Depuis ma sortie de l'hôpital, le monde est bizarrement étrange autour de moi. Tout les gens que je croisent m'appelle par mon prénom, me demande comment je vais et moi comme une idiote, je souris et les rassurent alors que je ne sais pas du tout qui ils sont. Assise au sol, en plein milieu du salon, après avoir vidé un carton complet de photo, je les examine, sous les conseils que Stefan m'a donné il y a quelques jours. Il a raison, fouiller dans le passé m'aidera en plus de ses explications. Il m'a bien parlé de quelques personnes de mon entourage mais ce n'est pas pour autant que je me souviens de quoi que se soit. Ce n'est pas une amnésie partielle que j'ai mais totale. Pour dire, j'étais incapable de savoir comment je m'appelais à mon réveil. Je ne me connais plus personnellement. Je sais juste que je m'appelle Niàllàn-Joey, que j'ai vingt-trois ans et que je suis journaliste. Je sais plus où je suis née, si j'ai des frères, des soeurs. Je réapprends avec Stefan à me connaître et à connaître mon entourage. Regardant les photos, j'essaie de me souvenir lorsque l'on sonne à ma porte. En ouvrant la porte, je me retrouve face à un jeune homme dont j'ai vu la bouille sur mes clichés, quelques instants plus tôt. Malheureusement, je ne suis plus sur de mon coup car ça tombe, c'est pas lui que j'ai vu sur le papier photo. Bonjour, je peux vous aider ?

En ouvrant la porte, je me retrouve face à un parfait inconnu qui en fait, me dit rien du tout. Je pensais l'avoir vu sur mes photos mais j'en suis plus si sur puis vu son attitude, je peux pas avoir déjà eu affaire à lui. Quoi que ... Mon amnésie fait en sorte que chaque souvenir que j'intègre, disparaît pour la plupart. Certains détails restent et heureusement mais d'autres s'en vont. Les seuls que je parviens à conserver sont ceux avec Stefan car je suis au quotidien à ses côtés. L'homme qui se trouve en face de moi m'effraient un peu avec ses propos. Soit, je le connais vraiment, soit, c'est un psychopathe et avec ma veine, il faut qu'il frappe à ma porte à moi. Ouvrant de grands yeux, je referme la porte, sans pour autant penser à la verrouiller, chose pas très intelligente. Je retourne au salon et me réinstalle par terre en m'efforçant d'oublier ce petit incident avant de prendre une photo entre mes mains qui s'avère être le portrait craché de l'homme qui vient de sonner. Sautant sur mes pieds, j'accours jusque la porte que j'ouvre et par chance, il est encore là. C'est toi ça ? Je lui tends la photo, toujours un peu méfiante.

Je commence par claquer la porte au nez de cet homme que je prend pour un abruti voir même un fou furieux avant de trouver une photo de lui, puis une autre de nous deux, collé, serré, en train de nous câliner comme si nous étions les meilleurs-amis du monde. Je rouvre la porte pour la lui montrer et il se montre ingrat. Une médaille ? Je veux bien, pour avoir compris que tu étais quelqu'un que je connaissais peut-être ... Je soupire longuement et me dis intérieurement que s'il me connaissait bien, il saurait de quoi il en tire me concernant. L'avantage, c'est que si c'était quelqu'un que je n'aimais pas auparavant, j'ai la chance de l'avoir totalement oublié. En revanche, si ce n'est pas le cas, c'est un peu embêtant. Je le regarde dans les yeux et dis : Je suis amnésique ... Et si c'est vraiment un fou, il va profiter de la situation. Je suis tombée sur la tête. S'il fait le moindre faux pas, je me met à hurler, ça me sortira peut-être d'affaire.

