Calista ; Aria-Skye ; Jamison, c'est moi. Mais tu peux m'appeler Aria, ça me suffit. Je suis née à Manchester, au Royaume-Uni, ou j'ai vécu jusqu'a l'âge de dix ans avant de déménager à Londres. J'étais loin d'être l'enfant qu'un couple attendait impatiemment. En fait je n'étais pas prévu du tout. C'était même une erreur, mais ma mère âgé de 17 ans n'avait simplement pas pu faire autrement que de me garder. Mon père? Hum.. je l'ai jamais connu. Il était plus âgé que maman et il c'est cassé lorsqu'elle lui à apprit la nouvelle. T'façon à ce que j'ai compris il avait trompé sa femme avec ma mère durant un voyage d'affaire. Il était marié. Il avait une famille? J'avais peut être un frère ou une soeur? J'en sais rien et à vrai dire, j'en avais rien à foutre puisque ce dernier fut vite reparti au Canada son pays d'origine. Il avait simplement refusé de s'occuper de moi et était repartie à Vancouver. Je suis née à Manchester et j'ai passé mon enfance labas. Britannique par ma mère, Canadienne par mon père sauf que cette parti là je préfèrai l'ignorer. Il avait brisé le coeur de ma mère, mais s'était un peu grâce à lui que je vivais et que j'étais au monde alors que je l'ai détestée dès que j'ai su que je n'aurais pas de père. Je n'ai jamais connu mon père biologique mais c'était plutôt une bonne chose puisque je me trompais. Neuf mois plus tard, je naquîs un 17 juillet 1991 puisque ma mère n'aurait pas supporté un avortement. Elle fut en quelques sortes la honte de la famille parce que chez nous on était croyant, mais étant une jeune mère je l'admirais toujours autant pour son courage et sa volonté. Elle s'était toujours battu pour moi sans compter qu'un homme était assez bien pour accepter sa situation et fonder une famille avec elle, c'est pour dire que c'est pas tout les hommes qui était salaud, mais je l'ai est toujours perçu comme ça malgré tout.

Pourquoi tu pleurs maman? Il est ou papa? J'avais à peine 7 ans, mais je l'a voyais le coeur déchiré pour la deuxième fois. La première étant mon père biologique, mais cette fois là je n'étais pas encore de ce monde pour le voir de mes propres yeux. Celui dont je surnommais 'papa' était tout simplement mon beau-père mais bon c'est lui qui m'avait élevé et je le considèrais comme tel, comme lui me considèrait comme sa propre fille. J'avais pu sentir le mal, même si j'étais petite, mais cette fois-ci c'était mon beau-père ou plutôt l'homme qui m'avait en quelques sortes élevée depuis ma naissance. J'avais toujours détestée mon père biologique, pour moi ce n'était qu'un salaud rien de plus, rien de moins qui ne voulait prendre ses responsabilités face à ses erreurs. C'était un lâche qui mentait à sa petite famille parfaite tout simplement.. et je n'ai jamais voulu savoir qui il était. J'avais un père qui m'aimait comme si j'étais sa propre fille alors pourquoi avoir besoin de plus? Tu sais ma puce parfois les grandes personnes doivent se quitter même si elles en ont pas envies. N'oublie jamais qu'il t'aime même s'il est loin. Il dû partir très loin et je ne comprenais pas, même si on me rassurait, toute ma vie j'avais la sensation qu'on m'abandonnait constament. Je n'ai jamais su les raisons exactes seulement je savais que son travail était important et qu'il avait eu une promotion pour vivre dans un autre pays et que maman était incapable de quitté la Grande Bretagne.. Malgré tout je croyais qu'il reviendrai me voir durant les vacances. Cela dura un temps, mais après quelques années il avait refait sa vie et nous on avait la nôtre. En tout cas malgré les raisons je n'ai jamais réussi vraiment à lui en vouloir, il avait toujours été là pour moi & ma mère dès ma naissance alors qu'il avait fait beaucoup de sacrifices pour nous, peut être en avait-il eu assez. Les années passait très vite et j'avais compris qu'il avait préféré mettre son travail sa priorité, à la place de sa famille. C'est à l'âge de dix ans que je déménageais à Londres dans la belle capitale. Ma mère s'était trouvé un boulot et puis elle voulait changer d'air un peu, après trois ans, elle n'avait toujours pas tournée la page, alors Londres était une bonne idée pour recommencer nos vies. C'était à un très jeune âge que je compris que l'amour, il n'y avait rien de plus douloureux et en fait mes rêves était souvent brisés bien que je sois née dans une famille assez riche et bien que j'avais facilement ce que je voulais, je n'étais pas de ses filles à papa pourrit gâtée loin de là, de toute façon j'avais pas de père.

