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L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »

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MessageSujet: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptyMer 15 Fév 2012 - 15:40

L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » Tumblr_lzepy8FuPj1qc6xjdo2_500
→ LYOV & LUKA « Can your hear me, I'm calling, calling for you. »

    Jamais je n'aurais cru qu'un jour, ma vie ici aurait un sens. J'ai ma fille, retrouvé plus ou moins Katarina mais, il me manque quelque chose, ou même quelqu'un. Quelqu'un qui me comprenait, qui savait tout de moi. Celui qui, était toujours là pour moi quand je n'étais pas bien, celui qui me remettait en place quand j'en avais besoin, celui que j'ai considéré comme mon petit frère voir mon fils, celui que, j'ai toujours 'couvé', prenant à sa place. Mon petit frère me manque, je ne sais plus quoi faire, c'est vide, tellement vide. Je lâche un long soupire, arrivant finalement au bar, dont j'ai l'habitude d'aller quand je ne suis pas bien, ou que je n'ai pas les idées au clair. Je m'installe au comptoir et commande une double vodka, remerciant le barman, me contentant simplement de lui sourire et de le payer, je sais que ce n'est pas mon premier, ni mon dernier verre. Je ne sais pas, comment je fais pour tenir, sans avoir de nouvelles de lui, je ne sais même pas s'il est encore vivant ou non, s'il vit ou va bien, je ne sais rien du tout...Je bois mon verre, cul sec avant d'en redemander une quinzaine, tant qu'à faire, autant se saouler tout de suite, puis de toute façon je rentre à pied donc ce n'est pas un problème. Je prends un verre, que je bois cul sec, et je les bois assez rapidement jusqu'au cinquième verre, ou je sens ma gorge brûlée un peu, la tête qui commence à me tourner. Ca fait tellement longtemps, que je ne me suis pas rabaisser à un tel niveau. La dernière fois, j'ai fais du mal à une femme, cette femme là. Je bois ensuite les autres, en quelques gorgées puis j'ai du mal, au bout du dixième. Je les termine, avant de payer le barman le remerciant puis je lui demande du whisky, ça va, ce n'est rien, je suis juste pompette, un peu beaucoup. Je pose ma tête sur mon bras, sur le comptoir, mon verre de whisky à la main, yeux clos. Qu'ai-je fais à Dieu, pour qu'il me fasse vivre cet Enfer, Pourquoi ?
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MessageSujet: Re: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptyMer 15 Fév 2012 - 18:06

L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » 120215064759416226

    Cela fait seulement deux heures que j’ai posé, pour la toute première fois, un pied sur le territoire américain. Tout se révèle être tellement différent de là où je vivais, que ce soit au niveau de l’architecture des bâtiments, des styles vestimentaires et de vie, etc. C’était comme si je débarquai à l’improviste dans un tout nouveau monde. Mon but ? Changer de vie. Du moins… Pas totalement car ma première mission est de retrouver mon frère aîné : Lyov. Alors que je marchais le long des rues, de nombreux regards se posaient sur moi d’une manière intriguée. Paraissais-je différent à ce point où n’était-ce qu’une habitude américaine ?
    Alors que le soleil commençait à baisser, je parti me louer une chambre dans un motel, le premier qui me tomba sous la main. Le prix était très acceptable, et l’état de la chambre était tout à fait assorti. : sombre, vieillot, télé datant de la deuxième guerre mondiale, etc. En gros : je me sentais comme chez moi. La nuit fut calme, bien que je me réveillai dès l’aube, pris par de trop nombreuses réflexions. Comment allais-je m’y prendre pour retrouver mon frère dans une telle ville ? Elle était tellement gigantesque ! Je n’avais ni numéro de téléphone, ni adresse e-mail : rien. Même pas un indice. Le seul avantage pouvant aller en ma faveur, était que Lyov était très loin d’être un personnage discret, se mêlant facilement à la foule. Heureusement, j’avais en ma possession quelques photos de lui pour aider les gens à se rafraichir la mémoire, en espérant que ceux-ci ne me lanceraient pas un « pas de renseignement gratuitement ». Après tout je ne croule pas sur l’or.
    En attendant l’ouverture des magasins dans les rues voisines, je fis les cent pas dans la pièce, me demandant comment j’allais m’y prendre exactement. Je pris mon unique sac que j’attachai à mon épaule gauche, puis parti en quête d’aide des passants et des marchants. Les heures s’enchainèrent sans aucun résultat. Jusqu’à ce que pénétrai dans une boutique loin d’être luxueuse. Là le caissier réagit rapidement après avoir dévisagé mon aîné sur une ancienne photographie, peu de temps avant qu’il ne quitte la Russie. Mon sourire s’allongea alors, et l’homme m’indiqua où j’avais le plus de chance de le trouver d’après lui : un bar dans lequel les deux individus s’étaient croisés à maintes reprises. Cette révélation ne m’étonna guère, c’était tout à fait le genre de lieu où traînait Lyov. A croire que changer de pays ne suffisait pas pour le faire changer de A à Z.
    Le caissier m’annonça ensuite que le bar était à plusieurs kilomètres d’ici, et qu’il ne serait pas contre m’y emmener une fois qu’il aurait fait la fermeture. Après tout cela ne serait pas plus mal. Je ne connaissais absolument pas cette ville ni les habitants et mon niveau de capacité linguistique était plutôt limité. Autrement dit : ce n’était pas le moment de se perdre en plein Los Angeles. J’acceptai donc et attendit entre une et deux heures. Le temps semblait passer d’une lenteur incroyable.
    Une fois le soleil de nouveau couché, mon interlocuteur vint à ma rencontre et nous partîmes droit vers notre destination. Une fois arrivés je le remerciai et descendit de la voiture. L’endroit était assez calme, bien que pas mal peuplé. Je poussai un soupir et m’avançai en direction du bar en demandant au serveur s’il avait vu mon frère ce soir. Après un instant d’hésitation, il pointa du doigt un homme dans son dos. C’était bien Lyov. Il ne semblait pas m’avoir vu. Je pris alors une grande respiration et fit le tour du bar pour me placer derrière lui avant de lâcher avec un large sourire: A croire que tu ne changera jamais vieux.
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MessageSujet: Re: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptyMer 15 Fév 2012 - 18:51

    La Russie me manque, mais je sais que si je retourne là-bas, je vais me faire descendre. Je tiens à ma vie plus que tout, j’ai encore tant de choses à découvrir mais bon, peut-être un jour, quand on m’aura oublié, moi et ma gueule de psychopathe. Ici, je ne sais pas, je ne m’y sens pas encore tellement à ma place, tout ceux que je fréquente la plupart du temps, ce sont des russes et je fais comme je peux pour les trouver même s’ils sont rares. Mais quand je suis avec eux je me sens en confiance, ici, j’ai l’impression qu’ils profitent de nous, des pauvres et surtout de nous dénigrer puis, la plupart, ce sont des gens mal intentionné qui cherchent à forcer « nos femmes » à faire le tapin, juste parce qu’elles sont étrangères et qu’il y a beaucoup d’atout. Tout le monde sait combien les femmes russes sont des allumeuses, tout le monde sait combien les hommes russes sont des alcooliques et de gros baiseurs. Chaque pays à sa réputation. Et cette là, je ne peux pas vraiment la démentir, étant moi-même un coureur de jupons ainsi qu’un petit accro à ce vice. L’alcool, c’est à cause de sa que je suis parti, à cause de ce que j’ai fais sous son emprise. Je me sens mal, depuis que j’ai quitté mon pays, j’ai le mal du pays, clairement. Mon frère est resté là-bas, au lieu de venir et de laisser ma fille dans un orphelinat, il l’a d’abord fait passer avant lui…sa me touche oui, mais j’aurais voulu avoir les deux sauf que dans la vie, c’est une seule chose à la fois. Parfois je me pose tellement de questions à propos de mon petit frère, et cette boule dans mon ventre ne peut s’empêcher de se former, sous l’angoisse, la peur, l’inquiétude. Ils savent tous, pertinemment que mon frère, c’est mon point faible. On le touche, on lui fait du mal, je vois rouge, très rouge même et le premier qui ose lui faire du mal, je lui fracasse sa boîte crânienne contre le bitume. On ne touche pas à mon petit frère, à ceux que j’aime sinon ils risquent de m’avoir sur le dos. Je ne sais pas me battre avec les mots même si ces derniers sont une arme redoutable, je ne sais régler que les conflits par les poings …mais au moins, ils s’en souviendront aussi. Je suis littéralement affalé sur le comptoir, mon verre de whisky à la main, c’est limite si je ne me mets pas à parler tout seul. Je relève la tête quand j’entends une voix, plus que familière, cette voix …Mon sang ne fit qu’un tour, mon cœur rate des battements. Non…ce n’est pas possible ? Pas lui ! Pas là, maintenant, ici, il me l’aurait dit non ? Enfin comment il pourrait le faire hein … Je déglutis difficilement, je suis sûr que j’ai des hallucinations, l’alcool sans doute qui me joue encore des tours, maudit soit ce …bon. Je me redresse alors et je me tourne vers mon interlocuteur avant d’apercevoir mon petit frère qui se tient en face de moi. Je le regarde, pendant quelques secondes. Je ne sais pas quoi faire, lui en coller une parce qu’il n’a pas cherché à avoir des nouvelles ou le prendre dans mes bras, le serrer de toutes mes forces ? Tout sa se mélange, je n’aime pas être à la merci de l’alcool, j’ai les idées totalement désorganiser, et de plus, je ne sais même pas si, ce qui m’arrive c’est réel. « Même quand j'hallucine tu es là. » Au pire, tant pis si je parle dans le vide, je pourrais paraître comme un gros schizophrène qui s’est échappé de l’hôpital psychiatrique. Je bois quelques gorgées de mon whisky, regardant un instant le verre puis, comme par réflexe, je tends le bras avant de toucher son ventre. Quoi ? Il existe ? Je secoue la tête avant de déposer mon verre sur le comptoir puis je me lève, manquant lamentablement de m’étaler par terre. Je glisse mes bras autour de son cou, le serrant fort contre moi bon, pas au point de l’étouffer non plus. Je retiens mes larmes qui sont pourtant présente, elles sont au bord, mais elles ne couleront pas. Je hume son odeur, comme pour me rassurer, que ce ne soit pas un rêve, que ce soit réel. « Si tu savais combien tu m’as manqué … » Murmurais-je à son oreille, la voix tremblante.
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MessageSujet: Re: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptyMer 15 Fév 2012 - 19:31

