Toutes les filles ne sont pas gnangnans, la preuve, je suis là||Aaron||

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"Toutes les filles ne sont pas gnangnans, la preuve, je suis là"

Il n'y avait presque plus rien dans la garde-robe de Lola c'est temps-ci et malheuresement, celle-ci adorait faire du shopping, malgré sa situation financière. Tant pis, un peu de folie de temps en temps ne font pas de mal, quoique, elle allait pas dépenser le peu d'argent qu'elle avait en fringue. Elle n'avait toujours pas de boulot et vivait chez sa tante. Cette situation ne pouvait plus continuer, il fallait qu'elle quitte l'appart et qu'elle trouve un boulot, elle ne pouvait décidemment pas se reposer éternellement sur les gens. Sinon, elle faisait comme dans Orgueil et Préjugé : elle devait se toruver un bourge qui avait assez de fric pour la faire vivre et elle se contenterait d'être une parfaite épouse. Non, ce n'était pas le style de Lola. Bon, elle pouvait tout de même faire du lèche-vitrine, ça ne ferait de mal qu'à son amour propre. Elle y alla donc. Les rues étaient bondées, normal, c'était les vacances.

Elle s'arrêta devant des magasins de prêt-à-porter. Certes, ce n'était vraiment pas la même catégorie que quand elle était à New-York, mais bon, ça pouvait être jolie. Elle rentra dans le magasin pour regarder un peu et réfléchir à ce qu'elle aurait pu s'acheter. La différence de température se fit de suite sentir. La clim' avait été mise à fond ou quoi? Elle oublia le froid et parcouru les rangées de vêtements. Apparement, elle était tombée dans un magasin où la qualité était à oublier. Elle sortit vite fait et été bien heureuse de sentir la chaleur du soleil contre sa peau. Elle rentra dans un autre magasin. De suite, elle sentit que les vêtements pour femme n'étaient pas à son goût, ils faisaient trop......vulgaire. Elle allait sortir, quand elle aperçut des sweet-shirt assez colorés, comme elle les aime, mais chez les mecs. Tant pis du ce-que-l'on-dira-t-on, elle s'avança pour les regarder de plus près. Elle aimait les pulls large où elle se sentait à l'aise. Elle fouilla un peu et en trouva un à son style. Il était violet avec une tête d'écureil décapités, autant dire à la Happy Tree Friends. Elle le trouvait trop mignon. Direction cabine d'essayage où elle l'enfila et se regarda dans le miroir.

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Aaron lui aussi avait besoin de vêtements, il n'en avait pas énormement et il n'en achetait pas très souvent, en même temps c'est compréhensible étant donné qu'il croule sous les dettes. Il doit pas mal d'argent à plusieurs personnes qui ne sont pas des hommes d'églises, gentil et patient, pas du tout c'était plutôt le contraire. Mais là il manquait vraiment de fringue alors tampis il devrait utiliser un peu d'argent. Malgré le peu d'argent qu'il avait il ne montrait pas dans sa façon de s'habiller qu'il n'avait pas les moyens, même si se sont des habits pas cher qu'il achète il garde un minimum de style, sa reste un mec après tout. Il sortit alors de son appartement tout miteux qui vu de dehors menaçait de tomber dangereusement, et marcha en direction du centre ville, à pieds évidement puisqu'il n'a pas les moyens de se payer le permis et encore moins une voiture. 30 minutes plus tard il était arrivé, il regarda autour de lui et passa devant les vitrines en regardant dedans voir si quelqu'un proposait un emploi, parce que Aaron n'a pas de travail, il lui arrive de vendre des journaux de temps à autre mais c'est uniquement quand ils sont besoin de lui, autrement dit assez rarement.
Pas de chance pour lui aujourd'hui il n'y avait aucune offre, le néant. D'ailleurs si il se trouvait un travail il arriverait mieux à s'en sortir se dit-il, vu que le peu d'argent que lui envoyait ses parents servaient à payer ses dettes et le loyer. Il entra dans une boutique mais se rendit vite compte que c'était un magasin pour femmes, il fit alors demi tour et ressortit, il entra dans un second, bien trop cher pour lui, d'ailleurs à peine était-il rentré qu'un vendeur lui avait presque sauté dessus pour soi disant le conseiller mais il l'arrêta en lui disant qu'il regardait juste et à la première occasion il ressortit. Il entra enfin dans une troisième boutique et vit que c'était un magasin pour hommes et femmes, il alla dans les rayons hommes et chercha quelques vêtements assez beau mais pas trop cher sans avoir vu Lola.