Je me suis mise au dessin dès l'âge de cinq ans, bon au début c'était plus du gribouillage comme tout les enfants, sauf que j'aimais ça et c'était devenu rapidement une passion pour moi. Ce n'est qu'a l'âge de sept ans que je me suis mit dans la tête que c'est ce que je ferais. Dessinatrice. De bande dessinée, de vêtement, peu importe. Les vêtements on quand même prit le dessus avec le temps. Ma mère disait que j'étais dingue, que je n'y arriverai pas, mais si je ne lâchait pas c'était parce que les derniers mots que mon père m'avait dit était de poursuivre mes rêves, poursuivre le dessin et toutes mes passions comme l'athlétisme, la natation, la peinture parce que j'avais beaucoup de talent. J'étais ce genre de fille qui faisait énormément de chose et l'art avait une place vraiment importante dans ma vie. Une carrière internationale, être reconnue pour mon talent était tout ce que je désirais. J'aimais beaucoup de chose étant petite, mais je crois que le dessin était la seule chose qui faisait que je pouvais faire le vide dans ma tête et ça me rendait heureuse. Et puis à force de ne pas faire partit de ses filles populaires, ça me passait le temps. Que se soit n'importe où tant que je pouvais avoir un crayon en main, ça me convenait. Je me défoulais souvent en essayant de dépasser mes limites, mais je ne faisais pas que ça, j'avais toujours été doué dans les arts & dans le sport de toute façon et ce n'était pas rare de me voir pratiquer la natation ou l'athlétisme tellement qu'on pourrait vite deviner que je voulais être gymaste. Enfin bref, le dessin était le plus important à mes yeux et puis comme ça je ne pensais plus aux problèmes familiaux que j'avais. J'ai été éduquée assez durement. Ma mère ne voulait pas que je fasse les mêmes erreurs qu'elle. J'étais souvent à l'église étant petite, dans la famille on était croyant, elle me transmettait souvent ce qu'elle savait. Que je devrais me marier avant de m'approcher d'un homme de trop près sinon je finirai enceinte à 17 ans, comme elle. En gros je devais l'écouter, être vierge jusqu'au jour de mon mariage. Je n'étais probablement pas la petite fille qu'elle aurait voulu puisque c'était vraiment pas mon truc tout ça. L'arts m'aidait à penser à autre chose que ma petite vie qui selon moi était complètement nul et puis je n'écoutais pas vraiment ma mère à un certains âge. La religion j'y étais accroché et je crois que je croyais tout ce qu'on voulait bien me dire et ça faisait partit de mon éducation sauf qu'a un moment ou à un autre on grandit, on évolue. Je serais probablement toujours croyante mais disont juste que je ne respecte pas toutes les règles et que je profite de la vie.