Il cherche des caméras maintenant. Ben voyons ... J'ai la tête à rire ? Peut-être qu'au temps où on se connaissait bien, c'était mon genre mais là, tout de suite, non, ça l'est pas du tout. Je devrais pourtant rire, pour certaines choses histoire de décompresser un peu et lâcher la détente mais non, je peux pas, du moins, pas toujours. Mon monde s'est écroulé à cause d'un imbécile qui m'a rentré dedans. Stefan m'a dit, sur le ton de l'humour que je ne savais pas conduire mais que ce n'était pas de ma faute. Je lui ai répondu que tout le monde sait conduire et il a fini par tout le monde, oui, mais tout le monde n'enfonce pas la pédale et grille les feux rouges et les stops comme toi ... Peut-être est-ce ma faute au fond même si d'après lui, qui était pas loin derrière s'il me semble, non, c'était pas de ma faute. C'est le poids lourds qui a perdu le contrôle de son camion et qui m'est rentré dedans. Oui, malheureusement ... C'est en voyant sa tête que je me rends compte qu'on doit vraiment être proche lui et moi. C'est quoi ton prénom ? Qui es-tu pour moi ? Je m'efface finalement pour le laisser entrer, tout en discutant avec lui. Quand je me suis réveillée, j'avais tout oublié, jusqu'à mon prénom, mon âge, qui j'étais et d'ailleurs, je ne sais pas encore tout. Quand je dis que j'ai tout oublié, ce n'est pas exagéré. Je me souviens de rien et le peu de chose que j'assimile, il s'envole peu de temps après. Je dois travailler chaque chose de ma vie à fond pour m'en souvenir. Ma mémoire est plus que défaillante ...

Il a l'air vraiment choqué et ça me fait drôle. Jusque maintenant, les gens avaient plus l'air d'avoir pitié que d'être choqué par la situation. Il m'a l'air vraiment nature et ça me plait bien que je me rappelle pas du tout de lui. En tout cas, on devait être vraiment proche lui et moi d'après les photos que j'ai retrouvée. Quand il me murmure presque son prénom, je dois vraiment tendre l'oreille pour l'entendre mais ça reste compréhensible. Enchantée Freddy te (re)faire ta connaissance ... Je vais tout de même pas me lamenter sur mon sort toute ma vie. Puis au fond, c'est pas faux, je refais bien connaissance avec mon entourage. Je vois à sa tête qu'il est perturbé et ça me perturbe aussi au final car j'ai l'impression de faire du mal à tout ceux qui m'entourent à cause de ça. Je te fais mal, c'est ça ? D'ailleurs, moi aussi j'ai mal, la preuve, je pleure. Pourquoi je pleure ? Je le connais pas, enfin, si, je le connais mais je m'en souviens pas, c'est surement à cause de ça. Mes yeux humidifié de larmes, j'essaie de me reprendre et ouvre de grands yeux face à ce qu'il dit. Mon amant ? J'étais tout de même pas une bitch ? Heureusement, j'ai l'impression qu'il plaisante et c'est le cas, heureusement. Quoi qu'il est vraiment pas mal, faut avouer. Seulement mon ami ? On a l'air plus proche que ça pourtant toi et moi sur les photos. On a l'air de frère et sœur je dirais même mais je peux me tromper, après tout. Une fois Freddy entré, je ferme la porte derrière nous et l'invite à me suivre au salon ou je me réinstalle au sol, tapotant ce dernier pour qu'il m'y rejoignent. Pas très digne d'une bonne réception mais ça doit faire partie de moi. On se dit bonjour comme ça ? Whaou ... J'en apprends vraiment tout les jours sur moi. C'est quoi le pire ? Je suis prête à tout entendre tant que ça me dit qui j'étais et qui je suis.

