« Tu te rappelles de ce jour ? Tu m'avais emmené en haut de cette colline et tu m'avais dit que tu m'aimais plus que n'importe quoi et n'importe qui au monde, que j'étais ta petite puce à toi et que rien ne nous séparera jamais, à pars Dieu. Tu t'en rappelle ? Je veux que tu restes moi, je t'aime, je t'aime vraiment. Je dis souvent à papa que quand je serai grande, je me marierai avec lui mais ce n'est pas vrai, quand je serai grande je me marierai avec toi Papi, c'est toi que j'aime alors pars pas. Qu'est-ce que je ferai moi sans mon grand-père hein ? Papi ? Papi réveille-toi. Réveille-toi Papi, je vais chercher le docteur. » Je l'avais vu, je l'avais aperçu plutôt : le dernier sourire sur son visage. Je croyais qu'il dormait depuis tout ce temps mais non, il m'avait laissé croire ça pour que j'aille chercher maman, pour qu'il puisse partir. Il savait que l'heure était venue et il m'a juste souris. Lui, mon grand-père, mon riche grand-père qui prenait tout le temps qui lui restait pour s'occuper de moi, s'était lui, mon premier amour. Le plus surprenant, c'est sans doute que mon grand-père fut le seul parent que j'ai jamais eu. Les miens étaient bien trop occupés. Mon père à s'occuper de son entreprise et ma mère et bien, à être parfaite.
Mon adolescence ? Le mot pour la décrire serait "compliqué" ou tout simplement génial. Ma vie avec tous mes amis, mon lycée, ma famille était digne d'un vrai show télévisé, j'avais une vie tellement parfaite, idyllique. Petit ami de rêve, meilleures amies (trois exactement) une pire ennemie (comme dans tous les feuilletons il doit y avoir une méchante), une petite sœur qui était totalement en adulation devant moi bref, c'était parfait. Mais la perfection, c'est tellement par mon truc ! Je ne cherchais pas tout ce qui m'arrivait, les choses arrivaient toutes seules. La chance tourne, un jour ou l'autre. Lorsque j'ai découvert que mon petit ami soi-disant parfait se tapait ma pire ennemie j'ai fait comme si de rien n'étaient pendant un certain moment avant de le larguer en public de la façon la plus humiliante qui sois, je vous laisse deviner. Je n'ai pas couru derrière un nouveau petit ami, il est venu de lui-même. Mais j'étais si amoureuse que je ne voulais pas gâcher les premiers instants de notre couple en disant à tout le lycée que j'étais avec lui. Ce fut mon premier petit ami secret, il ne l'a bien sûr pas été bien longtemps mais dans mes souvenirs c'était la plus belle partie de notre couple.
J'ai faits mes études à Los Angeles comme vous pourrez l'imaginer. Ce n'était pas Yale mais tout comme, je régnais sur cette université comme Blair Waldorf sur Constance Billard, c'était magnifique. Et pas seulement parce que j'étais comme une reine, mais uniquement parce qu'on me respectait d'une certaine manière, les gens ne traînent pas avec moi parce que j'étais riche, mais parce que j'étais gentille et que j'avais un fort caractère qui leur plaisait. J'ai fait mes études au calme, mes parents m'avaient même acheté une petite maison (avec piscine tout de même) près de ma faculté et j'y vis encore, avec quelques aménagements biens sur. J'ai agrandi la maison en la transformant en petite villa l'été ou je suis partie à Ibiza avec mon petit ami de l'époque, Adam.
« là, maintenant qu'est-ce qui te ferait le plus plaisir ma chérie ? »« Laisse-moi réfléchir attend... J'ai la plus belle des journalistes d'Amérique à mes côtés, à ton avis qu'est-ce qu'il me ferait le plus plaisir ? »« Je crois savoir. »« ah ouais ? »« ah ouais... » Je lui souris et prends possession de ses lèvres si douces, sentant ses mains parcourir mon corps de façon si sensuel que ça m'en donnait des frissons, je ressentais ce sentiment vous savez, de paix intérieure et de bonheur qui me submergeait à chaque fois qu'il posait ses mains sur moi. On était tellement amoureux, de mon côté ça avait été parfait, dès le début. Puis il y a eu des tensions, des écarts de conduite, des disputes et des réconciliations bref, avec Adam j'ai tout eu même l'inimaginable, mais qu'il soit alcoolique non, je n'ai pas pu le supporter. Pourtant avec lui j'en avais vu de toutes les couleurs, je sais qu'il m'a trompé deux fois et pourtant j'étais toujours avec lui, je lui avais pardonné, trop pardonné. Je me posais beaucoup de questions. Quand ? Pourquoi ? À cause de quoi ? De qui ? Je me sentais incroyablement triste, déçu et vraiment seul une fois que j'avais vu ça. J'étais allé jusqu'à l'espionner pour savoir ce qu'il me cachait, il avait de l'alcool dans son coffre bon sang c'est grave. Je me rappelle comme si c'était hier de ce jour, j'avais hurlé de toutes mes forces, j'étais en colère, dans le brouillard je ne voyais que ses défauts t tout ce qu'il m'avait fait de mal, j'étais profondément blessé. J'ai jeté ses bouteilles de colère, je l'ai quitté. Je n'en pouvais plus, c'était trop. Après tout ça, je l'ai tout simplement jeté dehors et c'était fini, j'ai jeté toute preuve de son existence, mais il restait malheureusement une grande place vide dans mon cœur. Niai . Sûrement, mais vous ne le verrez pas mal si vous saviez ce que ça fait.