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Lola retourna vers la pile de sweet et vis qu'elle n'était pas la seule à s'y intéresser. Enfin, c'est normal, c'était quand même pour les mecs, ce rayon. N'étant pas intimidée, elle s'approcha, bizaremment, elle semblait connaître le jeune homme devant le rayon. Plus elle s'approchait, plus elle le reconnaissait. Oui, maintenant, elle était sûr, c'était Aaron Williams, un ami d'enfance, français comme lui, qu'elle avait rencontré à Paris. Elle n'hésita pas à l'aborder.

"Aaron? C'est Lola, Lola Kensington."

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Aaron qui regardait tranquillement les vêtements s'intéressa de prêt à une pile de sweet, il en prit deux de différentes couleurs pour les essayer. Il avait déjà d'autres habits mais savait qu'il ne pourrait pas tout prendre. Il allait pour aller essayer quand il entendit quelqu'un l'appeler par son prénom, il se tourna alors vers Lola sans l'avoir reconnu.
Oui, on se connait ?

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Lola n'en revenait pas. Il n'y avait pas erreur sur la personne, mais celui-ci, ce goujat, ne se souvenais même pas d'elle, son amie d'enfance. Ils avaient tout les deux vécus à Paris, avaient passé leur enfance ensemble. Lola fronça les sourcils. Deux possibilités s'offraient alors à elle : soit elle laissait tomber en feignant s'être trompé sur la personne, soit elle insistait en espérant que cet imbécile d'Aaron se souviendrait d'elle. Elle opta pour la deuxième option, au nom de leur amitié. Elle s'approcha alors encore plus près de lui et le regarda alors droit dans les yeux. La jeune blonde avait l'impression que ses yeux allaient le transperçer si elle continuait à le regarder ainsi mais tant pis. Elle esquissa un petit sourire en coin. Elle allait attirer l'attention sur elle, comme elle aimait bien le faire.
Elle se souvint que quand ils étaient jeunes, ils s'amusaient souvent à se faire remarquer dans les lieux publics, un bon passe-temps

"Mais quel idiot celui-là! Ne pas se souvenir de moi. Je suis Lola Joyce Kensington et on se souvient même pas de moi, non mais quelle honte! Cet idiot d'Aaron ne se souvient plus le temps passé à Paris avec, une jeune fille blonde, aux yeux bleus et plutôt mignonne?"

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Aaron la regarda alors en fronçant légèrement les sourcils, sur le coup il n'avait pas réalisé mais en même temps il est pré-occupé par beaucoup d'autre chose alors là que quelqu'un se présentait devant lui en disant qu'ils s'étaient connu dans leur enfance, c'est à dire plus de 10 ans plus tôt il eu beaucoup de mal. Il la regarda alors s'approcher de lui et le regarder avec ses yeux perçant, il fit de même en soutenant son regard, après tout il allait pas baisser les yeux. A force de la regarder et en entendant ses paroles il se souvena vaguement d'elle puis plus nettement, il la regarda alors en faisant un petit sourire.
Bien sur que si ! Qu'es ce que tu viens faire ici ?

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Eh ben enfin, c'est pas trop tôt! Aaron avait enfin réussi à se rappeller d'elle. Lola sourit alors, sentant que tout le monde les regardait. Elle jeta un coup d'oeil et étouffa un gloussement quand elle s'aperçut qu'une dame cherchait autour d'elle pour voir s'il n'y avait pas de caméra. Les gens de nos jours sont beaucoup trop médiatisés et pire à Los Angeles. Elle retourna la tête vers Aaron. Jamais elle n'aurait pensé le croiser dans la grande ville de L.A.
Il était devenu plutôt beau gosse. Lola espérait au fond d'elle que leur rencontre ne serait pas juste une passade, elle voulait qu'ils soient soudés comme avant. Enfin, si celui-ci ne prenait pas ses jambes à son cou en apprenant qu'elle était pauvre. Ben oui, s'il était riche, il aurait aucune envie de traîner avec une fille sans argent. Lola aurait fait la même chose si elle n'avait pas connue cette situation. Mais la blonde n'était pas Barbie, elle réfléchissait, elle. S'il était riche, il viendrait pas dans ce genre de magasin. Elle fut donc heureuse de penser que leur rencontre avait de l'avenir. Elle s'approcha de lui et lui tapota l'épaule.

"Quand je te disais que les neurones des mecs étaient tous en bas! Ben je vis à L.A. Certes, ce n'est pas la villa de Paris Hilton que j'habite, c'est juste un appart' mais je suis bien ici, on me laisse tranquille."

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