J'ouvre de grands yeux lorsque Freddy me rend mon enchantement en citant chacun de mes prénoms. Même Stefan ne les connait pas tous car il a pas su me donner la signification du D. En même temps, c'est vraiment peu probable qu'un jour, quelqu'un m'interpelle du genre "Melissa, Niallàn-Joey Dana Foster, venez me voir s'il vous plaît" ... Dis-donc, tes calé, même mon petit-ami les connait pas tous. J'esquisse un sourire qui perd de son ampleur lorsque je me rend compte de la gravité de la situation. Je fais mal à tout ceux que je connais et avec qui j'entretenais une relation particulière, ce qui me fait pleurer. Ai-je toujours été sensible ? Je le regarde dans les yeux lorsqu'il sèche mes larmes à l'aide de son index. Je suis désolée, je te fais du mal même si je sais que c'est pas ma faute. Ça reviendra avec le temps comme tu dis ... Lorsqu'il me prend dans ses bras, j'hésite un instant et finit par enlacer sa taille de mes bras, me blottissant contre lui pour y chercher du réconfort. D'ailleurs, j'en ai pas mal besoin ces temps-ci, à en juger mon comportement. Tu me rassures ... Je suis fidèle, c'est un bon point pour moi. Quoi que bizarrement, j'ai l'impression de ne pas toujours l'avoir été. Après, je veux redécouvrir progressivement les choses sans les forcer. Je me vois pas non plus jouer un rôle parce que telle personne a prétexté qu'on entretenait telle relation. Si ça doit se faire bien, ça se fera selon ma nouvelle volonté après tout. Assise au sol avec Freddy à mes côtés, je lui passe toute les photos de nous deux et faut dire qu'il y en a un tas. J'ouvre de grands yeux quand j'en vois certaines. Il y a même des photos de moi sur lesquels je galoche des filles. C'est ça que lorsque j'en vois une qui est plutôt pas mal, ça me fait un drôle d'effet. Je devais et je dois surement pratiquer les deux. Future Madame Cooper ? C'est un défi que tu me lances-là ? Si c'est ça, méfies-toi, je supporte pas l'échec. Tu seras forcé de me la passer au doigt mais t'en a pas l'air capable. Je sais pas pourquoi ... Délurée ? Ça ne m'étonne pas trop à en juger certaines choses. Puis si on le vit bien, tant mieux. Tu me plais toi ...

Je souris bizarrement amusée par ce qu'il dit. Heureusement que j'ai une foule de photos qui nous concernent et datée qui plus est, sinon, j'aurais surement prit peur face à ce grand fou qui a une classe monstrueuse. Quel homme moi je dis ! Je vois ça, je dois me mettre à crier au fou ou je me contente de rester calme et sereine comme je le fais ? C'est vrai qu'il a l'air d'en savoir un peu voir beaucoup me concernant, preuve que nous sommes vraiment proche lui et moi. D'ailleurs, je me rend compte, en le réétudiant que c'est impossible de passer à côté de lui. Sa personnalité, du moins, le peu que j'ai découvert aujourd'hui, m'intrigue et m'attire surtout. Ta raison, faut que j'arrête de me torturer mais faut dire aux gens qu'ils arrêtent de me prendre en pitié et tirer la tronche quand ils me voient. Je suis amnésique, pas au bord du gouffre entre la vie et la mort. J'ai survécu merde, c'est pas là l'important ? J'esquisse un petit sourire pour lui faire plaisir mais il doit pas être assez grand car il m'en redessine un, en glissant ses doigts aux commissures de mes lèvres. Il me prend de nouveau dans ses bras. Je souris, pour de bon, le serrant contre moi. Relâchant l'étreinte, je ris à ce qu'il dit. Je suis bisexuelle, c'est ça ? Vu le nombre de photos que j'ai en train d'embrasser des femmes et vu l'effet qu'elles me font pour certaines depuis quelques temps, ça m'étonnerait pas. Faut avoir honte de rien dans la vie. On est comme on est. C'est en voyant ses gros yeux et ses sourcils se froncer que je détecte le fait que j'ai du toucher un point sensible. Joueuse ? Tu me prends pour une débutante. On y va maintenant ! Maintenant ? Qu'est-ce que je raconte, Stefan va me faire la peau si j'épouse un autre homme que lui. Merde, c'est la faute à Freddy ! Je lui serre doucement la main, mon regard plongé dans le sien, un grand air de défi dans les yeux. J'ai pas changé, j'ai juste perdu la mémoire. Je souris à son bisou et bizarrement, ressent l'envie de lui sauter dessus et de lui faire des bisous partout. D'un geste rapide, telle une féline, je le renverse au sol, moi sur lui et l'embrasse partout sur le visage.