    Il fallut quelques instants à mon frère pour qu’il se décide enfin à se retourner pour me dévisager. Son expression était plutôt étrange d’ailleurs. Il avait l’air à la fois surprit, ravi, et confus. Ce qu’il l’échappa échapper me donna la cause de cet état. Lyov était probablement bien trop sous l’emprise de l’alcool pour avoir l’esprit totalement clair et être sûr de savoir faire la différence entre la fantaisie et le réel. Cela me fit un pincement au cœur de le voir dans cette situation, bien que cela n’était pas la première fois. Loin de là. Dommage que nos retrouvailles ne s’effectuaient pas dans de meilleures conditions, mais après tout l’essentiel était que nous étions de nouveau ensemble. Enfin. Après tant d’années. Mon aîné n’avait pas changé pour autant que j’étais libre de le voir à ce moment précis. Toujours la même dégaine, le même style etc. A croire qu’il ne s’était pas laissé « américaniser » malgré qu’il ait perdu tout contact avec la Russie. Moi-même j’étais confus dans mes sentiments. Quelle attitude devais-je adopter ? Allais-je me recevoir un coup pour qu’il se prouve à lui-même que je n’étais pas le vulgaire fruit de son imagination ? D’ailleurs, en y repensant, Lyov n’avait jamais posé la main sur moi. A croire que j’étais l’unique personne à être hors de danger avec lui à 200%. Effectivement, si je me mettais à énumérer toutes les bagarres dans lesquelles il avait été impliqué, je n'en finirai probablement jamais.
    Alors qu’il recommença à boire une poignée de gorgée de son whisky, mon frère lança une main en ma direction pour aboutir sur mon ventre qu’il senti solide sous ses doigts. Le moment était réellement bizarre. Comme s’il ne pouvait accepter que j’étais enfin à ses côtés, ce qui, en y réfléchissant, était tout à fait censé. Je ne pu émettre aucune réaction lorsqu’il réalisa enfin que je n’étais pas une hallucination dû à l’alcool, toujours soucieux de ce qui allait bien pouvoir se produire sous peu. Avec peine Lyov se leva de son tabouret et s’approcha de moi avant de me prendre dans ses bras, dans une emprise plutôt forte. Il me fallut un léger instant avant de poser une main hésitante sous sa nuque, étant évidemment sous le coup de l’émotion. Je ne prêtai plus aucune attention à la pièce qui nous entourait, à vrai dire je n’en avais rien à faire à ce moment précis. J’avais enfin retrouvé mon frère. Je ne sorti de ma stupeur que lorsque j’entendis les mots qu’il me glissa dans l’oreille, laissant échapper à l’occasion une forte odeur de boisson pas réellement agréable. Je fermai alors les yeux pour m’empêcher de verser des larmes et lui donna une petite tape avec ma main qui était posé sous sa nuque. Toi aussi Bro’… C’était réellement difficile de trouver quoi dire, car, paradoxalement, il y avait tellement de choses que nous ne nous étions pas dites depuis si longtemps… Alors que nous étions toujours serrés l’un contre l’autre, je pris le temps de ressentir sa présence avant d’ouvrir les yeux lentement et de lâcher : Je sais que je débarque sans prévenir mais… Il fallait que je vienne. Pour te revoir. La Russie sans toi ça ne vaut vraiment pas le coup crois-moi…Je m’écartai alors légèrement de lui pour le regarder dans les yeux et lui fit un large sourire avec lequel je tentai désespérément de dissimuler mes émotions. C’était tellement bon de le revoir. Les gens nous entourant devaient sûrement se demander quelle était la nature de cette scène, après tout, hors-contexte cela devait sembler plutôt bizarre.
    Après un court instant de silence, je lui lança : Tu as l’air de… hum… plutôt bien t’en sortir ici. Enfin je veux dire que tu es toujours en vie. Je lui fis alors un léger sourire taquin, étant donner que la situation dans laquelle nous étions était loin d’être un exemple de « la vie saine et parfaite de mon frère ».
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MessageSujet: Re: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptyJeu 16 Fév 2012 - 13:58

    J’ai l’air d’un piètre imbécile, vu comme ça. Un homme qui est au bout du rouleau, qui n’est pas heureux dans sa vie, un homme n’ayant plus beaucoup d’espoir de retrouver un jour, ce qu’il a perdu. J’ai perdu beaucoup dans ma vie. Ma mère, mon père puis, mon frère et en plus de sa, j’ai fais les pires bêtises que l’être humain peut commettre, du moins je n’ai encore tué personne, mais si ma vie en dépend peut être un jour, alors. Je ne suis pas celui sur qui il faut prendre exemple, comme on dit souvent, le premier enfant ce n’est qu’un brouillon, le deuxième, c’est le plus parfait. Pourtant, je trouve que c’est vrai. Je suis tout le contraire de mon petit frère, je me bats, je bois comme un trou sans fond, si je peux toucher à la drogue, je n’hésiterais pas une seule seconde, j’ai touché une femme, je suis une brute, je suis un infidèle. Qu’est-ce que j’ai fais de bien dans ma vie ? Rien…les seules personnes dont je suis fier c’est Franzizka et Luka. Mon petit frère dont je me suis toujours occupé puis, ma fille dont j’ignorais l’existence il y a quelques mois de ça mais, maintenant, je ne pourrais pas me passer d’elle. Ma fille, c’est ma fierté, et je ne supporterais pas non plus qu’on ose toucher rien qu’à un seul de ses cheveux. Ce sont les seuls, à qui je n’ai et ne ferait jamais de mal, je préfère plutôt me faire interner. Je me mets à toucher alors mon frère, pour voir s’il est bien là. C’est quand, je lui touche le ventre que je remarque alors que ce n’est pas un rêve. Je me lève alors, manquant de me ramasser et je glisse mes bras autour de lui, le serrant contre moi, retenant mes larmes. Mon dieu, j’espère que je ne rêve pas …en plus de sa, je suis légèrement bourré, et j’ai honte, de le retrouver dans un état pareil. Je ne sais pas quoi lui dire, j’ai tellement de chose à lui demander, à lui expliquer et ce n’est qu’un simple « tu m’as manqué » qui s’échappe de mes lèvres, un murmure, presque inaudible, voulant que seulement lui, ne l’entende. Mine de rien, j’aurais très bien pu lui parler en russe mais disons que, les réflexes n’y sont plus. Il finit par resserrer l’étreinte qu’il exerce sur moi, je ferme mes yeux, déglutissant difficilement. J’ai l’air d’un gros idiot, il ne faut pas m’en vouloir. La seule personne pour qui j’ai pleuré c’est mon frère. A la mort de ma mère et la disparition soudaine de mon père, certes j’ai été anéanti, certes j’ai eu mal, trop mal…mais je leur ai toujours promis que le jour où ils s’en iront je resterais fort, pour eux, pour Luka, pour nous. Je me détache ensuite, relevant les yeux vers lui. Ce n’est pas juste, pourquoi est-ce moi le plus petit ? Je fais une légère moue, s’il continue à grandir comme ça, je vais vraiment me sentir inférieur. Je souris faiblement à ce qu’il dit, tapotant gentiment son épaule. « Crois-moi, si j’aurais pu rester en Russie, je ne serais jamais parti. Je suis désolé, de t’avoir abandonné comme je l’ai fais …mais, je ne voulais pas que tu abandonnes tout, tous tes projets en ce qui concernait ton avenir. » Quand j’y repense, je suis parti comme un voleur, malheureusement et je l’ai regretté, plusieurs jours, plusieurs semaines, plusieurs mois avant d’arrêter de me morfondre et de me reprendre en main avant que je ne touche le fond. Je ris un peu à sa phrase, j’ignore si c’était ironique, mais vaut mieux prendre tout au deuxième degré. « J’ai fais comme j’ai pu, c’était dur …mais c’est grâce à toi. » Vu comme ça, c’est incompréhensible. J’ai souvent pensé à lui, me disant que ce que je faisais il n’apprécierait pas, je me mettais souvent à sa place, me demandant ce qu’il ferait s’il était dans la même situation que moi puis, je m’en suis sorti, pas trop mal, c’était dur mais bon. Je me rassois sur le tabouret, reprenant mon verre en main pour finir de boire ce liquide ambré qu’il contenait puis je le repose sur le comptoir. « Je veux tout savoir …de ce que tu as fait depuis que je suis parti jusqu’à ce que tu me rejoignes. » Pas que je suis curieux, peut-être un peu quand même mais comme je l’ai déjà dis, j’ai honte d’être dans cet état là, même si ce n’est pas la première fois qu’il me retrouve presque saoule même que, des fois, c’est lui qui me ramassait quand j’étais totalement déchiré. Je sais, que c’était débile, que sa l’est toujours mais, cette envie, cette tentation est toujours là, cet envie de sentir l’alcool brûler, ce goût particulier, ce sentiment de planer, d’être bien, d’oublier ce que l’on a envie d’oublier même si après la réalité nous rattrape bien plus vite que l’on ne le pense.
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MessageSujet: Re: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptyJeu 16 Fév 2012 - 15:09

