne t'a pas fait réfléchir à l'avenir ? Tes irrécupérable mon pauvre garçon ... Moi, un coup comme ça, je suis calmée et carrément refroidie. Quoi que ... Je suis une Freddy au féminin et lui un Raiponce au masculin donc ça le ferait peut-être pas forcément. Mouais ... Tout est bon à prendre ... Je vais me méfier à l'avenir. Non, je m'exécute pas, c'est affreux, tu vas me tuer avec ton truc. Je grimace rien qu'en imaginant mes lèvres se déposer sur ce truc. Où il veut mais pas là dessus. Je te fais un bisou où tu veux mais pas la dessus. Je suis gentille, je veux bien lui faire un bisou mais pas là-dessus, c'est tout. Sa mine de petit garçon triste me fait fondre comme toujours, voilà la raison de ma gentillesse. Pas du tout. Démasquée ... Et voilà les risques de vivre avec quelqu'un qui vous connaît comme sa poche. Je vais forcément t'arriver à la cheville un jour ou l'autre vu que tout ce que tu me fais subir, je te le renvoie en pleine face comme un boomerang un jour venu. J'ai un bon maître surtout. Je lui fais des éloges sur le fait qu'il me rend chiante, y a rien à dire, je perd la tête et pas qu'un peu. Ta encore le temps de réfléchir à tout ça car j'aurais pas de congé avant des années. Finalement, il restera plutôt à la maison, quitte à ce que je dois faire intervenir une entreprise de nettoyage en rentrant. Rassure-moi, vous vous connaissez pas encore tout les deux ? Je pourrais facilement le monter contre toi ou je vais devoir le quitter parce qu'il sera plus avec toi qu'avec moi ? Jason a plutôt intérêt à ne pas me faire la misère façon Freddy ou j'ai plus qu'à me pendre au lustre du salon. Mon Freddy, je commence souvent à six heures donc je me lève à quatre heures puis au pire, je ferais pas de bruit en m'extirpant de tes bras ce jour-là. De retour à la scène de la salle de bain, ça devient vraiment comique. Freddy est au bord de la crise de nerf et moi, j'ai quasiment plus de voix à force de hurler. Il pourra s'en réjouir par la suite. Une chose est sur, je sens que ça va mal finir pour moi. Je sais pas pourquoi mais j'ai un énorme mauvais pressentiment. Je vais devoir l'acheter pour qu'il me pardonne. Je me tais qu'une fois qu'il s'écroule au sol avec moi qui lui tombe dessus. Il a super bien amorti ma chute mais vu qu'il bouge plus, je panique un peu, voir même beaucoup. Soit il joue la comédie, soit il a vraiment un problème et là, je m'en voudrais énormément. Ma salle de bain ... Elle est inondée ... Je fais un bon de dix mètres quand il ouvre les yeux sans prévenir et qu'il me repousse pour atteindre le jet d'eau et plus précisément, le robinet qu'il éteint. Il m'a menti. Tes minable, j'ai cru que je t'avais cassé ... Je lui parle comme ci il était une poupée le pauvre mais j'ai un peu peur quand il me menace car la douche froide, non merci, je suis déjà assez gelée en l'ayant arrosé et en étant tombé par terre avec lui. Me relevant, je souris d'un air triomphant. Tu vois Krueger, je suis déjà levée et tu m'aimes tellement que tu ne te vengera pas. J'ai gagné mon coeur que veux-tu. Je suis la meilleure et toi, une fois de plus, tu t'es fait avoir par une femme. Je t'aime mais voilà quoi, j'ai gagné ! Un sourire toujours aussi triomphant, je sors tout de même de la salle de bain avant qu'il ne me noie dedans et je l'attend dans le couloir, une serviette à la main comme j'ai bon coeur.

