Je pourrais me contenter d'ignorer ses dires et de passer à autre chose mais j'ai cette mauvaise manie de toujours répliquer même quand il n'y a pas lieu d'être, comme maintenant. Et moi, je t'ai connu plus rapide et entreprenant. C'est vrai au fond. Je devrais peut-être de mon côté, retirer ce masque de Sainte Ni-Touche qui me correspond pas du tout. Je me met pas longtemps à m'en débarrasser et à attirer Gray dans une petite ruelle à l'abri des regards. Je le plaque contre le mur et vais l'embrasser langoureusement. Pour mon plus grand plaisir, et le sien, par la même occasion, il prolonge ce baiser et se transforme en ce Gray que je connais que trop bien. Ses mains se glissent sous mes cuisses, faisant décoller mes pieds du sol. Enlaçant sa taille de mes jambes, les rôles sont inversés. Il avance suffisamment pour me plaquer à mon tour, contre le mur qui se trouve derrière nous. Nos langues se caressent mutuellement tandis que mes mains glissent, l'une sur sa joue et l'autre sur sa nuque.

Comme moi, il a eu comme un mouvement de recul et il a suffit que l'un d'entre nous se lance pour avoir champ libre sur tout le reste. Plaquée contre le mur, je sens l'une de ses mains remonter sous ma jupe et terminer sa course sur mes fesses, parcourant par la même occasion, mon corps d'un long frisson très agréable. Prolongeant toujours langoureusement ce baiser, je fais glisser ma main qui précédemment s'est posée sur sa nuque sur la fermeture de sa veste que je fais glisser. Je te retrouve, ça y ai ... Je lui agrippe la lèvre inférieure, tire doucement dessus avant de l'embrasser à nouveau pour finalement me redresser assez pour pouvoir dérouler mes jambes et laisser mes pieds toucher à nouveau le sol. Je l'agrippe par les pans de sa veste et inverse à nouveau les rôles pour qu'il se retrouve contre le mur. Là, je m'agenouille face à son entrejambe que je déballe soigneusement, comme si c'était un cadeau et je m'occupe d'elle.

Je me mord la lèvre à ce qu'il dit, comme si je ne le savais pas. C'est parce parce que lui et moi avons un moment d'égarement qu'automatiquement, je me ferais un film. Remarque, c'est typique chez les femmes mais il ne faut pas oublier que j'en suis une pas comme les autres. Des aventures sans lendemain, j'en ai eu quelques unes comme toute les femmes de mon âge. Me retrouvant de nouveau sur la terre ferme, je m'agenouille à hauteur de son entrejambe que je libère pour lui faire une gâterie dont il se souviendra pendant longtemps. Je veux surement par la même occasion lui rappeler tout ce qu'il a perdu de ce côté avec moi en m'abandonnant, sans pour autant entrer dans le vif du sujet. Je frissonne au contact de ses doigts dans mes cheveux, m'appliquant assez pour lui donner davantage envie, sans pour autant le laisser aller au bout de son envie. Je finis par me redresser. Je pose mes mains sur son torse et glisse mes lèvres dans son cou dans lequel j'aspire doucement la peau pour y laisser une petite marque.

Mon corps pressé contre le sien, après être remontée jusqu'à lui, suite à une petite gâterie, je laisse une petite marque dans son cou avant que mes lèvres ne se pressent de nouveau contre les siennes. Je sens ses mains passer sous ma jupe et ses doigts faire glisser brusquement mon sous-vêtement qui tombent à mes chevilles.

De nouveau contre le mur, je prolonge chacun de ses baisers et frissonne lorsque sa main effleure mon intimité et que l'un de ses doigts entre en moi. J'enfonce, sans lui faire mal, mes ongles dans son dos et finis par faire glisser mes mains sous son haut.

Ce moment est un moment que je compte privilégier malgré tout ce qui a pu se passer entre nous. Ses baisers, ses caresses, ses vas-et-viens, tout me fait frissonner et pas qu'un peu. Glissant ma main sur son entrejambe, je la caresse et l'éveille encore plus.

Lorsqu'il me souleva à nouveau du sol, mes cuisses enlacèrent de nouveau sa taille et un léger soupir de plaisir sortit d'entre mes lèvres lorsqu'il me pénétra. Le sentir en moi me fit un agréable effet. Ses lèvres qui parcourent ma peau me firent également frissonner, un peu plus. Le dos plaqué contre le mur, mes mains glissent sous son tee-shirt et en parcours son torse musclé.

Étant moi-même célibataire, il n'y a pas de mal à se faire du bien, surtout lorsqu'il s'agit d'un homme comme Gray. Je fais en sorte d'onduler mon corps pour l'aider dans ses mouvements, appréciant tout ce tout. Mes lèvres glissèrent jusque son cou dont je mordille légèrement la peau en laissant échapper un petit soupir de plaisir d'entre mes lèvres.

Ses mains qui pétrissent mes fesses, ses lèvres qui parcourent ma poitrine et la mordille ainsi que ses coups de reins me font soupirer de plaisir. Gray a toujours été un bon coup en plus d'être un homme que j'ai vraiment aimé et le retrouver comme ça, me rappelle le passé. J'aurais jamais cru que ça puisse se reproduire un jour mais le destin fait bien les choses puis il m'a clairement fait comprendre qu'il avait besoin de sexe et moi, j'ai bêtement couru dans ses bras. Je ne regrette pas. J'aspire doucement la peau de son cou pour y laisser une petite marque avant d'enfoncer sans lui faire mal, mes ongles dans ses épaules, la tête relevée.

Je laisse mes marques et il laisse les siennes, signe qu'on passe un agréable moment lui et moi. Soupirant de plaisir, j'ondule mon corps pour l'aider dans ses mouvements et sens l'orgasme arriver. La fin est proche et arrive pour nous deux. Je laisse retomber ma tête sur son épaule, mon souffle brûlant balayant sa peau. Je me rappelais pas à quel point faire ça dans un endroit comme celui-ci pouvait être bon.

J'apprécie justement ce temps d'adaptation qu'il y a entre nous parce qu'au moins, ça prouve que Gray ne me prend pas pour un morceau de viande. Lorsqu'il relâche mes cuisses, je repose les pieds au sol et me rhabille correctement, souriant à sa remarque. Et avec toi, davantage. Rhabillée comme il faut, je le regarde dans les yeux et glisse : Tu comptes t'enfuir ou tu veux qu'on passe la soirée ensemble ?