    Grâce, ou à cause, tout dépend du point de vue, de toutes les tragédies qui s’étaient abattues sur notre famille ces deux dernières décennies, nous avions tous les deux apprit à refouler nos émotions, à ne pas les laisser nous envahir. Car après tout, soyons réalistes, ce genre de moment ne permettait pas en temps normal d’éviter les effusions de larmes. Je ne pense pas que cela fait de nous des « sans cœur », des personnes « froides », ou Dieu sait quels autres termes. Nous avons des ressentis tout à fait identiques au reste du monde, seulement nous les dissimulons le plus profondément possible. Lyov sait parfaitement ce que je ressens en ce moment précis, tout comme moi, même sans se mettre à geindre en plein milieu du bar sombre, et c’est ce qui rend notre relation aussi prenante et non-artificielle.
    Une fois que je lui eu échangé deux trois babioles, nous nous éloignèrent légèrement l’un de l’autre et il me répondit avec un faible sourire. Très vite mon aîné se mit à se défouler sur les excuses, n’avait-il pas comprit qu’il n’en avait pas besoin ? Je comprenais tout à fait la raison pour laquelle il avait dû immigrer. Il ne l’avait pas fait de gaieté de cœur, du moins le supposais-je. Mes projets ? A vrai dire je n’avais abouti à rien de bien important depuis son départ. J’avais toujours rêvé d’être un enfant comme les autres, du moins comme ceux qui sont aisés et reçoivent une éducation scolaire. Cela risquait d’être très difficile pour moi d’aller dans des écoles à mon âge, n’ayant aucun réel bagage scolaire officiel. Souvent je m’imagine une sorte d’ «happy end » où je deviendrai avocat par exemple, et où je gagnerai assez d’argent pour récompenser mon frère comme il le mérite largement. Car après tout, si j’étais encore envie c’était grâce à lui et tous à les sacrifices qu’il avait fait pour ma petite personne en Russie. Au risque de passer pour un guignol, je le considérai depuis toujours comme une sorte de héros, bien qu’il ne semblait pas en avoir conscience. Je lui devais tellement que même une fortune ne serait pas à la hauteur. Mais cela serait déjà un début. Tu n’as pas à t’excuser. Tu n’as rien à te reprocher. Je ne t’en ai jamais voulu tu sais ? Je comprends parfaitement pourquoi tu as dû faire ça, alors cesses de te prendre la tête... L’essentiel c’est que nous sommes à nouveau ensemble ok ? Étonnamment, je ne semblais même pas remarquer que je m’exprimai en anglais. Bizarre non ? Etait-ce car j’y avais été obligé depuis mon arrivée ici et que c’était de cette manière que Lyov m’avait adressé la parole ? En tout cas les quelques cours que j’avais reçu étaient des plus profitables, et puis… Si je faisais des fautes, sûrement n’y prêterai t-il pas attention. Je fis ensuite une petite remarque tournée en dérision, rien de bien méchant. De toute manière ce que je venais de lui lancer était tout à fait juste. Bien qu’il était sous l’emprise de l’alcool, il était toujours fidèle à lui-même et ne semblait pas nicher dans les rues ni faire les poubelles en quête de nourriture. Lorsqu’il me révéla que c’était grâce à moi, je fis mon habituelle mine de stupéfaction en fronçant les sourcils et en lâchant en presque inaudible « hum ? ». Sûrement faisait-il référence au fait que me penser en vie l’aidait à tenir le coup. Bref, je ne cherchai pas à en savoir plus, autant ne pas remuer le couteau dans la plaie.
    Je le regardai ensuite partir se rasseoir sur le tabouret et terminer son verre. Je retins un : « tu ne crois pas que tu en as eu assez pour ce soir ? » qui serait sans doute très mal venu pour de telles retrouvailles, et vint prendre le siège à côté du sien pour m’y poser. Lyov me demanda alors ce que j’avais fait depuis son départ précipité pour une des plus grandes puissances mondiales. A vrai dire je n’avais rien fait d’extraordinaire à part retrouver une certaine « stabilité » financière. Alors que je m’apprêtai à répondre, le barman dont j’avais suscité l’aide quelques minutes auparavant vint me demander s’il devait me servir une boisson. Je déclinai alors sa proposition avec un signe de la main et en lâchant un « Non non… Merci » et reporta mon attention sur mon frère. Après un court instant de réflexion, je me lançai alors dans un mini-récit de mes « aventures palpitantes ». Et bien… J’ai… J’ai eu plusieurs jobs. Parfois plusieurs en même temps pour pouvoir me faire un maximum de fric. Pour tout t’avouer, ça n’a pas été très simple au départ. A force je m’y suis habitué. Je n’avais pas réellement le choix si je voulais avoir de quoi vivre donc… dis-je avant de marquer une très courte pause. Je ne le regardai pas dans les yeux, préférant fixer à tour de rôle ce qui se trouvait devant moi : le bar, les bouteilles, mes mains, etc. Après une année plutôt difficile j’avais assez d’expérience pour être plus qualifié à des jobs plus importants. C’est là que j’ai réellement commencé à avoir des économies. A part ça et bien… Quand j’avais du temps libre j’en profitai pour me cultiver. Personnes, livres,… Oh et… Accroches-toi... J’ai enfin apprit à me servir d’un ordinateur ! Pour les gens ayant les moyens cela pouvait paraître logique et même banal, ordinaire, mais pour quelqu’un dans ma condition cela relevait du miracle. Un grand sourire, sincère, c’était affiché sur mon visage à la fin de ma phrase.
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MessageSujet: Re: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptyJeu 16 Fév 2012 - 18:25

    Un simple regard, une simple expression du visage, rien qu’un simple sourire et on sait ce que pense l’autre, on sait quand il n’est pas bien, quand il a besoin d’aide ou bien encore quand il est heureux ou qu’il est embarrassé. C’est comme si on était des jumeaux ou bien encore des âmes sœurs mais, nous avions passé tellement de temps ensemble, on a tellement apprit sur l’autre que finalement, c’est comme si nous n’étions qu’une seule et même personne. Lui et moi, on se complète. J’ai toujours voulu d’une relation comme celle-ci avec mon frère, une relation très fusionnelle, même voir carrément inexplicable. Je ne pourrais jamais lui faire du mal, lever la main sur lui ou bien encore le traiter comme je le fais avec les autres. Quand on se querelle, certes on peut s’envoyer des chaises, des pots de fleurs ou bien encore tout ce qui peut bien nous passer sous la main sans pour autant viser l’autre, mais on ne peut et on ne pourra jamais se faire du mal, en tout cas je l’espère car de mon côté, il en est ainsi. Comme dit, j’ai toujours tout fait pour lui. Je n’ai jamais voulu jouer le rôle du père, toujours du grand-frère mais disons que quelques fois, j’étais bien obligé, ne voulant pas qu’il prenne le même chemin que moi, qu’il ne fasse pas les mêmes erreurs. Je voulais, simplement qu’il vive normalement, comme les autres sauf que lui comme moi, on savait très bien que c’était impossible. Les enfants, ils ont leur deux parents, ils reçoivent l’amour dont ils ont besoin, l’affection, l’intention, des conseils, des mises en garde …mais tout cela, on a apprit par nous-mêmes, nous avons grandit trop vite, malheureusement. Je m’excuse alors, d’avoir pu perturber le cours de sa vie, de l’avoir abandonné comme ça mais s’il savait, il ne me fera pas changer d’avis. Je me contente de hocher simplement la tête et je finis mon verre de whisky, un peu trop rapidement à mon goût mais je ne me sers pas d’autres verres, je n’ai pas envie que Luka ne commence à râler, même si je sais qu’il va s’abstenir pour le moment, mais un jour, il remettra ce passage sur la table, quand il aura des reproches à me faire et, je n’aurais pas le choix que d’approuver et, le fait qu’il ait raison ça me frustre plus que tout. Mon petit frère, il est trop parfait, malheureusement pour moi. Je lui demande par la suite ce qu’il a pu faire après mon départ puis ce qu’il me dit, me fait quand même mal au cœur. A cause de moi, il s’est retrouvé sans rien, il a du se débrouiller seul alors que, quand j’étais là, j’étais toujours derrière ses fesses pour le soutenir, pour l’aider. Je pense non, je suis même sûr que je m’en voudrais encore dans les années à venir, ou même pendant toute ma vie…mais le plus important, c’est qu’il soit ici, saint et sauf même si, moralement, il doit être autant brisé que moi. Nous ne sommes même pas à la moitié de notre vie que l’on a vécu tellement de choses parfois que l’on aurait cru ne jamais vivre mais qu’importe, c’est du passé, ce qui compte maintenant c’est qu’on soit là, en bonne santé. J’eus un petit rire quand il me dit qu’il sait se servir d’un ordinateur, c’est déjà sa ! « Bravo mon petit Luka, tu fais parti des hommes intelligents maintenant. Dis toi que moi, je n’ai pas changé de voiture, toujours ma vieille chevrolet Impala avec les cassettes qui vont avec. Un ordinateur, un téléphone portable ça me convient parfaitement, je n’ai pas non plus besoin d’avoir la dernière voiture dernier cri, je n’ai pas vraiment envie de me mettre à la page. » Ou du moins suivre ce mouvement de mode, c’est ridicule, je n’aime pas faire comme les autres même si pourtant, nous sommes tous des petits moutons que l’on mène par le bout du nez comme ils le souhaitent, et moi sa m’agace, même si parfois je préfère faire des choses illégales m’enfin, cela ne regarde que moi. Je fais jouer mes doigts sur le comptoir, essayant de ne pas partir en total délire ou redemander encore un verre, rien qu’un seul et pourtant, l’envie est là …et pour ne plus en avoir envie, il faut céder. Je lui demande alors une bière, une simple bière ça ne va pas m’achevé, non ? Je reporte mon intention sur le russe qui se tient juste à côté de moi. « Les femmes, elles sont toujours aussi belles ? »


Dernière édition par H. Lyov Vychedkevitch le Jeu 16 Fév 2012 - 20:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptyJeu 16 Fév 2012 - 19:50