• J'entre dans son jeu mais pour finalement me rétracter. Je veux qu'il me disent à quel point il m'aiment et si je veux quelque chose je l'ai. Esquissant un sourire amusé, je me doute que j'ai gagné quand il prend des airs assez comique. On dirait un amoureux transit mais ça me fait marrer à un point. J'écoute son discours qui est magnifique par rapport à ce que je m'attendais. Il a bien caché ses talents de poète romantique celui-là. Han mais c'est MAGNIFIQUE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je lui saute dessus et je lui fais des bisous un peu partout sur le visage. Là, je suis bien réveillée, faudra me supporter maintenant. Quand il rapproche ses lèvres, je le repousse une nouvelle fois en disant : J'ai eu ma déclaration, je peux plus de scène du baiser mon coeur. Je retire le fait que j'ai osé dire qu'il n'était pas romantique car il l'a été par contre, pour la suite, c'est risqué comme jeu et on le sait tout les deux. On va se faire lyncher par nos amoureux. Je m'imagine pas tromper Jason même si autrefois, avec Freddy, on a fait pas mal de bêtise alors qu'il était avec Cameron. Comme quoi c'est moi sa préférée dans l'histoire :raidy: Quand il m'embrasse, je le laisse faire mais quand il se recule en rigolant, je prend mon petit air de tigresse assoiffée de sexe. Me mettant à quatre pattes, j'imite cet animal à la perfection et je le griffe légèrement sur le torse, pas très loin de son petit bobo que j'évite soigneusement avant de lui agripper la lèvre inférieure sur laquelle je tire doucement. Tu joues à un jeu très dangereux avec moi. Lui faire peur, j'adore surtout quand il se met à m'expliquer un charabia monstre qui signifie en gros, et Cameron, tu l'as met où ? Tout le monde fait comme ça. Je suis pas si maniaque que ça, si ? Quoi ? Il plaisante là ? J'ignore quelques répliques de Freddy dans la mesure ou on en viendra jamais à bout sinon et qu'il faut bien que l'un d'entre nous prennent son courage à deux mains pour fermer sa grande bouche face à l'autre. Aujourd'hui, c'est moi mais demain, ça sera lui et il a plutôt intérêt car je ne vais pas me taire sur tout. J'ai rien à me faire pardonner, c'est toi qui a renversé la tasse en me réveillant. Je lui ai rien demandé après tout même s'il a fait de son mieux pour me faire plaisir, chose loupée vu que j'ai pas du tout mon quota d'heure. Ouais ... Où il veut, faut pas abuser non plus bien sur. Bien sur que tu dois culpabiliser vu comment je suis devenue. J'étais gentille quand tu m'as connue. Ok, j'étais déjà une teigne mais il m'a tout de suite adoptée, signe que j'ai été merveilleuse avec lui. Et ouais, des années ... C'est ça être médecin, de nos jours. Je suis une femme mais si je suis prête avant, je reviendrais me glisser dans tes bras, comme si de rien n'était. Quoi, je suis câlineuse et mon Freddy aussi alors autant en profiter puis vu tout ce que je suis capable de faire, il préférera me voir dans ses bras plutôt qu'en train de préparer un sale coup. Je te le confirme, ton truc quand on te réveille c'est : "Casse-toi Raiponce, je dors." Je l'ai à chaque fois celle-là. Il est pas agréable au réveil ce garçon. J'admire mon chef d'oeuvre, carrément fière de moi tandis que lui, me maudit mais à un point inimaginable. Je crois que je l'ai mis en colère et pas qu'un peu le Krueger. Si tu me fais pas la peau, je veux bien te réchauffer. En l'entendant parler comme ça, il me fait quand même flipper car j'ai l'impression que c'est pas fini contrairement à ce que je pense. Mais non, c'est fini, ta perdu, c'est tout. Je l'entend une nouvelle tomber et j'ai envie de rire, allez savoir pourquoi. D'ailleurs, quand il m'arrache la serviette des mains, j'ai le visage déformé tellement je me retiens. Tes handicapé mon coeur, je t'ai refroidie comme un iceberg et en plus, grâce à moi, ta des petits bobos qui t'empêcheront de me chercher des poux dans la tête. Ta perdu, c'est tout ! Ouais, en fait, je flippe et c'est pour ça que je tourne les talons et que tout à mon aise, pour lui faire penser le contraire, je descend les escaliers qui mènent au rez-de-chaussée.

