« Et à chaque fois que tu me vois je suis déchiré et je roule… »

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« Et à chaque fois que tu me vois je suis déchiré et je roule… »

Il faisait froid, et la seule manière dont j’aurai pu me réchauffer, c’était en fumant ou en buvant… Comme d’habitude. Comme toujours. J’étais parti de l’appartement suite à une embrouille, et j’étais bien trop fier pour rentrer à la maison. Malgré le froid. Alors j’errai dans les rues depuis 22h, tant pis si je me retrouvai destiné à dormir dehors. J’avais bu trois bières depuis 19h, rien de bien méchant, mais si je m’étais emporté contre mon colocataire c’est bien parce que j’étais sur les nerfs : J’ai pas fumé de la journée. Là, je suis bien content d’avoir tout mon nécessaire sur moi. Il fait nuit, quasiment personne dans cette petite rue… Un banc s’y trouve. Je me pose dessus en tailleur et commence à me rouler un joint, pas du tout gêné par la pénombre. J’en ai tellement rêvé de celui là que je sens que je vais le savourer. Mais alors que j’allume mon briquet pour brûler un peu, je sens une présence, pas très loin de là. Je lève le regard et entrevois une silhouette. Fine, élégante, brune… Son regard perçant sur moi m’indique qu’il n’est pas une femme. Depuis quand me regarde·il ? Du moins, regarde·il ce que je viens de rouler… Il est un peu plus loin, néanmoins je lui tend mon joint pour voir si c’est bien ça dont il a envie. Si j’peux faire profiter et pas passer la soirée seul hein, je prend.

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J’ai dérouillé quand ils m’ont chopé, tabassé encore heureux pas de viole se genre de mec de se tape pas les putes dans mon genre, pas d’attributs. Cela dit je n’ai pas échappée à l’hôpital, avec mes côtes cassés et le fait de m’être fait défoncer le portrait… Pas le choix. Je suis sortit pratiquement 2 mois plus tard parce que j’étais dans un sale état m’obligeant a faire une sorte de cure de désintoxication, alimentation… Je crois que tout est passé. Cependant, avec moi il ne fallait vraiment pas s’attendre a des miracles, après 2 mois d’abstinence j’ai très vite re-sombrer ne voyant pas du tout l’intérêt d’être sobre.

J’aurai du retourner au centre pour faire acte de présence, mais j’ai filé au hangar pour me shooter. Je l’ai sentit passé, première seringue j’étais déjà complètement Ko, déjà qu’en temps normal je suis inoffensif, mais la s’était encore pire et j’ai eu l’intelligence de sortir pour me promener. La nuit tombait, main dans les poches je titubais dans la rue en voyant presque double. Petit effet avant de planer complètement, devant une ruelle un point orange brillant attira mon attention. J’étais comme hypnotisé par cette lumière et quand elle se rapprocha de moi, je me sentis comme obligé d’aller vers elle, tombant nez a nez avec une personne.

Merci
Le mélange n’était pas bon, mais la je ne refuse pas l’appelle d’un bon pétard, je tire une bouffée de cow-boy manquant de peu de m’étouffer. Je garde tout dans mes poumons pour goûter, savourer et je recrache la fumée en rigolant.
Petit joueur, c’est l’apéro c’est ça ? Je m’assois a coté de toi avant de tirer a nouveau dessus et te le rendre en toussant, je n'ai plus l'habitude. Ton pilon ne me dit rien, on se connaît ? Oui je reconnais certaines personne grâce à la fumette qui ont un goût particulier, une digne marque de fabrique.