À 15 ans j'ai déménagé à Los Angeles. Mon beau-père ne me donnait pas plus de signe de vie qu'un mort, mais il pensait à moi quand même et il m'avait inscrit a une école pour exploiter mon talent pour le dessin. Ont avaient de la famille ici et je n'ai pas quitté cette ville depuis même s'il m'arrivait souvent de partir en voyage un peu partout parce qu'on avait les moyens. J'avais emménagée avec ma mère. Elle qui ne voulait pas quitté la Grande Bretagne, elle avait fini par le faire pour moi. En fait Los Angeles me plaisait déjà. J'y étais aller quelques fois en voyage avant de déménager définitivement ici et puis je rêvais d'intégrer l'université pour ainsi étudier le dessin et la mode. Je vous dit pas, m'intégré c'était pas simple, mais j'y arrivais. Puis vint l'adolescence, plus précisément à ce moment là j'avais 14-15 ans. Tout allait plutôt bien, j'avais mes amis, on allait souvent à des fêtes sans pour autant que je perde ma virginité. Je dois avouer j'étais pas une fille facile et ça me faisais peur un peu, mais je ne connaissais pas l'amour et de ce que j'en avais vu ça blessai plus qu'autre chose. Enfin on dira ce qu'on voudra mais au moins j'assumais parfaitement mes choix et je me respectais. On ne pouvait pas en dire autant pour d'autre fille. Je dis pas que je resterai vierge jusqu'au mariage, bien sûr que non c'était pas mon truc, mais bon quatorze ans c'est encore jeune non? Seulement il arriva à un moment à une fête ou j'avais pris un peu trop d'alcool et ou on m'a refilé la drogue du viol. Un homme de dix ans mon aîné c'était approché de moi et même si c'était pas normale, mes amis laissait aller au lieu de me sortir de là. Dans ses moments là on reconnait qui sont nos vrais amis et je crois que je peux dire qu'a cette soirée j'avais littéralement personne puisque personne était venu m'aider pour me défendre pensant que tout allait bien dans le meilleur des mondes. La tête me tournait et il m'emmena dans une chambre. Je l'ai peut-être repoussé une ou deux fois, mais la drogue prit sur moi ou je me suis laissé faire. Il m'avait volé mes droits, ma liberté de faire mes choix, il m'avait volé ma virginité. Le lendemain j'ai pleuré et je pense que je ne suis plus aller à l'église après ça ayant trop honte. Ma mère ne comprenait pas comment je pouvais changer aussi radicalement, mettant la faute sur mes fréquentations, mais c'était pas ça. Depuis on n'était beaucoup moins proche rendu là. J'avais fini par changer, bien que j'aurais voulu être la même, après ça c'était impossible. J'étais plus vraiment croyante à vrai dire, je me disais toujours comment ça avait pu m'arriver - à moi - j'étais pas le genre de fille à me plaindre, mais c'est que ça m'avait détruite. Surtout que quelques mois après cette homme rencontré en boîte il fut le nouveau petit ami de ma mère. J'en avais pas vraiment de souvenir, jusqu'a ce que les cauchemars recommence et jusqu'a ce que des flashback commence à me revenir. Ari' je te présente Logan. Logan, pourquoi ce nom me disait quelques chose? Ah ouais c'est le mec qui a abusé de moi! Pff Logan la haine m'avait envahie que je n'étais même pas resté. En fait j'étais tellement sous le choc et juste le voir en face de moi me donnait envie de pleurer. Si seulement ma mère savait! Je ne le saluait pas, je crois qu'une partie de moi avait toujours peur qu'il tente à nouveau et c'est comme ça que je parti de la maison. Aria reste ici, où tu vas? Je me casse, c'est quoi ce bordel maman? Pourquoi tu me fais mal comme ça, pourquoi tu es avec lui p'tain tu peux pas prendre quelqu'un de ton âge non?! Avais-je fini par dire d'une haine insoutenable, ouais j'avais la rage, mais j'avais mes raisons. Et bien que ma mère savait que c'était pas la première fois que je le voyais. C'était pas le genre de femme à ce poster un tas de questions. Elle croyait que je faisais une crise d'adolescence comme toujours et que j'exagérai mais c'était pas le cas. Bordel, qu'est ce que je le détestais ce mec. Peut être que je détestais tout les hommes parce que par sa faute c'était ce qui m'arrivait, mais d'un autre côté je savais que les hommes n'était pas tous comme ça. J'avais juste à penser à mon père et je me disais qu'il y en avait des hommes bien mais tout ceux qui me tombait dessus me détruisait, comme Logan. J'étais pas capable de faire réellement confiance à quelqu'un. Je vais pas vous cacher. La situation me rendait malade, mais je fermais ma gueule et j'étais rarement à la maison puisque je sortais tout le temps, quitte à prendre refuge à des fêtes, quitte à rester dans un parc la nuit entière en train de dessiner. J'étais un peu enfoncé dans l'alcool et les drogues, mais au moins les drogues que je consommais m'aidait à faire le vide presque autant que lorsque je pratiquais le dessin. De plus, ses drogues ne me mettait pas K.O. de là à plus me rappeler de quoi que ce soit. Malgré tout c'est vers l'âge de 17 ans que j'ai voulu avouer ce qui se passait à ma mère parce que Logan avait tendance à toujours se rapprocher de moi et il n'hésita pas à me violer une fois. Eh ouais apparement drogue ou pas il aurait ce qu'il voulait sans doute. J'avais beau crier et me débattre il fut trop fort et ça me mit encore plus bas que la normale. Je vous dis pas le nombres de fois que je me suis réveillé en sueur à cause d'un cauchemars ou le nombres de fois que j'avais pleuré parce que les fois ne se comptait plus. J'ai tenté de le dire à ma mère mais rien à faire. Elle ne me croyait pas. Ma mère et moi étions proche, mais je crois que depuis le début de mon adolescence on s'était délaissé et depuis on était vraiment plus soudé et ça me brisait le coeur sachant ça.