Lorsqu'il s'approche de moi comme un prédateur et qu'il me pose cette petite question, j'esquisse un petit sourire et répond sereinement : Non ... Freddy est loin de me faire peur, bien au contraire, il m'attire comme un aimant du peu que j'ai découvert ou plutôt, redécouvert de sa personnalité. L'effet de surprise, c'est pas pareil que la pitié ... Je retire ma question, je préfère voir quelqu'un tirer la tronche sous l'effet de surprise que quelqu'un qui me prenne en pitié avec ses "ça va ?", "tu le vis bien ?", "ma pauvre petite, je compatis". Personne peut compatir sans être passé par-là ... J'aime pas les gens ! Après, il y a compatir, et compatir. On peut compatir en comprenant la personne mais d'autres compatissent comme s'ils étaient passé par-là. Les gens sont de pire en pire. Je les déteste ... Vraiment ... Je trouve que les brunes sont plus sexy, pas toi ? Attention à ta réponse Cooper puis à en juger cet intérêt, soit il a une préférence réelle pour les petites blondinettes, soit il a une copine qui l'est. Faudrait que je me renseigne tiens. On y va ? On fait quoi, on saute dans le premier avion pour Vegas ? Moi en Marilyn, toi en Elvis ? Tout de suite maintenant ? Dégonflé, ta hésité ! Stefan va me tuer mais tant pis, je relève le défi puis c'est Freddy qui m'en a parlé après tout car si c'était en projet, de faire une bêtise pareil, je ne savais pas ou plus, plutôt. Je ris tout en le dévorant de baisers, déposant les marques de mon gloss à la fraise partout sur son visage. Me calmant, je m'allonge à côté de lui et murmure : Viva Las Vegas Baby !

Je souris à ce qu'il dit. Si ta peur tes mort puis finalement, la peur n'évite pas le danger et ta pas l'air dangereux. Au pire, je sais me défendre, je te ferais une démonstration si tes pas sage. Si on prend en considération la situation, il est vrai que je connais Freddy que depuis cinq minutes, pourtant, je me comporte avec lui comme si rien ne s'était passé. Du moins, j'essaie. Pour moi, c'est une façon comme une autre de réapprendre à se connaître en laissant le passer s'immiscer dans le présent. Toi, tes une exception. J'aime pas les gens, c'est général, bien évidemment. Y en a quelques uns qui échappent à cette expression et heureusement. Plus sociable que moi, tu meurs. Instinctivement, suite à ce que dis Freddy, je lève mon majeur mais le rabaisse rapidement, honteuse de ce geste. Excuse-moi, le naturel revient au galop je pense ... Me dis plus jamais que je suis une pauvre petite ou je te boxe Cooper ... Je rêve ou il se retient d'éclater de rire. Je lui fais les gros yeux avant de sourire, ne pouvant pas me fâcher contre lui, pour si peu qui plus est. Je le redoute mais s'il essaie de me tuer, je dirais que c'est toi qui m'a lancé un défi, chose qu'il ne faut surtout pas faire avec moi, comme ça, ça sera toi sa cible. Je suis morte, il va me tuer ... Je serais le reconquérir, heureusement. Puis il m'a dit que j'étais la femme de sa vie, je ferais en sorte de lui prouver qu'il n'a pas tort au grand pire des cas. Allongée à côté de Freddy, je regarde le plafond, pensive à ce qui est en train de m'arriver lorsqu'il me donne cinq minutes pour faire ma valise. Cinq minutes ? Mais tes malade ! Je peux pas faire ça si vite. Il me faut des sous-vêtements, des vêtements de jour, de soirée, de nuit, des affaires de toilettes, du maquillage, des produits ... Je me redresse d'un bond, attrape ses mains et tire avec ma petite force de crevette pour le redresser. Allez, viens m'aider le froussard ... Ta blonde va te tuer soit dit en passant. Y a certains éléments qui m'échappent pas. J'ai pas relevé le fait qu'il a une copine mais c'est pas pour autant que je n'ai pas mémorisée l'info.