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Depuis que je suis arrivé à Los Angeles, les choses se sont un peu calmées. Je ne suis plus entouré que par des toxicos, je ne fais plus la fête tous les soirs même quand je ne suis pas remis de ma dernière cuite. Oui, c’est plus calme ici. Je dois me défoncer avec deux·trois personnes max, même si j’ai pas besoin d’être accompagné pour me faire planer à vrai dire. Toutefois, une présence ne serait pas de refus. Je me répète, mais je n’aime pas forcément être seul… L’humain me fait peur mais j’ai besoin de sa présence. Ou d’un instrument à côté de moi. Ca, c’est une présence qui ne me fait nullement peur et dont je suis content. Bref. Je trouve encore le moyen de m’emmêler l’esprit avec un tas d’idées, des tonnes de réflexions et… Et passons, bientôt je n’arriverai même plus à penser. Cette pensée me fait sourire. Alors que l’homme s’approche de moi, prend ce qui se trouve entre mes mains et me remercie. J’hoche doucement la tête. Je le regarde tirer une latte, me frotte les mains en riant doucement à sa remarque. Je récupère mon joint et le regarde attentivement, souriant. « Ca mec, c’est même pas mon apéro… » J’ai toute la panoplie dans le perf que j’ai sur le dos. Je tire à mon tour une bonne bouffée de ce petit poison, ferme les yeux et recrache doucement la fumée. C’est ma première de la journée, je savoure. Le garçon s’assoit ensuite à côté de moi, et je souris une nouvelle fois à sa remarque. Je tire à nouveau sur le pétard. « Je me souviendrai de ta belle gueule si on se connaissait. »

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J’ai envie de rigoler, ça va ce n’est pas encore trop corsé attend que je récupère mon matériel et je vais t’en faire un mon loulou dont tu te souviendra toujours. Mais pas maintenant, la faut que j’y aille doucement l’histoire de m’habituer à cet état de « transe » et si je tire trop sur la corde elle va péter et je vais crever. Ma tête se tourne vers toi en te regardant de haut en bas, similaire mais tellement différent, tu es blond, je suis brun, tu es blanc, moi légèrement bronzé, mais on a déjà 2 points en commun. Androgyne et en plus droguer, je crois que l’on pourrai aller très loin ensemble. Je lève la tête vers le ciel attiré par pleins de petites lumières on dirait de jolies paillettes, l’impression d’être un petit enfant qui s’extasie devant pas grand-chose. Je t’écoute sans vraiment t’écouter, jusqu’à ce que tu me dises me fasse écarquiller les yeux.

Je… heuuu… Je rougis d’un coup d’un seul, c’est embarrassant. Ca a le mérite d’être claire, très cash…merci. Je joue nerveusement avec mes doigts en posant ma tête sur ton épaule et j’éclate de rire mordillant l’ongle de mon pouce. Je m’appelle Angel et toi ? Je sanglote contre toi l’un des nombreux effets quand je me pique et que je fais des mélanges.

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Je détaille un peu plus le jeune homme, maintenant assis à côté de moi. Je me fiche de paraître impoli ou autre, j'ai toujours besoin de bien voir à qui j'ai à faire. Puis, quand la personne face à moi est tout à fait charmante, je vois pas pourquoi je me priverai de la regarder; Et ce garçon est vraiment très beau. Avec ses beaux cheveux bruns, ses yeux noircis par le maquillage, sa peau nette et légèrement bronzée, ce regard. La clarté de la lune lui donne un petit quelque chose en plus, à moins que ce soit tout bonnement le joint qui commence à me rendre tout fou devant tout ce que je vois. Il sent peut-être mon regard insistant sur lui, mais qu'importe. Pour le moment il semble contempler les étoiles, fasciné certainement par celles-ci. Je souris et tire encore un peu sur mon joint. Je fronce les sourcils en sentant que je tombe sur une boulette, là c'était un peu fort. Je tire une dernière latte, garde tout en moi pendant une dizaine de secondes tout en fermant les yeux. Au son de la voix du jeune brun, j'ouvre les yeux et expire ma fumée dans un sourire. Il a un peu rougi, c'est mignon. Je passe une main dans ses cheveux, les caresse, puis me retire. « Je prendrai pas de baguettes pour te parler mec. Me remercie pas, je t'ai pas fait de compliment, juste un constat. » Je le vois ensuite jouer avec ses doigts, puis il pose sa tête contre mon épaule. J'esquisse un petit sourire. Angel ? Tient. C'est drôle, un gars comme ça qui s'appelle Angel... Je hausse les épaules. « C'est beau, Angel. Ca donne quelque chose de très poétique à... » Je ris un peu. « Oui bon en fait je sais pas comment terminer ma phrase là. Moi c'est Callixte. » Un prénom de pape, haha... Mon deuxième prénom ? Aaron. Frère de Moïse. Prophète. On peut pas vraiment dire que je porte bien mes prénoms. Bref. Je sens Angel sangloter. Je fronçe les sourcils; effet de la drogue ou froid ? « T'as froid ou bien... ? »