    Assis au bar, je jetais des regards furtifs de tous les côtés, en omettant de les poser sur mon frère. Je ne voulais pas apercevoir de la pitié ou encore un sentiment de désolation sur son visage pendant que je lui résumais mes dernières années. A vrai dire, bien que je sache pertinemment que je n’avais pas vécu dans le luxe, ma vie ne me semblait pas aussi terrible que ça. Après tout, il était commun que je croise des personnes encore plus démunies que moi dans les rues de Russie, et à qui je donnai ce que je pouvais me permettre d’argent. Jamais je ne pourrai accepter une existence faite de richesse en sachant que des milliers de personnes décèdent à cause de la pauvreté, même si on me la proposait. Bref, mon anecdote eut pour effet de décrocher enfin un rire de Lyov, ce qui me fit franchement plaisir. Cela était tellement plaisant d’entendre ce fameux rire après tant d’années où je n’avais plus entendu sa voix. L’espace d’une seconde je me cru de retour en Russie, dans un des meilleurs moments que nous avions partagés ensemble. Un moment où nous avions tout oublié de nos problèmes et de notre pauvreté, et où nous nous contentions de sortir des blagues à deux balles et les instants les plus drôles de notre vie. C’était environ six mois avant que mon frère ne soit parti pour l’Amérique. C’était tellement étrange d’y repenser… Cette sensation que cela s’était déroulé hier mais à la fois dans une toute autre vie…
    J’écoutai ensuite mon aîné me raconter ce qui s’était déroulé pour lui ces dernières années, et j’affichai une mine de fierté comique sur mon visage lorsqu’il me qualifia d’«homme intelligent ». Je fus aussi amusé lorsqu’il fit référence à sa fameuse Chevrolet Impala. Je me souvenais parfaitement du jour où il l’avait découverte dans un magazine trainait dans la rue, et qu’il s’était ensuite juré qu’un jour il aurait la même. Il avait quoi à cette période ? Une dizaine années ? Ce qu’il m’énuméra ensuite me fit lâcher un « wahou » stupéfait. Décidément il vivait plutôt aisément dans ce pays, bon point pour lui. Sûrement avait-il trouvé un job ? Lorsqu’il aborda le thème de « Moi pas vouloir être à la mode », je reconnu parfaitement le Lyov d’autrefois, refusant d’être un joujou dans les mains du Gouvernement et de n’importe qui d’autre. Personne n’avait d’ailleurs jamais eu de réel pouvoir sur lui depuis la mort des parents. Même moi je n’en ais aucun, étant donné qu’il est une vraie tête de mule. Quoique se serait mentir de prétendre que je n’ai aucune emprise sur lui. Après tout il lui arrivait parfois –rarement- de m’écouter et de faire ce que je lui demandais.
    Mon aîné se commanda alors une bière, se calmant donc sur l’alcool fort, et me parla aussitôt des russes, les filles en particulier. Je ne pu me retenir de rigoler, il ne changerait donc jamais. La gente féminine avait toujours été une sorte de fascination pour lui, il semblait les aimer autant que… et bien… le whisky et autre alcool fort ? Amusé, je lui répondis alors avec un ton mystérieux, le sourire toujours aux lèvres. Encore mieux que dans tes souvenirs. Crois-moi. Je lui fis un clin d’œil et le regarda. Puisqu’on aborde les filles… Je ne vois pas d’alliance à ton doigt alors je suppose que tu n’es pas marié. Mais y aurait-il une future madame Vychedkevitch ? Remarquez, s’il épousait une américaine, celle-ci ferait mieux d’être douée en russe ou même de garder son nom de jeune fille, car elle aurait sûrement autant de mal à l’écrire qu’à le prononcer. D’après mes souvenirs Lyov n’avait jamais eut de vraies relations qui ait durée plus d’une journée. Quant à moi, ce n’était pas ce genre de liaisons qui m’intéressait, ce qui m’avait valu de nombreuses moqueries de mon frère, comme le fameux surnom de « fleur bleue » et j’en passe. En tout les cas ta vie à l’air bien différente de celle que tu avais en Russie. Je ne t’aurai jamais imaginé savoir te servir ne serait-ce que d’un téléphone portable des années 90. Tu as dû te trouver un bon emploi pour te payer tout ça non ? Qu’est-ce que tu me caches d’autre ? Tu vies dans un palace ? Je n’avais aucunement un ton critique, je disais cela d’une manière très décontractée, sans aucune mauvaise arrière-pensée à l’esprit. Ce n’était pas mon genre de lui lancer à la figure un truc du genre : « Tu te pais un ordinateur, un téléphone, etc, mais tu ne trouves pas les moyens de me ramener ici ?! ».
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MessageSujet: Re: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptyVen 17 Fév 2012 - 21:07

    Malgré que je plane un peu, j’ai bien vu qu’il fuyait mon regard mais bon, je ne suis pas contre, il doit en avoir sûrement un peu honte ou je ne sais quoi, mais je ne lui demanderais pas. Mon frère m’a tellement manqué, d’entendre sa voix, que son regard croise le mien, qu’il me sourit..punaise, qu’est-ce que ça me fait un bien fou, jamais je ne l’aurais cru. Je lui dis alors, du moins, pas explicitement que je n’ai pas beaucoup changé, en effet, j’ai toujours mon Impala que je rêvais d’avoir, ah maintenant que je l’ai, je ne la lâche plus. Je n’ai jamais voulu suivre la mode, cela m’intéresse très peu et puis, ce n’est pas très intelligent et ça ne sert à rien si, à faire comme les autres mais moi, je n’ai jamais voulu faire ou être comme les autres. Je suis bien unique, et fort heureusement. Des enfoirés comme moi, on n’en retrouve pas dans tous les coins. Je n’ai jamais suivi les autres et je ne le ferais probablement jamais même quand Luka me donne des autres, je ne l’écoute pas, têtu et borné comme je suis. Bon, il m’arrive de l’écouter quand je ne suis pas sûr et que je n’ai pas envie de me fier à mon instinct qui me joue souvent des tours, un peu trop même. Je demande ensuite une bière, sachant que de l’alcool fort ne plairait pas du tout à mon frère, je l’avais bien vu et je n’ai pas envie de le décevoir même si, je ne l’ai peut-être jamais fais. Je lui demande alors, comment sont les femmes, là-bas, si elles sont toujours aussi belles. Je ne veux pas dire qu’ici elles sont repoussantes, loin de là c’est juste que j’ai du mal à m’habituer à ces bimbos même si, quand elles m’abordent, c’est loin d’être déplaisant. Je ne peux m’empêcher de me mordre la lèvre à ce qu’il me dit, ah il sait ce que j’aime, ce qui me plait. Il aborde ensuite le sujet niveau sentimentale puis je secoue la tête, non, je n’ai pas envie de me marier, pas encore, je ne suis pas prêt. Je hausse les épaules « Certainement oui, mais rien n’est sûr. Disons que c’est compliqué entre nous deux. Tu sais, aussi bien que moi que je n’ai jamais été fidèle, et elle, aime jouer avec les hommes. Manque de pot, tu dois la connaître, c’est mon ex. Tu sais la jolie rousse, Katarina. Elle m’a largué après que j’ai … » Je grimace, je n’aime pas aborder ce sujet là, le sujet qui fâche, qui blesse ou bien encore qui dérange, le sujet tabou. En plus de sa, c’est une russe donc, je n’aurais pas de problèmes, comme ça et puis, déjà que j’ai du mal à sortir avec une américaine donc, cela n’aurait pas été pour tout de suite puis, Katarina, mine de rien, je n’ai jamais pu l’oublié. Il aborde ensuite ma façon de vivre, je souris un peu puis je secoue la tête, encore une fois, là, j’ai peur qu’il ne dise quelque chose. « Je suis loin d’habité dans un palace. Je vis dans le quartier pauvre et je suis garagiste. J’ai du mal à joindre les deux bouts mais jusqu’à présent j’ai toujours réussi à m’en sortir et qu’importe, on vit bien, Franz et moi. » Je fuis à mon tour son regard, faisant jouer mes doigts sur le comptoir. Je n’ai jamais voulu d’une vie comme ça mais disons qu’ici, la vie est beaucoup plus chère qu’en Russie et, c’était difficile, de vivre dans un endroit qui est chez soit, à chaque fois je vivais dans un motel, et j’en avais bien vite marre. Je me redresse ensuite puis je salue le barman avant de faire signe à Luka de me suivre, sortant du bar, prenant une cigarette la glissant entre mes lèvres avant de l’allumer puis je recrache la fumée par les narines. « J’ai cru que, jamais je n’allais te revoir …j’espère que, tu n’es pas parti à contrecœur, chose que je n’ai jamais voulu sinon, je t’aurais emmener avec moi. » Mais disons que pour ce coup-ci, je n’ai pas été qu’un égoïste, pour une fois. Je me dirige alors vers l’Impala, mon bébé, ma seule femme qui, me reste fidèle. Je l’’ouvre puis je lui fais un petit sourire. « Tu viens mon poussin ? Je t’emmène chez moi mais, promis …je ne te ferais pas de mal. » Je lui fais un clin d’œil suivit d’un claquement de la part de mes lèvres, lui envoyant un baiser dans le vent puis je ris un peu, entrant dans la voiture. Ca me fait tellement de bien, je me sens revivre. J’avais tellement besoin de lui, je respire à nouveau, enfin !
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MessageSujet: Re: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptySam 18 Fév 2012 - 13:27