Vu que ça a l'air de te donner envie, je te ferais pas de démonstration. Peut-être, je dis bien peut-être que si Freddy aurait fait semblant d'avoir peur, je lui aurais montré, or, là, il n'a pas l'ombre d'une légère frousse dans la voix ni dans le regard, ce qui est moins marrant. Mais tu es privilégié. Je me souviens maintenant, petit à petit. Quand je me suis réveillée et que j'ai commencé à me rendre compte de mon état, j'ai posé quelques questions à Stefan sur mon entourage et il m'a parlé de Freddy et un dénommé Elíaz qui étaient mes meilleurs-amis. Hey mais tes pas un bon ami, tes mon meilleur-ami en fait ! C'est dit avec un naturel incroyable, surtout que ça sort de nul part. Faut s'y attendre. Dès que j'aurais l'occasion de me souvenir, ne serais-ce que d'un petit truc, je le placerais partout, quitte à devoir couper la chic à mon partenaire pour l'imposer. Je souris à ce qu'il dit. Ce doigt, c'est une habitude ? Quand je dis que le naturel revient au galop, je ne plaisante pas. Ta pas intérêt à toucher à un de ces cheveux tout comme lui a pas intérêt à toucher à l'un des tiens. On ne se bat pas, d'accord ? Pas touche à mon Stefan et pas touche à Freddy non plus. D'ailleurs, pas touche à personne. La violence ne mène à rien ... Ta blonde, je vais lui faire la peau si elle me colle trop au cul mon chou ... Je suis d'un tempérament assez volcanique au fond et c'est assez effrayant. Me redécouvrir est assez compliqué sachant que je ne sais plus du tout qui j'étais. Si je réagis ainsi, c'est pas nouveau car une personnalité, on se la forge avec le temps et pas d'un coup. Arrête de décompter, je perd du temps ... Le pire, c'est qu'il a l'air sérieux dans tout ça ... Il finit par se relever et me suivre jusque dans ma chambre. Je suis démasquée ... Je prend un drôle de petit air avant de rire. Le pauvre, en plus d'avoir affaire à une amnésique, il a affaire à une petite comique avec un humour merdique. Bienvenue chez Foster ! Non, ça, c'est mon excuse, trouves t'en une autre Cooper ! Tout en me dépêchant, je me dévêtis, retirant mon haut ainsi que mon pantalon que je prends soin de plier avant de jeter dans la panière de linge sale. J'ouvre grand les portes de mes armoires car j'en ai plusieurs et fouille à la recherche de la tenue idéale. Allez, aides-moi. Pendant que je m'habille, rassembles-moi ce qu'il faut pour faire ma valise et pas des trucs laids s'il te plaît. Des vêtements harmonieux, genre, que du cuir, j'adore le cuir mais tu dois le savoir je suppose ? En parlant de cuir, je m'habille ainsi, toute de cuir vêtue. J'adore cette matière qui rend bien sur moi, me mettant en valeur.