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C’est vrai que des baguettes jamais personne n’en a pris
avec moi, on m’a toujours dit les choses franchement. De belles choses, comme
de très vilaine et en passant au de la de la parole on ne m’a jamais laisser
faire non plus ce que je voulais, que cela soit faits ou gestes o n’y a jamais
été avec le dos de la cuillère ni de main morte. De temps en temps ça fait du
bien de changer, ces derniers temps j’étais plus considéré comme une chose, un
objet que l’on rabaissait pour le plaisir. Digne dicton « soit beau et
tait toi » et pour la première fois depuis longtemps on me dit un truc
gentil, un compliment, je ne suis pas un goujat, je l’apprécie à sa juste valeur.
Je ne peux m’empêcher de me crisper quand je sens ta main passer dans mes
cheveux, un compliment, une caresse, tu deviens un peu familier.

Arrête je vais bientôt croire que tu me dragues et que tu as
de la suite dans les idées.

Je t’arrache presque ton pilon des mains pour en prendre une
bouffée, je tire dessus avant de le regarder, l’impression de ne rien sentir.
Je prends une nouvelle inspiration et je finis par tousser en te rendant ton
jouet.

Poétique ? Tu trouves. Je continue de tousser. Je ne
sais pas trop quoi te dire, alors merci. J’incline poliment la tête
reconnaissant. Tu as un prénom étrange, enfin je dirais or du commun. J’avale
ma salive en me mordant la lèvre inférieure. Un mélange des 2, j’ai froid et je
crois que ton joint m’a rendu malade. JE rigole, ironie du sort, malade à cause
de la fumette et j’essaye de me relever, mais je m’écrase au sol la tête qui
tourne. Tu me porterais dit ? Je ne pense pas être en état de marcher

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Si y'a bien un truc que j'ai compris quand j'habitais encore en Nouvelle-Orléans, c'était d'être franc. On pouvait être vulgaire, décevoir voire dégoûter les autres, tout se faisait avec honneur et franchise. Avec les années, on donnait l'impression que l'honneur était bafoué mais en réalité chacun était responsable de sa merde. Je me démonte la gueule, très bien, je fais honte à mes proches ? Tant pis. Mais quiconque aurait osé commettre un quelconque affront vis-à-vis de ma famille, croyez bien qu'il s'en prenait plein la figure. L'honneur, moi j'peux l'insulter, vous, vous n'êtes personne pour le faire. Quant à la franchise, c'est une règle d'or. Même si ça semble parfois déplacé, toujours dire ce qu'on pense. Les choses doivent être dites honnêtement et clairement, au risque d'en subir les frais plus tard. En y réfléchissant bien, c'est peut-être pas la meilleure chose à faire... Mais voilà, c'est la Nouvelle-Orléans. Quand je lui passe la main dans les cheveux, le jeune homme se crispe et me fait une remarque qui... M'amuse, en vrai. Je le regarde et hausse les épaules, voulant lui faire comprendre qu'il peut bien penser ce qu'il veut, ça le regarde. Il m'arrache ensuite ce qu'il me reste dans les mains. Je souris tout en serrant les dents. Puis je regarde le ciel et pose une de mes jambes à terre; la position tailleur commence à me démanger. « Bah, les androgynes m'intéressent pas trop donc à la limite... » Je lui jette à nouveau un regard, tandis qu'il se met à tousser. Je souris à nouveau. « Je t'ai déjà dis de ne pas dire merci. » Quand il s'exprime sur mon prénom, j'hausse les sourcils et hoche la tête. Callixte...Or du commun, c'est vrai. Le dernier mec à porter ce nom doit être mort il y a des siècles. Je fais alors une moue et fronce les sourcils, un joint qui rendrait malade comme ça... Le mélange était peut-être pas fameux mais tout de même. Angel se relève pour très vite tomber au sol. Je sursaute, ne m'attendant pas à ça. Je pose ma deuxième jambe au sol, me lève et ris doucement. Je soupire ensuite. « Ahh, mon pauvre, tu as l'air aussi fragile qu'une poupée en porcelaine. » Je me baisse légèrement pour l'aider à se relever et le soulève, le portant dans mes bras. « Où est-ce que tu voulais aller, hein ? »