    J’avais enfin retrouvé mon frère et tout se déroulait dans le meilleur des mondes. La conversation était désormais lancée, et j’en étais arrivé à lui demande quelques informations sur sa vie sentimentale. Après tout je ne pouvais pas passer à côté de ce sujet et puis, après deux ans cela m’aurait étonné qu’il n’ait eu aucune femme dans sa vie. Pour tout dire, j’imaginai vraiment difficilement mon frère devant l’autel, lisant ses vœux et glissant une alliance à une femme à qui il promettrait fidélité et toutes ces autres « foutaises » que plus personnes ne semblaient suivre de nos jours. Et connaissant Lyov, il n’était pas du style à suivre les règles de bonne conduite. C’est à ce moment là qu’il vint à me parler de Katarina, une russe avec qui il avait déjà eu une relation dans le passé en Russie. Vraiment ? Elle aussi avait immigrée ici ? Le monde est réellement petit ! D’après mes souvenirs, cela avait été la liaison la plus importante que mon aîné avait partagé avec une femme. Du moins il m’avait semblé vraiment accro à cette période. Malheureusement, comme toute histoire finit par un drame chez les Vychedkevitch, la rupture avait été plutôt violente avec la faute la plus grave que Lyov n’ait jamais commit. Bref, je ne voulais pas ressasser ces mauvais souvenirs, j’étais vraiment content qu’il ait pu retrouver la jeune fille et se réconcilier avec elle. Je me demandai alors si mon frère s’était un peu plus rangé et s’il ne la trompait plus. D’après ses dires cela serait étonnant. Je le laissai continuer de me répondre, cette fois-ci au sujet de son habitation et son job. Quartier pauvre et garagiste ? Bon ok ce n’était pas la vie idéale mais il y avait sûrement pire. Notre vie en Russie était, d’après moi, encore pire que cela. Après… Chacun son point de vue. Franz. Ma nièce pour laquelle j’avais sacrifié un bon paquet d’argent pour l’envoyer retrouver son père aux États-Unis. Où était-elle à ce moment précis d’ailleurs ? Il faisait nuit, il était tard, donc pas à l’école. Chez Katarina peut-être ? Je lui fis un sourire et reprit enfin la parole. Dis-toi que ça aurait pu être pire. Sérieusement, je mentirai si je ne disais pas que je m’attendais à te retrouver dans un plus sale état. Je suis plutôt impressionné Bro’. Je lui donna alors un petit coup de poing sur l’épaule, vieux réflexe que j’avais garder lorsque je me retrouvais en sa présence. C’est vraiment génial pour Katarina. Je ne pensais pas qu’on la reverrait un jour. Encore moins ici. Tu crois qu’elle se souvient de moi autrement que de « ton morveux de frère » ? Je rigolai et me souvint rapidement de cette scène. Effectivement alors qu’ils sortaient ensemble, j’avais surprit une de leur conversation. Lyov avait refusé de quitter la maison pour aller se balader en tête à tête avec la demoiselle, sous prétexte qu’il ne désirait pas me laisser seul. Je ne sais pas exactement pourquoi d’ailleurs. Remarquez, il était vrai que j’étais jeune à l’époque. Mais était-ce une excuse que mon frère avait trouvé pour ne pas sortir, où avait-il été sincère ? Après tout, quand il ne veut pas ce n’est même pas la peine. Sur ce, Katarina avait employé l’expression « morveux de frère », bien que ce n’était pas énoncé d’une manière vulgaire, agressive ou méchante. Sinon je n’en rigolerai pas aujourd’hui. Franz va bien donc ? J’en suis ravi. La dernière fois que je l’ai vu elle ne tenait plus en place à l’idée de te voir enfin. On a dû bien s’occuper d’elle comme je l’espérais pour qu’elle arrive à te retrouver.
    Peu de temps après, Lyov se leva et me fit signe de quitter avec lui le bar dans lequel nous venions de nous retrouver. Je le suivis donc et le regarda s’allumer une cigarette, nous dirigeant vers la fameuse Impala. Mon aîné profita de ce moment pour me confirmer de nouveau à quel point il était heureux de me voir, et me fit part de sa peur que je sois venu ici contre mon gré. Je lui adressai donc un sourire, et posa mes coudes et mes bras sur le toit de la voiture du côté du passager. Non crois-moi. Je suis vraiment ravi d’être parti. J’avais besoin de quelque chose de nouveau. Une nouvelle vie. Là où personne ne connaitrait notre famille, car, je t’assure que la « malédiction » de la famille Vychedkevitch à bien fait jaser depuis ton départ. Et puis… entre-nous, je ne regretterai pas les chapka. Je lui fis un énième sourire tout en le regardant directement dans les yeux. Il est vrai que la tragédie sur la mort et la disparition de nos parents, les rumeurs de viol à propos de Lyov et son départ précipité avait longtemps nourris les ragots de la ville. Ce qui était devenu de plus en plus gênant. Bref, j’avais préféré terminé ma prise de parole par une petite anecdote pour détendre l’atmosphère. Je ne voulais pas que mon interlocuteur ne prenne ce que je venais de dire comme un reproche. Ensuite, Lyov ouvrit sa voiture et me lança une invitation à rentrer, tout en recommençant à faire le pitre. Je laissai échapper un rire amusé face à son bisou volant, et laissa échapper un soupir de soulagement. Toujours aussi fidèle à lui-même. Il ne semblait pas avoir perdu ce côté si particulier de sa personnalité. Au moins je n’aurai pas à chercher un motel pour y passer la nuit. J’ouvris la portière et y rentra, posant mon sac sur mes cuisses et m’attachant. Bizarrement le « poussin » ne m’avait pas manqué plus que ça ! Dis-je tout en rigolant. En tout cas tu m’évites de passer une nouvelle nuit dans un motel « moins 4 étoiles ».
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MessageSujet: Re: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptyDim 19 Fév 2012 - 12:35

    Luka sait combien je ne suis pas prêt pour le mariage, déjà avoir une relation stable, c’est peu évident pour moi, le vrai coureur de jupons qui est réputé pour ne pas être fidèle. Pourtant, je veux m’engager, je veux vivre comme une personne normale après tout ce que l’on a enduré, je veux me reposer et pouvoir finir ma vie comme je le veux, en paix. Pourtant, je sais que nous sommes loin de cette réalité, surtout moi qui, n’arrive pas à me calmer pour le moment de plus, l’alcool n’est vraiment pas le meilleur remède pour y remédier et, malheureusement, je noie mes soucis et mes peines dans cette merde. Je souris à ce qu’il me dit, finalement alors, je m’en suis plutôt bien sorti. Je suis content de le retrouver plus ou moins clean, et pas complètement torché, comme il avait peur de me retrouver ainsi. Je ris un peu à son coup de poing, ça faisait longtemps, ça me manquait. C’est tellement parfait que j’ai l’impression d’être dans un rêve et je ne souhaite pas me réveiller car en général, le retour à la réalité fait bien mal. « Kat’ m’a dit qu’elle est revenu plus ou moins pour me retrouver. Je ne pensais pas la revoir également, j’étais assez surpris d’ailleurs, jamais je n’aurais cru qu’elle aurait quitté la Russie pour me voir, pour me retrouver et que l’on reprend où on s’était arrêté. Je n’en ai aucune idée, je pense que oui et puis, qui peut oublier un « morveux » pareil ? » Je secoue la tête, souriant amusé. C’est vrai que, une fois que l’on croise Luka, on s’en souvient toute sa vie, un peu comme moi, sauf que moi je marque plus, ce que je veux dire par là c’est que, étant plus grande gueule, rentre dedans et charmeur, des c*ns comme moi qui ont commis un acte terrible, russe, ça ne court pas dans tous les coins de rues sa. Oui, j’assume, combien je suis mauvais, joueur, briseur de cœurs et tout ce qui s’en suit et j’en suis plus ou moins fier. Ici à L.A je ne recommencerais jamais les mêmes erreurs que j’ai faites en Russie. On va dire que j’ai mûris, je suis devenu plus ou moins intelligent. Bon certes, de pas beaucoup. Je hoche la tête quand il me parle de Franz puis je souris un peu, baisssant mes yeux. « Oui et, d’ailleurs, je t’en remercie. Je ne te remercierais jamais assez pour tout ce que tu as fait et fait pour moi. » Je termine ma bière puis je me lève, lui faisant signe de me suivre, titubant un peu, ayant la tête qui tourne puis je l’attends et une fois dehors, je m’en grille une avant de me diriger vers la voiture. Je suis rassuré par ses dires. Au moins, il n’est pas parti à contrecœur, contre son gré simplement pour être à mes côtés et me rendre heureux. Je n’ai jamais été un égoïste, je ne pense qu’à ma petite personne simplement avec mes conquêtes sinon, c’est tout. J’ai toujours pensé à son bien être qui passait avant le mien et d’ailleurs, il en est toujours ainsi. « Au moins, dans cette triste vie, on a une place dans l’histoire de la Russie..certes peut-être pas importante, mais c’est déjà sa. Et puis, ici tout le monde ou presque me connaît déjà..oh bien sûr je parle au niveau de la gente féminine ! » Je lui fais un clin d’œil et ris de bon cœur quand il me dit qu’il ne regrettera pas les chapka, je veux bien le croire, moi ça ne me manque pas et franchement, je suis bien mieux ici. Il ne fait pas si froid que sa et nous ne sommes pas obligé de porter des doudounes et des chapka, ou même des gants et des bottes parce qu’il faut dire, qu’en Russie sa caille ! En hiver, c’est limite l’apocalypse..plus ou moins. Cela ne m’étonne pas vraiment qu’après mon départ, il y ait eu un mouvement de foules, pleins de rumeurs à mon sujet et au sujet de notre famille. J’ai eu peur de laisser Luka là-bas, seul. Je sais que, de lire, entendre et supporter tout cela à dû être particulièrement très lourd, mais je n’avais pas le choix de m’enfuir et puis, si sa se trouve, je ne serais pas encore de ce monde actuellement, disons que la mafia russe aime bien dégager les morveux, les détritus de la société disons. Je termine ma cigarette puis je l’invite à rentrer, chose que je fis bien vite, refermant la porte après lui avoir lancé une bêtise, c’était trop tentant et de plus, c’est le seul qui me suit quand je pars en « vril » comme maintenant. Je démarre une fois qu’il fut entré puis je roule jusqu’à l’appartement. « Tu aurais voulu que je t’appelle mon lapin, peut-être ? Mais te connaissant, tu es moins pervers que moi…enfin, tu vois ce que je veux dire ? » Bon, j’aurais pu prendre l’exemple des bonobos mais bon, je n’en suis pas à ce stade là au point de coucher avec mon frère pour me faire pardonner d’une bêtise que j’ai faite. Je souris un peu et tourne la tête vers lui. « Installe-toi à la maison alors et si tu veux, tu pourras partir une fois que tu auras de quoi pouvoir faire ta vie. » Il peut rester autant de temps qu’il voudra mais je le comprends, si un jour il me dit qu’il s’en va pour vivre avec sûrement sa future petite amie puis même voir plus, je ne le retiendrais pas même si, sa sera dur pour moi de partager mon petit frère. J’ai toujours eue cet angoisse, qu’un jour on fasse notre vie chacun de notre côté, que l’on perd ce lien si fort, que l’on se voit une fois tous les deux mois moi, je ne veux pas de sa. Mon petit frère, il est autant important que tout le reste, même voir plus et à choisir entre ma petite amie et lui, je n’hésiterais pas, ce sera lui. Je me gare une fois que nous sommes arrivé puis je sors et ferme la porte derrière moi, avançant vers l’entrée. Je monte les deux étages puis j’ouvre la porte de mon appartement avant d’entrer et de laisser Luka en faire de même, refermant la porte derrière lui puis, j’enlève mes chaussures, et retire ma veste. « Bon, c’est petit, hein. Si tu veux je te prête mon lit pour ce soir et demain on ira acheter ce qu’il faut. Le canapé ne me dérange pas…ou bien, tu peux dormir avec moi MAIS, t’évites de ronfler. »
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MessageSujet: Re: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptyDim 19 Fév 2012 - 18:20