Lorsqu'il se met à me fusiller du regard, je lui fais un beau sourire, comme pour lui faire comprendre qu'il ne m'intimide pas, loin de là. J'avoue que je ne mettrais pas longtemps à céder mais je ferais en sorte de tenir le plus longtemps possible, rien que pour froisser ses petites envies. C'est pas marrant s'il est pas consentent après tout. Puis ce qui est moins marrant, c'est que je suis une crevette donc, que ça n'aura surement aucune conséquence sur lui. Bah quoi, faut le temps que ça arrive là-haut ! Je peux pas y arriver du premier coup puis c'est venu assez rapidement au final. même pas une demie-heure. Suite à ce qu'il dit, je m'approche, loin de m'imaginer qu'il va me serrer si fort que je vais bientôt en mourir étouffé mais ce qui m'étonne le plus, c'est qu'il me dévore de bisous, comme je l'ai fait précédemment. La deuxième femme de ta vie va mourir étouffée Freddy ! Au fond, je tente pas de le repousser car ça sera pire puis c'est pas si désagréable que ça. Ça me prouve qu'il tient à moi. On en vient à la violence qui pourrait éclater suite à notre petit mariage accepté après un pari minable. Pas besoin car il te touchera pas, je te le promet. Je pense pas que Stefan soit violent puis Freddy n'en a pas l'air non plus. Quoi qu'il a raison, il ne va pas se laisser massacrer sans bouger le petit doigt. Je souris à ce qu'il dit. C'est vrai, je l'ai dit mais pour moi, c'est différent. Nous filons dans ma chambre pour que je m'y change mais surtout, pour y préparer ma valise. Si je m'écouterais, je prendrais toute ma garde-robe mais je doute que mon meilleur-ami soit d'accord avec ça. Racontes-moi tes souvenirs, je suis curieuse de savoir. Autant qu'il m'explique ce qui s'est passé ici vu qu'il a l'air d'avoir de bons souvenirs dans ma chambre. On a peut-être fait des cochonneries ici, tout les deux, qui sait ? Le voleur d'excuses. Remarque, on a que celle-ci en stock, que ça soit pour l'un comme pour l'autre. Après, on peut choisir d'assumer aussi pour se protéger mutuellement. À en juger par ce que je vois, ouais, j'ai pas grand chose d'autre. Toute de cuir vêtue, je me regarde dans le miroir et ouvre de grands yeux en voyant le reflet de Freddy en train de jeter mes vêtements à la va vite dans un sac sans vraiment regarder ce que c'est. Freddy, j'ai besoin d'autre chose que des sous-vêtements, à moins de me balader à poil. En plus tu les plies même pas. Mon Dieu, je peux pas voir ça. Donne, je vais le faire et choisir ce qui m'ira le mieux pour les prochains jours.

J'ai pas mal assuré mine de rien. Ça aurait pu être nettement plus longue mais je peux dire merci à la multitude de photos que j'ai trouvé et aussi au fait que Stefan m'ai parlé de lui quelques jours plus tôt. Ça a juste mis son temps avant d'atteindre mon cerveau. Il me serre tellement fort qu'il va finir par m'étouffer. En plus, il me bave dessus comme moi je lui ai fait tout à l'heure. C'est surement la partie la moins agréable mais j'assume vu que ça a l'air, d'après ce qu'il avait dit, de fonctionner dans les deux sens. Il finit par relâcher son étreinte, ses mains toujours posées sur ma taille. Je décide lui faire un peu peur et de me laisser tomber au sol, comme si je venais de faire un malaise. Krueger l'étouffeur a tué sa proie. xD Pourquoi tu parles au passé ? Je te dis qu'il te tuera pas vu qu'en fait, on va se cacher histoire de laisser la tension retomber ! Là, tout de suite, je redoute le pire mais j'aurais plus qu'à assumer mes faits après tout. Faut être idiote pour se marier avec son meilleur-ami et comme je le suis et lui aussi apparemment, on a décidé de le faire au risque de se faire arracher la tête par nos amoureux. Je peux te passer dessus mais plus gentiment que tu crois beau brun ... Je souris amusée et fait comme si je n'avais rien dit. Allez, dis-moi, je veux savoir. Ça peut pas être bien méchant. Comment veut-il que je retrouve la mémoire s'il est pas capable de me la rafraichir lorsque je le lui demande ? J'en suis sur. M'approchant de lui, je ris à ce qu'il dit. Il fait chaud à Vegas ? Il se foutrait pas un peu de moi ? Je vais devoir mettre ses vêtements à lui s'il continue comme ça. Ma panoplie ? Quelle panoplie ? Je me penche et constate les petits jouets qui se trouvent enfoui au fond de mon tiroir. Je suis un peu gênée mais c'est surement que je dois bien m'amuser avec les filles que je ramenais chez moi ... Tu pourrais faire l'effort ... Je lui demande pas de me décrocher la lune, juste de plier les fringues qu'il prend. Remarque, vu au stade où on en est arrivé, je devrais refaire la totalité de mon tiroir vu le bazar qu'il y a mis. Il m'énerve avec sa montre. Laisse tomber, on fera des courses sur place. Allez, go ! Ce qui laisse entendre qu'il devra faire les magasins avec moi et pour lui aussi car on passe pas chez lui, on y va directement.