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Je te regarde un sourire aux lèvres. Ca tombe bien les blonds platine non plus. Visage d’ange, sourire que très légèrement moqueur, il me fallait répondre, même si ça fait plus gamin qu’autre chose. On plait ou on plait pas, il y a bien longtemps… En faite je n’ai jamais fait attention a cela, que je ne pense plus a ce genre de chose. Je te regarde de haut en bas, fille, garçon, transe, androgyne qu’importe pour moi ils ont tous le même goût. Je fronce légèrement les sourcils en acquiescant de la tête et je n’ajoute rien de plus. Je ne sais pas trop quoi dire, alors je préfère me taire et tenter me lever. Mauvaise décision et je me laisse faiblement retomber au sol, non je n’arriverai pas a marché tout seul. Les médecins m’avaient prévenu, mais je suis têtu et je ne fais rien de bien en ce qui concerne ma santé. Du coup je te demande de me porter, en tout bien tout honneur évidemment et chose que tu fais gentiment.

En faite j’ai mentis, je n’ai rien contre les blonds platines

J’allais enrouler mes mains autour de ton cou, mais ta phrase bizarrement me touche. En règle générale j’aime être traité comme une chose sans défense, passé pour un faible, mais la… Ca me touche plus que d’habitude. JE gigote pour descendre et je m’empresse de m’appuyer contre le mur jambes flageolantes en fronçant les sourcils.
Sauf que je n’en suis pas une.
Je pose une main sur mon cœur en me penchant légèrement vers l’avant le souffle court, les yeux brillant et après une profonde inspiration, je me redresse.
Je te paie un verre ? Y’a un bar a quelques rues qui vend de l’absinthe
Prenant appuie sur le mur, je croise les bras sur mon torse en te regardant.
Si on me voit porté par une blonde la ou je réside, non seulement on va me poser pleins de questions, mais ça va ternir ma réputation.
(Pense : quelle réputation ? depuis quand j’en ai une ?)
Je me gratte la tête en me redressant, mais je suis de nouveau chancelant, bras sur le côté j’essaye tant bien que mal de me stabiliser.

La terre tourne, je n’arrive pas à tenir droit… Puis je pince mes lèvres. Pourquoi tu as sombré dedans toi ? Chacun a son histoire et bizarrement elle est toujours secrète, longue et compliqué. Et de par ton physique, tu n’as jamais eu de problèmes ? Tu fais encore plus fille que moi et moi je n’ai pas été épargné, d’où le fait que je ne me suis jamais battu.

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"Intéressant.."

"Dommage; c'est beau la porcelaine"

"Angel, ça va ?"

"C'est si gentiment proposé, comment refuser ?"

"J'considère pas avoir sombré tu sais. Y'a rien qui m'a poussé à ça, c'est moi qui l'ai choisi. J'aime ça, j'avais pas besoin d'aller mal pour goûter à toutes ces merdes qui me plaisent tant."

"Pas vraiment. Tu sais, là où je vivais, en Nouvelle Orléans, on m'a toujours appris à me battre. Je peux paraître faible mais crois moi, je sais me faire respecter... Puis, contrairement à certains androgynes qui eux font femme quoi qu'il arrive, moi, démaquillé, habillé en jean et avec un marcel, je fais vraiment mec malgré les cheveux longs quoi. Après, quand je porte des escarpins, des robes, que je me maquille comme pas possible... En général, je dis à ceux qui ne me connaissent pas que je suis une fille. Ca passe tout seul. J'préfère ça aux conflits, parce que je ne me considère pas vraiment... Homme en fait. On va dire que j'suis unisexe. On va dire ça..."

"Et toi alors, comment se fait-il que tu en sois là ? Ta belle gueule a du t'attirer des problèmes, non ?"