    J’écoutai attentivement l’explication que me donnait mon frère sur l’arrivée inattendue de Katarina à Los Angeles. Je me demandai alors quelle était la venue qui l’avait le plus surpris : la sienne ou la mienne ? En tout les cas la nouvelle vie de Lyov semblait être remplie de surprise, avec tous ces « fantômes » qui revenaient pour le retrouver. Comme je m’y étais attendu, il m’accueillait à bras ouverts et c’était rassurant. Bien que cela ne soit pas dans ses habitudes, il aurait très bien pu m’oublier au bout de deux ans non ? Toutes les épreuves et ce changement de pays auraient pu lui monter à la tête, et il aurait décidé de tirer un trait définitif sur le passé. Heureusement ce n’était pas le cas. Avec ses retrouvailles j’étais impatient de savoir comment notre relation évoluerait désormais. Bien que nous étions toujours aussi proche l’un de l’autre, nous avons chacun grandit et mûrit, séparément, chacun de notre côté, à des millions de kilomètres de distance. Des séquelles apparaitraient-elles au bout d’un certain moment ? Pour le moment notre relation était la seule chose sur laquelle je pouvais miser. Je n’avais présentement ni job, ni ami en dehors d’une connaissance que j’espérai revoir bientôt. D’ailleurs il me faudrait un moment avant d’en parler à mon aîné. Comment réagirait-il en sachant que j’avais trouvé un moyen d’être en contact avec un médecin des Etats-Unis mais que je ne l’avais jamais joint lui ? Pour ma défense, ce n’est pas si facile de trouver une adresse mail spécifique. Et pour le peu que j’avais accès à Internet à mon boulot ou dans quelques cybercafés, je n’avais pas prit la peine de m’inscrire sur les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter par exemple. Cependant, je craignais tout de même qu’il ne parvienne à trouver une faille dans ma défense, et pour le moment je n’étais pas prêt à subir cela. Je voulais juste qu’on nous nous entendions bien le maximum de temps possible.
    Pour en revenir au même présent, je lui fis un sourire lorsqu’il posa sa question. A croire que j’étais aussi inoubliable que ça ! Lui en tout cas semblait l’être avec toutes ces personnes qui débarquaient droit de Russie rien que pour le revoir ! Bref, je repris alors la parole pour répondre à ses dires. Et malgré ça tu n’as toujours pas la grosse tête ? Une fille est venue ici, à traverser le monde rien que pour ta gueule. Tu réalises mec ? C’est pas rien ! J’eu un petit rire, finalement Lyov n’était pas si malchanceux que ça dans sa vie. Et puis… Je ne suis pas aussi mémorable que ça ! Je lui fis un nouveau rire et la conversation continua de plus belle. En tout les cas, si je marquai certains esprits, ce n’était clairement pas pour les mêmes raisons que mon aîné. Lui était connu pour son franc parlé, son sale caractère, sa violence et son goût pour les femmes. Moi à part le plus doux et le plus cultivé des deux, qu’étais-je ? Bref, avant de partir dans une longue dépression, on aborda sa fille que j’avais réussis à envoyer ici, en Amérique, quelques temps auparavant. C’est alors qu’il se mit à me remercier pour mon acte. Je n’en avais pas besoin à vrai dire. Je trouvai cela parfaitement normal. Nous étions une famille non ? Nous sommes donc censé nous épauler jusqu’au bout. Evidemment l’idée m’était passé par la tête de tenter de m’occuper moi-même de l’enfant, mais vu mon âge et mon peu d’expérience dans la paternité, je m’étais dis que cela était une très mauvaise idée. J’aurai pu aussi la confier à quelqu’un, un orphelinat ou quelque chose, mais cela me faisait trop de peine de faire cela. J’avais donc trimé pendant un long moment, jonglant entre plusieurs jobs pour avoir de quoi la faire rejoindre son père. Et j’en étais heureux. Sincèrement ! Je n’attendais rien en retour. Et j’espérais que Lyov le savait sans que je n’ai besoin de le préciser à voix haute. Je me mis également debout après lui avoir fait un sourire qui exprimait un « c’est normal » et le suivit jusqu’à la voiture. Une fois que nous eûmes reprit notre discussion à l’extérieur, je lui fis part des raisons pour lesquelles j’avais quitté la Russie. Je devais admettre qu’il avait tout à fait raison. Mais qui veut d’une place comme la notre ? Pas moi en tout cas. Je préfère largement une vie dans l’anonymat dans de telles conditions ! Je rigolai à sa remarque sur la gente féminine. Bizarrement je ne suis pas étonné ! Remarque, je n’aurai pas été surprit que tu le sois également des hommes. Je laissai échapper un nouveau rire. J’aimais laisser planer ce genre de sous-entendus. Voulais-je dire que je le percevais comme « des deux bords », qu’il avait le physique pour, ou tout simplement qu’il aurait pu le faire avec des femmes déjà mariées ou en couple et qui voudrait lui faire la peau ? Je ne donnai aucune autre indication et nous rentrons dans la voiture.
    Alors que nous étions en route pour son appartement, il me fit la remarque sur le lapin. Qu’est-ce qui était pire ? « Lapin » ou « poussin » ? Tous les deux s’équivalaient plus ou moins en vérité ! A son annonce qu’il était plus pervers que moi, je lui répondis enfin. Hum… Tu serais étonné. Je suis sûr que je t’ai fais mordre la poussière ces deux dernières années ! Je lui lançai alors un regard mystérieux avant de rigoler pour la énième fois. Bien entendu ce n’était pas vrai. Pour la simple et bonne raison que je ne percevais pas les femmes comme des objets. Je ne faisais rien sans sentiment. « Fleur bleue » vous vous souvenez ? Pour le reste… J’hésite. Imagines-moi déguisé en lapin. Puis en poussin. Lequel est le plus ridicule d’après toi ? Fier et convaincu de lui avoir imposé une image dans la tête pour le restant de la soirée, je sorti de la voiture pour arriver dans l’appartement après avoir monté une dizaine de marches ou plus. Le bar n’était pas très éloigné d’ici. Ce qui n’était pas plus mal lorsque son frère conduisait sans l’emprise de l’alcool. Je regardai alors la pièce qui s’offrait à moi, tout en restant planté là comme un piquet juste après avoir franchit la porte. L’ambiance était très « Lyovienne ». Plutôt sombre et terne. Cependant quelques indices prouvaient qu’une présence féminine passait dans les lieux. C’était plutôt mignon. Sortant de ma rêvasserie par la voix rauque de mon aîné, je le regardai alors qu’il se relevait d’avoir retiré ses chaussures. Je me baissai donc pour faire de même. Mon but n’était pas de tout dégueulasser tout de même ! Ce qu’il me dit me fit de nouveau rigoler. L’image de nous dans le même lit était plutôt perturbante, même si cela était déjà arrivé quelques fois. Je me souvenais tout particulièrement d’une fameuse nuit alors que je devais avoir dans les environs de huit/neuf ans. Nos parents n’étant pas là, j’avais eu peur de rester seul dans mon coin car, sous l’effet de l’anxiété, tout était accentué. Les bruits, les craquements, etc. Il y avait de l’orage en plus cette nuit-là. Bref, j’avais été voir Lyov pour lui en faire part et il m’avait dans un premier temps envoyé balader. Ne JAMAIS réveillé la bête quand elle dort ! C’est une leçon que j’ai apprise avec les années. Étonnamment, mon visage après sa réponse agressive avait dû l’attendrir car il me laissa venir avec lui avec un soupir. Pour en revenir dans le présent, je lui répondis en souriant : Ou sinon je peux, moi, dormir dans le canapé. Je n’aime pas m’imposer, je ne vais pas changer tes habitudes sous prétexte que je viens d’arriver. Je me débrouillerai t’en fais pas. Alors que je fis quelques pas pour lui tourner le dos pour poser mon sac sur une table, je me retournai et, avec un grand sourire, je lui dis : Et je ne ronfle pas.
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MessageSujet: Re: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptyMar 21 Fév 2012 - 20:32