• J'adore sa déclaration, elle est tellement mignonne, rythmée et rimée que je ne peux pas m'en plaindre car le contraire serait infligeant à son égard surtout quand on s'imagine le temps que j'ai mis avant de l'avoir. Après lui avoir sauté dessus, je le dévore de bisous et le fait qu'il essaie de les esquiver m'incite davantage à continuer. M'arrêtant enfin pour l'écouter et lui répondre, je dis : Overdose ? Mais non ! Je reprend mes baisers telle une sangsue collée à sa proie avant de jouer la tigresse et c'est qu'en plus de ça, je prend mon rôle très au sérieux, comme pour le pousser à l’extrême. Je cherche à l'exciter ? Oui, j'avoue. J'ai pas trop envie, je commence à m'éclater. Me mettant à califourchon sur lui, je vais déposer mes lèvres contre son cou, y déposant un petit suçon qu'il aura intérêt à bien cacher le pauvre avant de plonger mon regard envoûtant dans le sien. Vire-moi car j'ai franchement pas envie de m'arrêter là. Je prend une voix sexy pour dire ces quelques mots. Prends peur mon grand et fidèle Freddy car princesse Raiponce ne va pas te lâcher si facilement. Je te crois pas ... Il a surtout plutôt pas intérêt à m'avoir fait un coup pareil. Quoi ? Pourquoi il veut que je lui embrasse les endroits les plus dégoûtants de son corps comme son bobo tout crade et maintenant, ses pieds ? Je le plains aussi à vrai dire. Je rigole en m'imaginant en Freddy version féminine, vivant avec Jason. Le pauvre. Je vais pas trop dire sur Freddy car au final, j'étais déjà pas très bien dans ma tête avant de le rencontrer donc, disons qu'il n'a fait que me faire empirer, tout simplement. Tout à fait. Heureusement qu'il y a des moments de tendresse entre nous car une guerre permanente, on finirait par s'en lasser. On passe un marché. Si je te réveille pas le matin, tu fais pareil de ton côté sinon crois-moi que la foudre O'Bailey s'abattra sur toi. Au moins, plus personne ne sera de mauvais poil, tes d'accord ? Négocier de temps en temps, ça ne fait de mal à personne. Je te fais un massage aux huiles chauffantes si tu veux ? Qu'est-ce que je ne ferais pas pour pas qu'il se venge. Me dirigeant vers la cuisine, je souris à la demande de Freddy. Tu crois pas qu'on a mis assez la pagaille dans la salle de bain pour en rajouter dans la cuisine ? C'est un ordre en plus qu'il me donne. Il me réveille et c'est encore moi qui doit m'occuper de lui. Le misérable ... Assied toi l'iceberg, je vais te préparer un bon café. Dans lequel j'aurais craché (a)

• Nan, c'est pas marrant l'histoire du clown (a) Le fait qu'il m'insulte d'insecte gluant me fait carrément éclater de rire. Je sais pas où il a été le chercher celui-là mais malheur, il l'a cherché loin. T'en fais un beau d'insecte gluant toi. Riant encore un peu, il m'a coupée dans mon élan le sale jeune. Après la sangsue, voilà la tigresse. Je sais pas, y a quoi d'intéressant après ? La tigresse, c'est mon point fort et la sangsue aussi apparemment mais ça me refroidie quand on parle de bébête en tout genre. Pourtant, je continue mon petit jeu et même si j'ai pas envie de coucher avec lui car je tiens trop à mon médecin, je m'amuse et lui, il va finir par craquer et ça sera marrant au moment ou je dirais non, on peut pas. J'aime quand tu me supplie. J'adore ce ton dans sa voix mais il prend les choses en main et m'attrapant par la taille, il me bascule et inverse la situation de façon à se retrouver, sur moi. Il ne se serait rien passé, je t'aurais dit que j'avais pas envie une fois que tu serais bien excité. Je prend un petit air innocent avant sourire, pour me faire pardonner. Ouais mais nan, faut pas abuser non. Sur la joue, ça te va ? Pas le bobo, ni les pieds, ni le cul, rien de crade en gros. Je me méfierais. Mon Jason ... Freddy ne va pas le Freddyser quand même ? Un Freddy, c'est amplement suffisant, croyez-moi. En échange, c'est que je te réveil pas, c'est énorme et puissant, tu crois pas ? Je dois passer des compromis pour pas que Freddy me réveille, c'est nouveau ça. Au pire, je peux faire insonoriser ma chambre et mettre un verrou sur ma porte, ça pourrait être pratique. Je dormirais même avec des boules quies s'il le faut. Tu bois ton café et on y va, dans ta chambre. Tu t'allonges sur le ventre, tout nu comme un verre, avec le drap qui cache tes fesses et je m'occupe de tout ton corps. Je veux surtout me faire pardonner. Quand je dis tout le corps, je parle de la face arrière, et non la façade de devant. Bah ouais, c'est pas toi qui nettoie, pauvre con. Il est pas franchement utile côté ménage celui-là mais bon, au moins, c'est fait comme je veux. Le "Ta intérêt" me donne encore plus envie de cracher dedans. Sortant un meug du placard, je le remplis de café que je lui donne, sans avoir craché dedans. Je vais pas non plus l'écoeuré, il a déjà assez souffert le petit. Conchita à votre service. Monsieur désire t'il autre chose ?