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Je te regarde yeux écarquillé, une expression un peu perdu et les pommettes quelques peux rosies. Mon cœur mon bat aux tempes et raisonne, ton regard, l’expression de ton visage… qu’est ce qui est intéressant ? Je baisse la tête, en quoi le fait que j’aime les blonds soit intéressant ? Obliger de me racler la gorge gênée en te jetant un petit regard sourcils légèrement froncé et bouche entrouverte.
Tu aimes ce qui se casse facilement ? Où tu aimes juste collectionner ?
Je chasse ta main en donnant un coup d’un revers de la mienne en palissant d’un coup, les lèvres commençant à bleuir a cause de la température et du fait que je sois pauvrement couvert. Geste que je regrette amèrement, depuis quand j’ai une fierté ? Je secoue la tête le regard vitreux et vide de tout sentiment, pensif.
Pardon…
On va dire que le verre c’est pour me faire pardonner par ce geste que je n’aurai pas du avoir. J’acquiesce de la tête un sourire aux lèvres quand tu acceptes ma demande et bras croisés je regarde sur le côté.

Obligé de rougir encore plus, petit coup de chaud en sentant ton regard sur moi, je ferme les yeux plutôt fortement en attendant que ça passe. Raté… Quand j’ouvre les yeux et que je tourne ma tête, tu me regardes toujours, mais cette fois tu te mords la lèvre inférieure.
A quoi tu penses ?
J’eus un petit sursaut quand tu poses tes mains sur mes épaules et je te regarde avec un petit sourire aux lèvres en posant ma main juste sur ta poitrine ou je sens ton cœur battre.
Je n’ai jamais dit que je n’étais pas content, bien au contraire.
Ne pas me lancer dans le tendancieux et bourré de sous entendu, j’aime jouer à ce jeu même si j’arrête pas de perdre et je te tire la langue grimaçant en réponse à ton clin d’œil. JE ne suis pas en état de marcher, même si je veux faire le grand devant toi et tu sembles le remarquer vu que tu viens à mon aide. Je m’agrippe fort à ton bras alors que tu fumes avec l’autre, je prends une profonde inspiration en m’imprégnant de l’odeur qui me fait frissonner.
Hummm je vois.

Ca me fait prendre conscience que ce n’est peut être pas qu’un échappatoire a la souffrance, peut être que certaines personne sombre pour goûter par curiosité ou influence et entre dans le cercle vicieux des accros. Je soupire profondément en restant silencieux jusqu’à ma 2eme question qui te fais un peu plus parler.
Tu es fort, une vraie volonté, chose dont je manque cruellement… Un sourire crispé naît sur mon visage alors que je regarde mes baskets.
Mauvaises fréquentations je dirais et aucune volonté. J’hausse les épaules et je secoue la tête. J’ai arrêté l’école depuis longtemps, je sais lire, écrire avec pleins de fautes, quand aux autres avec qui je zone… Bah… Je me plie a ce qu’ils veulent, j’écoute, exécute et j’obéis, grâce à ça je n’ai jamais eu de problèmes. Donc ma belle gueule plait oui, parce que je ne suis pas chiant.
J’ai toujours baissé les bras, une loque, une merde ce n’est tout ce que je suis et j’ai pas la volonté pour remonter la pente. Je suis presque heureux quand je vois l’enseigne du bar et je te regarde un sourire aux lèvres.
En plus au rez-de-chaussée tu as des sortes de petites salles pour être tranquille.
Comme je suis mineur même si tu n’as pas besoin de le savoir en cas de descente de flic, la sortie de secours est plus facile d’accès.
Merci de m’avoir soutenu jusqu’ici et j’ouvre la porte pour qu’on rentre.