Le fait qu'on me viole était pour moi, mon plus grand secret que je gardais pour moi en tout cas j'amenais ce secret dans ma tombe vous pouvez vous en assurez. J'avais seulement tenté une fois de l'avouer à maman, mais elle ne m'a jamais cru. Maman, je .. on doit parler de Logan. Qu'est-ce que tu vas encore inventer Aria? Sa remarque m'avais énervé et j'ai perdu mon sang froid. Je crois que si j'avais réussi à garder mon calme peut être qu'elle m'aurait cru, mais c'est pas comme ça que les choses ce passa. J'invente rien! Il est là pour le fric et toi tu le vois même pas! Ça suffit Skye je ne veux plus entendre un mot. Me taire? C'est ce que je faisais depuis des années alors quand c'était sortit, bah je pouvais pas m'arrêter là. J'avais toujours eut une grande gueule de toute façon. Tu vois rien, t'es tellement aveuglé par l'amour alors qu'il m'a violé, tu penses que je mentirais sur un truc pareil? J'ai dis ça suffit, arrête de raconter des bêtises et retourne dans ta chambre! Elle m'avait gifflé, elle était furieuse contre moi, mais c'était rien face à la haine & la déception que je lui portais. La famille ça avait toujours été important pour moi, mais pour la première fois même ma famille me tournait le dos et ça faisait mal. Je l'avais avoué à une personne et croyez moi, c'était pire que horrible surtout que ma mère n'avait pas voulu me croire alors depuis je ne l'avais avoué à personne d'autre, j'avais déjà assez honte comme ça et ça ne servait à rien d'en parler, en attendant les cauchemars me tiendront compagnie.

À 18 ans je déménagea dans un appartement à Los Angeles et entra à l'université. De toute façon c'était mieux ainsi. Je tentais d'oublier même si ce n'est pas forcément facile. Surtout pour ce qui est de faire confiance aux hommes mais je crois que j'ai repris sur moi après trois ans d'enfer. Aujourd'hui j'ai donc 21 ans, j'ai fais des études en dessin et je me débrouille bien même que si j'ai un peu de chance, j'arriverai à faire ma ligne de vêtement, mais en attendant je continue mes études et c'est tout ce qui m'importe, je profite de la vie, je fais la fête et je me contente de relation d'un soir, je crois encore à l'amour en fait je suis pas de ses personnes qui perde espoir juste parce que la chance n'a pas tourné dans ma vie, mais je ne me suis jamais ouvert entièrement à quelqu'un étant trop sur mes gardes pour vivre une histoire d'amour. De toute façon je suis pas sûr que sobre j'arriverai à ce qu'on me touche. Bien sûr ma vie n'était pas assez pourri, il a fallu que je tombe enceinte d'un inconnu - enfin pas vraiment inconnu. Je l'ai rencontré il y a trois ans avant de le revoir à une fête ou on était pire que défoncé, mais ça reste que... Je suis toute seule & enceinte, mais je me dis que c'est peut être ce qui pourait me sauver et je pense pas que je sois capable de rajouté un avortement à la liste de ma souffrance, je crois que la seule solution c'est de garder ce bébé. Je suis quand même consciente que je suis pas toute seule dans cette histoire mais bon, je ne connais pas mon avenir. Il faudrait peut être que je lui en parle mais c'est pas simple. Je ne me rappel pas vraiment de cette soirée et je pense pas qu'il se rappel de moi. Malgré tout, si on ne pense qu'a ma passion pour le dessin, ma carrière qui ne fait que commencer. Ma vie n'est pas si mal finalement.