• Le pauvre chou à la crème tout mignon tout chou qui se fait dévorer de bisous par la vilaine princesse. Quelle ironie mais qu'est-ce que j'aime le taquiner bien que ça n'est pas un fond méchant, et heureusement. Je le regarde faire mine de s'essuyer, comme si j'avais bavé, chose que j'aurais du faire tiens. Il aurait quelque chose à frotter au moins. Si j'ai pas d'idée, ouais mais sinon, non, je vais tenter un autre truc. Par chance pour lui, je n'ai plus aucune idée mais ce n'est pas grave, un autre jour, une autre idée me viendra. Le voir me supplier ainsi renforce mon magnifique et énorme ego. Carrément, ouais. Je peux pas m'empêcher de rire mais je me reprend rapidement car là, je vais vraiment le vexer vu qu'il commence à l'être un peu ou qu'il fait semblant, j'en sais rien à vrai dire. J'ai du mal à le cerner sur le coup. Tandis qu'il est sur moi, il exprime son mécontentement. Ce que ta fais ? Tu m'as réveillée alors que j'ai encore dormi pour ainsi dire et du coup, quand je te dis que tu vas payer, c'est dans tout les sens du terme. Je suis machiavélique mais c'est pour prouver à Freddy que s'il recommencent, je le serais davantage et cette fois-ci, j'arriverais surement à le pousser à l'extrême bien que là, ça soit à deux doigts. Il reprenait pas les choses en main, je le bouffais. Nan, même pas en rêve. Éloigné de moi, il a l'air d'un gamin qui boude parce que sa maman n'a pas voulu lui acheter un paquet de carte à collectionner. Marché conclu. Si il tient pas parole, c'est un homme mort. Je me lève tout les jours de très bonne heure ou je rentre de très bonne heure, quasi l'heure ou lui se couche. Je peux attendre qu'il dorment quelques minutes et le réveiller en fanfare ? Le réveiller avec un seau d'eau glacé ? Le maquiller pendant qu'il dort ? Le travestir ? Lui voler un rein ? Qu'il se méfie le sale gosse car si je lui tombe dessus, il va le regretter amèrement. Je suis pas une pro mais je vais te faire grimper aux rideaux quand même. J'ai été cruelle avec le jet d'eau et tu me fais mal au coeur à claquer des dents comme ça. J'ai un coeur comme vous pouvez le constater et puis mon Freddou frigorifié me fait tellement de peine. Il m'aurait aidé ? Sérieux ? Tu t'améliores. Esquissant un maigre sourire, je hausse les épaules. Tu t'attendais à quoi ? Il vient juste de passer. À croire qu'il adore se brûler celui-ci. Je secoue la tête pour lui faire comprendre que c'est un non catégorique. Nan, on ne fume pas à l'intérieur, c'est la règle, tu le sais très bien. D'ailleurs, tu l'as enfreinte combien de fois cette règle ?