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J'esquisse un sourire quand je vois les yeux d'Angel s'écarquiller, comme ça. Son beau visage rougit un peu, arf, tu es à croquer. Je suis persuadé qu'il a très bien compris à quoi je faisais allusion quand j'ai répliqué suite à l'aveu de son petit mensonge sur nous autres, blonds. Même s'il ne se l'avouera peut-être pas... Haha. Il me pose ensuite une question à laquelle, je l'avoue, ne m'attendait pas trop. Je me mord l'intérieur des joues et lève les yeux au ciel, les sourcils légèrement froncés. "Tout dépend des circonstances... Il m'arrive de juste vouloir être collectionneur de jolies choses, et d'autres fois, j'aime avoir l'impression d'être quelqu'un en protégeant ces beaux objets convoîtés et si fragiles..." Mes réponses m'étonnent moi même. La phrase que je viens de sortir, je crois que je suis même pas conscient de l'avoir vraiment dite. Ou comprise. Les mots sont sortis comme ça, je dois être fatigué. Enfin... Alors que je pose ma main sur l'épaule d'Angel, celui-ci la repousse et mon corps entier se crispe. Je fais une mine un peu déçue et m'écarte légèrement de lui, bon, ça, c'est fait... Il s'excuse, je lui fais un sourire peu convaincu. Tandis que je me remet à le scruter, il ferme les yeux, ne supportant certainement pas de devoir affronter mon regard trop lontemps. "Je pense que tu te maquilles très bien", et bim. C'est tout ce qui sort. Il pose par la suite sa main sur ma poitrine. J'ai un frisson. Je sens mon coeur battre contre sa main. J'inspire un bon coup, puis sourit de plus belle à sa réplique. Bien, je vois que Monsieur est aussi du genre à sous entendre des choses... Intéressant. Encore une fois. Je pense que cela m'amuserait de voir jusqu'où ce petit jeu peut mener, sans pour autant devenir trop sérieux. Nous parlons alors, et Angel me dit que je suis fort, avec une vraie volonté. Je fais une petite moue. "Hm, manque de volonté ? Ca, c'est mauvais". J'en ai pas mal bavé dans la vie. Néanmoins, j'ai toujours su trouver quelque chose à me raccrocher, là dessus au moins, ça allait... La drogue était une chose, mais j'avais la musique aussi. Je remerciais le bon Dieu tous les jours pour cette passion qu'il m'avait donné. J'écoute Angel attentivement, sourcils froncés. "Ha d'accord. Je vois..." Bizarrement, je n'aime pas du tout ça. Je ne chercherais pas à me mêler de ce qui ne me regarde pas, je ne donne pas mon opinion. Mais c'est dommage que... Oh, bref. Nous arrivons enfin au bar. Je souris à Angel, que je laisse entrer en premier.

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(tu es motivé aujourd'hui XD)

dj: Même si je parle de choses et d’autre je n’en reste pas moins pensif sur la phrase que tu as dit précédemment. Tu es complètement différent des gens que je côtoie habituellement et je ne sais pas encore si ça me plait ou si ça m’effraie. Je me demande dans lequel des 2 cas tu me places, pensif, je me mords la lèvre inférieur alors que je fais tant bien que mal la conversation. Je regarde intensément ma main, ton cœur battait si fort contre ma main, je n’aurais sans doute pas dur faire ça. Comment savoir si cela ta dérangé ou pas ? Je te regarde du coin de l’œil en souriant faiblement.
J4ai ce qu’il faut dans mes poches, je pourrai te maquiller
(Pense : poin poin poin poinn, game over… nullité absolue)
Comme pour changer de sujet, je veux en apprendre plus sur toi, mais forcement une conversation n’est jamais a sens unique et les questions s’en retourne a moi.
Oui.. J’hausse les épaules. Je n’aime pas les conflits, alors je fais tout pour les éviter

On entre dans la bâtisse, je demande au barman une bouteille de 50 cl d’absinthe à descendre et je t’emmène avec moi en bas. Je m’assois sur un des canapés proche de toi, mais pas collé non plus et je joue nerveusement avec mes doigts.
Et a ce moment la, tu serais plus protecteur ou collectionneur ?
J'évite soigneusement ton regard, pour ne pas rougir encore plus, alors que notre bouteille et les verres arrivent, des shooters, c’est meilleur. Je t’en sers un et je m’en sers un aussi.
A notre rencontre. Je trinque et je bois cul sec avant de grimacer, c’est après que j’enlève mon manteau et je sors mon crayon, mon eye liner et le fard a paupière. Viens la que je te fasse une beauté.
J’aime boire, mais je ne tiens pas l’alcool et ça me monte que très légèrement à la tête, être bien mais pas bourré c’est ce que je préfère. Je m’assois sur tes genoux et je me redresse pour être au dessus de ta tête dé-bouchonnant mon crayon.
Ne bouge pas, si tu ne veux pas que je crève un œil. Ca serait vraiment dommage de rendre borgne un aussi joli visage.
Ma main tremble, je me ressers un verre l’histoire un peu plus confiance en moi et je me hâte a la tache.
En faite… Ca va être plus long que prévu, j’espère que tu as tout ton temps…