    Je ris un peu face à ce qu’il me dit. Vraiment, il n’y a pas de quoi avoir la grosse tête, enfin je trouve, il n’y a pas de quoi s’en vanter, je pense. Je crois que je ne réalise pas en effet mais disons que, à mes yeux c’est une évidence je ne sais pas, on est sûrement fait l’un pour l’autre. Je fronce les sourcils à son ‘je ne suis pas aussi mémorable que ça’ eh bien, je ne sais pas ce qu’il lui faut car si, il est mémorable surtout quand il s’y met c’est…wouah, faut s’accrocher quoi bon, c’est pas tous les jours qu’il a son quart d’heure mais quand ça arrive c’est drôle, certes mais presque effrayant enfin, je me suis compris. Mais si on parle niveau comportement, niveau drague oui, bon, ok, JE suis l’homme sur lequel il ne faut pas prendre exemple sur moi car, je suis un vrai goujat, un vrai coureur de jupons et parfois je fais tout pour être insupportable, voir les gens s’emporter, ça me fait triper. Enfin bref, je serais toujours ce petit c*n, cette tête à claque comme on dit. De nous deux, c’est moi le plus violent, le plus rentre dedans et qui cherche le plus les problèmes ou qui règle ces dit problèmes par les poings, j’ai toujours eu peur de me défendre avec les mots de peur qu’on lise en moi à travers eux et puis, c’est tellement facile de trouver mes points faibles, non pas physique mais disons que …si l’on s’en prend à ma famille, à ceux que j’aime je m’en voudrais, encore et encore. Je le regarde limite choqué par ce qu’il dit. Quoi ? Il croit que je suis gay ? Non mais…il sait combien j’aime les femmes ! Bon je n’ai jamais testé les hommes mais disons que je n’imagine pas le faire un jour avec un homme. Rien qu’un baiser ne me dérange pas, mais coucher c’est autre chose. Je secoue la tête puis on finit par arriver à l’appartement. Il me dit une phrase qui m’interpelle. Quoi ? Lui ? Pas possible ! C’est limite s’il n’est pas encore puceau, je suis sûr d’ailleurs qu’il ne l’a jamais fait ! Bon ce n’est pas un crime mais disons que pour moi si, il y a carrément mort d’homme ! Je bouge un peu mon nez mais je ne ferais aucun commentaire, je n’ai pas envie de le vexer même si c’est juste pour l’embêter, il faut me comprendre. Il me dit d’imaginer ensuite avec l’un des costumes, Lapin ou Poussin ? Rien que de me l’imaginer, j’ai peur, c’est horrible, quoique …le lapin, c’est sexy s’il a juste un sous-vêtement avec la queue puis les oreilles, cela pourrait être mignon, mais tout entier, c’est totalement à tomber de rire. Je quitte l’Impala et monte ensuite à l’étage où j’habite avant d’ouvrir la porte, d’entrer et de laissé Luka en faire de même et je referme la porte derrière lui avant de lui dire que c’est petit, mais que cela nous suffit. Je lui dis ensuite que je dormirais sur le canapé et que je lui laisserais mon lit et au ‘pire’, il dort avec moi. « Mais non t’en fait pas va, si vraiment ça m’embêterait je t’aurais laissé de débrouiller seul. Puis t’es mon frère, tu sais bien qu’ici c’est quand même aussi chez toi. » J’ai toujours tout partagé avec lui, pour moi c’est normal, totalement. Je relève les yeux riant un peu, s’il ronfle ?! Bien sûr que si mais, il s’est déjà entendu ? Enfin il ne ronfle pas non plus comme un ours hein, mais disons que parfois c’est perturbant quand on se concentre dessus. Je l’observe, discrètement avant de sourire un peu puis je traine quand même ses affaires jusqu’à ma chambre, l’air de rien avant de revenir pour lui faire visiter histoire qu’il ne cherche pas pendant plusieurs secondes les toilettes, par exemple ! Je reviens ensuite à la cuisine, prenant une bière dans le frigo avant de me tourner vers lui, lui en tendant une. Certes, je suis peut être encore sous l’emprise de l’alcool, mais je vais bien, j’ai les idées encore plus ou moins claire. Je file ensuite m’affaler comme un gros sur mon canapé, glissant mon bras le long de la tête de ce dernier avant d’allumer la télé et de tourner la tête vers Luka. « Reste pas debout. Viens t’asseoir à côté de ton grand frère que t’aime très fort ! » Lui dis-je en faisant un grand sourire, à la colgate total rien que pour l’embêter puis je bois quelques gorgées avant de soupirer un peu, la fatigue me gagnant peu à peu mais je lutte avant de basculer ma tête vers l’arrière. « Tu as déjà fait un peu le tour de Los Angeles ou pas du tout ? Si tu veux, je peux t’emmener faire un tour …pas maintenant hein, demain ou après demain, quand tu as du temps. »
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MessageSujet: Re: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptyJeu 23 Fév 2012 - 16:24

    Mon frère venait juste de me proposer de rester dormir avec lui dans son lit pour la nuit, histoire de nous éviter une nuit inconfortable sur le canapé. Aucun signe de la petite. Mais où pouvait-elle bien être ? Bref, Lyov ré-enchérit et me rappela que grâce à mon statut de frère, sa maison était aussi la mienne. Je lui fis alors un sourire et lui adressa un « merci ». Que pouvais-je dire d’autre ? J’étais voué à perdre de toute manière lorsqu’il sortait la carte « famille » qui se révélait être un alibi en bêton. Après cela, mon interlocuteur disparu quelques instants dans la maison alors que je tournai le dos. Mon sac avait disparu. J’en déduis alors qu’il était tout simplement parti le ranger dans sa chambre, m’obligeant donc à aller y coucher. Le russe avait toujours eut ce côté sacrément têtu qui avait bâti un bout de sa réputation dans notre pays natal. Il n’avait pas changé d’un poil concernant cette caractéristique. Oh et puis, après tout, ce n’était pas dérangeant de passer la nuit dans sa chambre si ça pouvait lui faire plaisir. Lyov semblait désirer passer le plus de temps avec moi, ce qui était compréhensible après une si longue séparation. Quand il revint, il me demanda de le suivre et me fit la visite. Ce n’était pas immense mais largement suffisant. Cela n’avait d’ailleurs rien à voir avec notre maison en Russie qui était vraiment décrépite et dans un sale état. Rapidement, je parvins à me situer chacune des pièces, et nous repartirent dans le salon où mon frère prit deux bières dans le frigo, m’en tendant une que je saisis avec un sourire. Au moins Lyov avait le bénéfice de très bien tenir l’alcool en général. Moi c’était une autre histoire. Heureusement, je n’en était pas au point d’être bourré avec la simple boisson que je tenais dans ma main. A vingt-deux ans cela serait plutôt inquiétant non ? Mon aîné alla ensuite se poser sur le canapé et m’y invita tout en allumant la télévision. A son « je t’aime très fort »et à sa tête dévoilant un énorme sourire façon publicité pour dentifrice, je lâcha un rire et lui dit amusé : C’est cela oui ! S’il y avait bien une chose pour laquelle j’étais toujours gêné, c’étaient les moments où je devais exprimer mes sentiments. Entendre les autres en m’adresser n’était pas mieux, j’avais tendance soit à rougir soit à me renfermer instinctivement sur moi-même. Je ne savais pas réellement ce qui était la cause de cela. Peut-être l’absence de parents depuis que j‘étais très jeune ? Je bu alors une gorgée et mes yeux se posèrent sur l’écran. Lyov reprit alors la parole avant que je n’ai le temps de m’y intéresser. Visiter Los Angeles ? Il n’était pas contre ! A vrai dire il avait déjà un plan pour demain. Bien que celui-ci puisse attendre, il se devait de retrouver son ami américain pour le remercier de ce qu’il avait fait pour lui. Lui apprendre l’anglais, avoir été là pour l’épauler et tout le reste. J’en serai ravi. J’ai passé ma journée dans des rues à te chercher mais elles n’avaient rien de très glorieux. Tu as déjà des idées en tête je parie ? Et ne me parle pas de strip-tease je te vois venir ! lui lançais-je avant qu’il n’ait le temps de répliquer. Je tournai alors ma tête pour le regarder et lâcha un petit rire. Au fond j’étais persuadé qu’il y avait songé en me faisant cette proposition. Du moins cela serait tout à fait son style. Mais pas demain. J’ai déjà quelque chose de prévu. Je n’étais toujours pas décidé à lui révéler l’existence de mon ami, toujours par peur qu’il ne se vexe que je n’eu pas trouver un moyen miracle pour trouver sa propre adresse mail lorsque j’étais en Russie. Bien déterminé à ne pas approfondir davantage le sujet, je pris une direction totalement différente dans notre conversation. Je savais parfaitement qu’il comprendrait que je cherchais à cacher quelque chose, il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. Pas pratique d’ailleurs pour les secrets. D’ailleurs je me demandai… O* est la petite ? Je n’ai vu aucune affaire quand tu m’as fait faire le tour. Elle va bien rassure-moi ? J’affichai alors une mine inquiète sur mon visage. La seule option que je voyais était qu’elle dormait chez la petite amie de Lyov, mais cela me paraissait plutôt étonnant car, comme je l’avais fait remarquer, je n’avais vu aucun jouet traîner. Remarquez, je n’avais pas fouillé dans les placards non plus.
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MessageSujet: Re: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptyLun 27 Fév 2012 - 9:37

