Cela devait bien faire des années qu'il n'avait pas vu ses cousins et cousines sur le coté de son père. En faite, depuis qu'il est mort à la guerre comme sa mère ne voulait plus y aller pour ne plus pensé à lui. Il se demande comment ils sont maintenant, il est à Los Angeles et il en a retrouvé une sauf qu'il ne sait pas si elle va le reconnaître vu qu'il a légèrement beaucoup changer. Après tout il était jeune lorsque son père est mort, il devait avoir douze ans, on change de douze à vingt-quatre ans. Regardant tous les numéros de portes pour trouvé celle de Raiponce, il se gare sur le bord de la route il ne voulait pas prendre la place de quelqu'un. Sortant de sa voiture, il marche vers la porte espérant qu'elle soit là. Prenant une grande respiration, il cogne à la porte. Il commence à stresser, lui qui n'est jamais nerveux à peur de sa réaction. Raiponce c'est pas le nom de la fille au cheveux long dans un conte pour enfant? Et bien oui en anglais c'est Raiponce, mais en français ils ont changé comme toujours. L'attente lui parait des heures et pourtant ça ne fait pas longtemps qu'il est devant la porte.

• Je suis sagement en train de faire le ménage, un magnifique sourire accroché aux lèvres. J'ai travaillé toute la nuit à l'hôpital, j'ai eu le temps de me reposer aux côtés de mon homme, sans que Freddy n'essaie de s'incruster pour me réveiller et Jason avait du finalement repartir travailler car lui, contrairement à moi, était du matin. Me levant en même temps que lui pour lui préparer son petit-déjeuner, j'ai dormi peu mais suffisamment pour tenir jusqu'au soir vu que cette nuit, je ne travaille pas, je prend mon service le matin. Pour combler l'ennui, une fois avoir fait un peu de sport, déjeuner et pris ma douche, je m'attaque à mon intérieur. La maniaque que je suis astique des choses totalement propre mais ça m'aide à passer le temps. Suspendue sur le sommet d'une échelle, j'astique le lustre du salon quand on sonne à la porte. Cooper, si ça t'amuse de faire comme si t'avais oublié tes clés, la porte est ouverte. Je dis ça en étant certaine que c'est lui qui me joue l'un de ses petits tours favoris pour me faire perdre mon temps. Or, ça n'a pas l'air d'être lui. J'ajoute donc, toujours suspendue au lustre : C'est ouvert !

Il avait bien hâte de la revoir, il se demande à quoi elle pouvait bien ressemblé maintenant comme il ne se souvient que d'une petite fille souriante qui courait partout dans la cours. Entendant une réponse, il fut un peu surpris, mais reste là sans bouger. Elle réalise surement que la personne en question n'était pas Freddy. Après la seconde réponse, il hésite un moment avant de tourné la poignée de la porte afin de l'ouvrir. Il entre doucement avant de dire : Raiponce!» Il le dit quand même assez fort pour qu'elle puisse entendre d'où elle est. La maison est quand même grande, il en a une aussi grande faut dire, mais bon il est écrivain donc besoin d'espace pour l'inspiration. Refermant la porte il reste sur le tapis de l'entré ne voulant pas aller plus loin par respect pour sa cousine.

• Toujours perchée sur mon échelle en train de dépoussiérer le lustre, la porte finit par s'ouvrir et une voix masculine que je ne reconnais pas du tout m'interpelle. Me penchant un peu pour voir ce qui se passe dans le vestibule, j'arque un sourcil. Faudra vraiment que j'apprennent à ne plus inviter les gens à entrer car ça fera seulement la troisième fois que quelqu'un que je ne connais pas rentre chez moi. Descendant de mon échelle, je vais rejoindre l'homme dans le vestibule qui apparemment, me connaît. Je dois dire que je suis pas franchement en confiance mais j'ai l'art et la manière d'agir en cas de pépin. Arrivée à hauteur du jeune homme, son visage m'est étrangement familier. On se connaît ?