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Je ne sais même pas pourquoi je restes là. Ma tête commence à me faire mal, je crois que je suis fatigué. Mes yeux fermés, j'inspire un peu d'air puis soupire; je reporte ensuite mon attention sur Angel. Ah, voilà pourquoi je reste là. Je souris d'un coin, me mordillant la lèvre inférieure. Il est vraiment très mignon, ce jeune homme. J'avoue que s'il me demandait de passer la nuit avec lui, je ne dirais pas non... Mais ce ne doit pas être son genre. Bah. Quand il pose sa main sur mon coeur, je ressens tout ses battements, et putain, que c'est bon. Avec les années, je me demandais si mon coeur n'avait pas cessé de battre. Parfois, je me posais vraiment la question. J'avais tellement cette impression qu'il était tellement bousillé qu'il ne pouvait plus réagir, tellement glacé, tellement usé, tellement... Saignant. Mon coeur avait-il encore la force de battre ? La volonté ? Je ne savais pas, mais Angel vient de me prouver qu'il était encore un bon battant. Je souris, heureux de cette réflexion. Ta main sur mon coeur ne m'a pas dérangé bel inconnu, elle l'a réchauffé. Je souris, lui montrant toutes mes dents et hochant légèrement la tête sur le côté comme pour le remercier. "Merciiii !" dis-je d'une voix toute mielleuse. Je reprend ensuite un air grâve. "Par contre mec, je te préviens... Si tu me maquilles vraiment bien, j'aurais vraiment l'air d'une femme. Limite, je suis une meuf... Enfin bon, je parle à un androgyne, c'est vrai". A vrai dire, j'en connaissais si peu. Mais moi c'est bien au delà de ça quoi, maquillé je fais pas 'mec qui s'fringue en meuf' mais... FEMME. Bref. Ayant retourné ses questions à Angel, j'écoute attentivement ses réponses.. 'Je me plie à leur volonté.' Ces mots me brûlent la peau. Ils sont moches, ils sont malsains. J'approuve ce que dit Angel d'un mouvement de tête furtif et d'un regard compatissant. Eh oui, les conflits, si on peut les éviter... Je suis le brun qui commande 50cel d'absinthe, tout en allant en bas avec lui, je pense au fait que ça fait un petit moment que je ne me suis pas descendu un p'tit verre d'absinthe. Nous nous asseyons, il prend place à côté de moi. Je retire mon perfecto et le pose soigneusement à côté de moi, me retrouvant en t-shirt noir, ce truc qui fait bien meuf quoi, moulant, qui tombe sur les épaules... Mes cheveux étant attachés, je les détache doucement, passant une main dans ceux-ci pour leur donner un peu de genre. M'enfin. Je note qu'il joue avec ses doigts, certainement une marque de nervosité. Il me pose ensuite une question, une question à laquelle je m'attendais. Ma main posée sur le canapé, je la resserre un peu sur celui-ci et me mord la lèvre inférieure. Il évite mon regard, je ne le lâche pas quant à moi. J'attend quelques secondes avant de ne répondre. "Disons que... L'instinct de protection m'anime en ce moment. Toutefois j'avoue que tu es une belle poupée". Pas que je le prenne comme un objet ou qu'il ne soit qu'une convoitise hein, mais... Avouons, s'il voulait faire parti de ma collection, je ne dirais pas non ! Je regarde le verre qu'il me sert et souris quand il trinque avec moi. Pendant qu'il boit son verre, je pose un oeil sur ses lèvres. Elles vous donnent envie de le bouffer. "A notre rencontre..." dis-je doucement. Je bois à mon tour mon absinthe, cul sec également. Angel sort ensuite son maquillage, tandis que je me rattache les cheveux pour qu'il ait plus de facilité à me maquiller. Alors que j'allais me rapprocher de lui, Angel s'installe sur mes genoux. Bah, j'y vois pas de problème. Je fais au mieux pour ne pas bouger mais j'avoue esquisser un sourire à sa remarque, et je prend ça comme un beau compliment. Sa main est tremblante, il se ressert un verre et y va vraiment. J'inspire et soupire longuement puis le laisse faire. J'adore me faire maquiller. Je le laisse faire tout en posant, inconsciemment, mes mains sur ses jambes. Je rappelle qu'il est assis sur moi, donc... Cette soirée promet d'être belle.