    Je suis tout simplement têtu, mais il devrait le savoir à force. J’use du pouvoir des relations familiales sachant qu’il ne peut me dire non après cela puis, j’emmène ensuite ses affaires dans ma chambre, cette fois il n’a pas le choix de plus, je ne vais pas le laissé dormir non plus sur le canapé, sachant qu’il n’est pas très confortable il va se casser le dos et, je n’ai pas envie d’avoir un jeune vieillard à la maison et le trimballer en chaise roulante, ce sera comme si j’avais deux enfants…..que dis-je, trois ! Sachant que mon petit frère, je m’en suis toujours occupé plus ou moins comme s’il était mon fils, à prendre soin de lui, à l’aimer et lui montrer que j’étais là, quoiqu’il arrive. Je lui ai tout donné, absolument tout pour qu’il soit heureux et je continuerais de le faire car, je l’aime. Je reviens ensuite après lui et je lui fais visité histoire qu’il ne se perde pas puis je reviens à la cuisine prenant deux bières, lui en tendant une avant d’ouvrir la mienne puis rapproche le goulot à mes lèvres avant de boire, quel accroc je fais. Je me pose par la suite, sur le canapé, comme un gros tas mais disons que je suis fatigué et l’alcool n’aide en rien, cela m’a complètement achevé, totalement. Je l’invite à venir à mes côtés tout en allumant la télé puis, je lui dis que je l’aime, très fort avec un grand sourire, de toutes mes dents sauf qu’il ne me croit pas. Oh eh bien, tant pis pour lui ! Pour une fois que je lui disais, que je faisais presque une déclaration, car ce n’est pas tous les jours que je lui dis –surtout quand on ne s’est pas vu depuis plus d’un an ou deux environ. Même s’il ne me le dit pas, même si l’on ne se le dit pas on sait très bien à quel point on tient à chacun, à quel point on s’aime. On montre notre amour fraternel à notre façon, et c’est ce qui compte car les attentions sont parfois plus fort que les mots, ils marquent plus. Je lui demande alors s’il veut visiter Los Angeles avec moi, bon pas dans l’immédiat car j’avoue être totalement achevé. J’ouvre la bouche à ce qu’il me dit avant de laisser un gros blanc, une histoire de trente secondes le temps que l’information fasse tout le tour. « Disons que…je n’y avais pas pensé mais pour le coup, on ira, mauvaise langue. » Je suis pervers certes, mais quand même, il faut pas pousser mémé dans les orties, j’ai des limites et puis disons que maintenant que Kat est plus ou moins entrée dans ma vie, je me limite et j’essaye de ne plus jouer au con, même si c’est dur, je n’ai plus jamais su resté fidèle. Il me dit que demain il est déjà prit. Vu la tronche qu’il tire, c’est plus ou moins important, et il me cache quelque chose, sa ne sent pas très bon, soit pour lui ou soit pour moi mais je n’ai pas envie de me prendre la tête avec lui, pas maintenant, peut-être demain avant qu’il ne parte histoire de l’énerver comme il faut, lui autant que moi. Je hausse simplement les épaules n’insistant pas, mais mon silence en dit long et puis ce qu’il me dit confirme mes doutes oui, il a bien quelque chose à me cacher. Je me redresse, tant pis, cela ne peut pas attendre demain. « Tu es très bête, tu sais. Tu as quelque chose à me dire ? Je suis assis, tu peux tout me dire. » Dis-je en étant très calme mais à la fois impatient, mon rythme cardiaque s’étant accélérer quelque peu, stressé me demandant bien ce qu’il a bien pu encore faire ou ce qu’il me cache c’est un peu trop « gros » je n’en sais rien. « Je t’ai montré la chambre de Franzizka. Certes, ce n’est pas vraiment une chambre de petite fille mais je fais comme je peux. Si tu aurais prêter attention, il y a des livres ou bien encore des jouets. » Je devrais me taire, à remuer le couteau dans la plaie mais bon, c’est dans ma nature, d’être aussi insistant, aussi dérangeant et directe, ne tournant pas autour du pot. Je me remets correctement dans le canapé, croisant mes bras buvant ensuite ma bière avant de secouer la tête. « Non finalement, je ne préfère rien savoir, je n’ai pas envie de m’énerver avec toi, pas aujourd’hui. »
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MessageSujet: Re: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptySam 3 Mar 2012 - 17:41

    Nous étions toujours assis sur le canapé face à la télévision lorsque le sujet du « je suis occupé demain » pointa le bout de son nez. Je n’avais pas prit la peine de reprendre la conversation sur le club de strip-tease, je m’étais contenté d’un sourire et d’un petit rire. D’un coup il se redressa pour m’annoncer que j’étais très bête et que je devrai tout lui dire. Ce n’était pas vraiment quelque chose d’atroce ou quoi que ce soit que je lui cachais ! Juste quelque chose dont je n’étais pas sûr de connaître sa réaction, bien que je ne pense pas qu’il s’énerverait ou quoi que ce soit. Mais bon… On peut toujours douter non ? Lyov vint ensuite à répondre au sujet de sa fille, en ripostant que je n’avais pas dû être très attentif sur le moment pour ne pas remarquer les jouets et les bouquins. Peut-être n’avait-il pas tort après tout, mais ça expliquait encore moins l’absence de Franzizka. Voyant qu’il n’était pas d’humeur à ce que je l’interroge de nouveau sur elle, je préférai me taire et l’observa s’enfoncer de nouveau dans le canapé. S’énerver avec lui ? C’était exactement ce qu’il se passait si son frère ne l’avait pas remarqué ! Je poussai alors un soupir et me pencha un peu, mes deux mains tenant ma bière. Je regardai droit devant moi, et me décidai alors à lui révéler pourquoi je n’étais pas disponible le lendemain. Après tout autant crever l’abcès, cela finirait par se savoir un jour ou l’autre ! Non il n’y a pas de quoi s’énerver c’est juste que… Pour une fois je n’arrive pas à planifier ta réaction et… C’est assez terrifiant d’une certaine manière. Bref je… Si demain je ne suis pas disponible, c’est juste car j’ai prévu de rechercher un de mes amis qui habite ici. On s’est rencontré en Russie, et depuis on s’est parlé… via Internet. Je lui jetai alors un coup d’œil rapide. Allait-il chercher à savoir pourquoi je n’avais pas tenté de le contacter par ce biais également ? Comme dit précédemment, c’est évident : il est très dur de trouver une adresse mail spécifique. Après un court instant de silence, je tournai enfin la tête dans sa direction, le regardant droit dans les yeux. J’avais juste peur que tu t’énerves car je ne t’ai jamais contacté… Mes yeux se reposèrent face à moi, sur la télévision qui diffusait toujours un match. L’humeur n’était pas vraiment à suivre le sport pour tout avouer. La réaction de Lyov se faisait attendre, et je devenais de plus en plus nerveux. La situation me rappelait beaucoup de souvenirs de la Russie, les fois où j’avais fait une grosse gaffe et que je ne savais plus où me mettre tellement je me sentais mal à l’aise. Une fois précisément, était lorsque sans le faire exprès, j’avais brisé un objet auquel mon aîné tenait énormément. Il avait fallut qu’il s’en rende compte par lui-même pour que je me décide enfin à me confesser. Ce n’était pas mon fort ce genre d’embrouilles ! Je n’aimais pas la tournure que prenaient les événements. Moi qui avais voulus à tout prix attendre pour lui révéler que j’étais en contact avec un américain, c’était bien loupé ! Je m’éclaircis la gorge et me décidai à boire une nouvelle gorgée de ma bière. Et s’il se révélait être blessé par cela, allait-il me demander de quitter son apparemment ? C’était une fin plutôt impensable, d’ailleurs il risquait même de ne pas s’énervé, mais juste d’être blessé intérieurement. Après tout, peut-être qu’avec plus de recherches je serai parvenu à le retrouver sur le web. Ça y est ? Tu t’es décidé à ne plus me parler ?
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MessageSujet: Re: L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. »   L2 « Can your hear me ? I'm calling, calling for you. » EmptyMer 14 Mar 2012 - 21:33

    J’aborde le sujet de ce qu’il compte faire demain, certes j’y vais un peu (beaucoup) directement mais je suis comme ça, il le sait de plus, il ne sait pas me mentir. Il croyait que j’avais perdu la main ? Il se trompe. Je le suis alors du regard quand il se penche, sa bière à la main mais moi je ne bouge pas, me contentant simplement de le fixer, légèrement impatient. Je n’ai plus envie de le savoir, je n’ai pas envie de le savoir mais trop tard, il prend la parole. Je l’écoute attentivement, ayant peur de ce qu’il va dire avant de me déclarer qu’il a rencontré un de ses amis, de là Russie jusqu’ici, via internet en plus. Je serre lentement les dents détournant bien vite le regard quand il pose le sien sur moi mais je ne le sens plus. Je ne sais quoi lui dire, je n’ai pas envie de m’énerver après lui, pas maintenant, pas tout de suite. Je me masse les tempes avant de tourner le regard en sa direction, m’avouant qu’il avait peur que je m’emporte car, justement il ne m’a jamais contacté. Je ne lâche pas son regard, laissant mes dents serrés, ma mâchoire son contractant, cette contraction apparaissant nettement. Il détourne vite le regard, je préfère ça, il sait combien je déteste qu’il soutienne mon regard. J’ignore pourquoi mais c’est comme ça depuis toujours. Je reste silencieux, mais qui dit silencieux ne dit pas forcément que je m’en fiche c’est juste que je prends sur moi, je ravale ma colère voyant bien son mal aise. Lui autant que moi, nous aimons nous prendre la tête car en général, c’est plutôt « violent » avec les mots doux qui suivent mais là, je n’ai pas envie. Je n’ai pas envie de reprendre ces mauvaises manières ou habitudes. Pas maintenant non. Je suis tout de même blessé oui, au fin fond de moi mais je le suis déjà tellement que cette douleur vient s’ajouter à une autre que dont je ne ressens plus les effets, cette souffrance. J’ai reçu tellement de claques dans ma vie, quand mes parents sont morts, quand j’ai du quitter Luka, quand j’ai violé cette femme, quand j’ai su pour Franz’ …je n’ai rien demandé, Dieu ne doit pas être de mon côté ou ne doit pas me porter dans son cœur. Je bois ma bière rapidement, d’une seule traite puis il reprend la parole après un long silence assez pesant je dois dire. « Tu veux que je te dise quoi ? Youhou j’suis content ? Non, désolé le cœur n’y est pas. » Je secoue la tête lâchant un long soupire avant de déposer le cadavre de bouteille de la bière avant de me remettre dans la même position qu’avant. J’ai une boule qui s’est formé dans ma gorge. Je m’en veux, d’être comme ça, aussi impulsif et méchant quand ça ne me plait pas mais disons que moi j’ai tout fait pour le joindre, rien qu’une fois dans le mois et lui, il pouvait mais …rien. Je glisse mes doigts dans mes cheveux, on va faire comme si de rien était hein. Je lui tapote gentiment son épaule. « Et puis, pourquoi se prendre la tête pour « ça », tu peux me le dire ? » Je lui adresse un petit sourire avant de me lever et de prendre la bouteille, vide pour aller la jeter à la poubelle, me craquant les cervicales. Je me dirige ensuite vers la salle de bain pour aller prendre une rapide douche, m’apaisant peu à peu, me vidant la tête, ne pensant à rien.
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