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Avec plusieurs verres (ici seulement 2) dans le nez, j’ai l’impression d’être plus émotif que d’habitude. Chaque chose que tu as dit me revins en tête et fais battre davantage mon cœur et les mains que tu portes de part et d’autre sur mes cuisses n’arrangent rien. JE m’affaisse en m’asseyant sur tes jambes, fixant intensément un point invisible sur ton torse. Tu n’es pas branché androgyne, pourtant tu me considères comme une poupée à ce que j’ai compris. En voyant le bon ? Ou le mauvais côtés ? Je sens qu’un coup de chaud me fait rougir les pommettes, alors que je sens ton regard peser sur moi. Etre une poupée n’a jamais été une bonne chose, il y a toujours derrière un ventriloque ou un marionnettiste pour manipuler et guider vos pas. JE passe ma langue sur mes lèvres en regardant du coin de l’œil tes mains, inconsciemment je pose ma main sur mon cœur en serrant un morceau de mon tee-shirt entre mes doigts.

Parfois instant de lumière, je me remets en question, non je ne suis pas qu’un allumeur, qu’une poupée de chiffon qu’on collectionne ou qu’on jette une fois qu’on l’a utilisé. Pourtant… Je relève la tête en plongeant mon regard dans le tien, ça ne m’a jamais vraiment dérangé d’être utilisé. Aguicher est une seconde nature, je n’ai jamais pu me résoudre a arrêter.. Alors un sourire s’afficha enfin sur mes lèvres, décidé à jouer comme je l’ai voulu tout à l’heure. Je me mords la lèvre inférieure en prenant tes mains et je les pose sur mes hanches, mais sous mon tee-shirt pour que tu entres en contact avec ma peau. Décider enfin a me redresser et te maquiller, il ne me fallut d’ailleurs pas beaucoup de temps, l’habitude sur moi. Geste rapide, précis et te voila joliment maquiller, puis j’hausse les épaules en souriant.

Je n’ai rien contre les filles, bien au contraire. Pour moi, homme ou femme, vous avez tous le même goût. A moins que tu n’aimes pas ce coté de ton physique ? Ce qui serait bien dommage. En tout cas, soit dit en passant… Je veux bien que tu me protèges et que tu prennes soin de moi.

L’une de mes mains redessinent du bout des doigts les courbes de ton beau visage et elle disparaît dans tes cheveux pour retirer l’élastique et les faire gracieusement tomber sur tes épaules. Je passe sans cesse une main dedans, enroulant de temps à autre une mèche autour de mes doigts, la coutume voudrait que je descende de tes jambes, mais bizarrement tout de suite maintenant… Mais… Je n’en vois pas l’utilité. Mon bras se tend et j’attrape la bouteille pour glisser mon index dedans, puis je barbouille tes lèvres de liquide et je viens d’abord passer ma langue dessus, puis les mordre pour en récolter le jus. Je me redresse en passant ma langue sur mes lèvres et je bois une gorgée avant de descendre dans le creux de ton cou. Mordillant délicatement sans te marquer le creux de ton cou et je me lève stoppant tout pour aller m’asseoir un peu plus loin.

Tu es belle comme ça. Je suis sur que tu rends dingue n’importe qui. Physiquement parlant et tu dois en jouer parfois non ? Je bois une nouvelle gorgée et je te tends la bouteille en passant de nouveau ma langue sur mes lèvres.

Invité Invité

"Oh, et bien c'est très intéressant"

"... Je suis moi comme ça. Alors ça va."

"La femme que je suis te remercie. Quant à ce qui est de rendre dingue les gens physiquement parlant..."

"... De nous deux, je ne pense pas être celle qui fait tourner le plus de têtes."

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