Roxane hésitait un peu à aller à cette soirée. Ce soir, la discothèque du coin organisait une soirée avec comme thème "l'Espagne". Roxane en avait parlé avec sa cousine au téléphone qui lui avait dis d'y aller. Cependant, Roxane n'était pas trop soirée à thème. Disons qu'elle avait toujours aimé s'amuser mais maintenant elle commençait à rire de moins en moins. Elle s'est donnée un but en venait ici: prendre sa vie en main. Gâtée, elle n'avait pas vraiment eu beaucoup de problème ni de souci d'avenir. Mais maintenant, elle en avait mais c'était son choix, elle voulait décider de sa vie et faire ses erreurs. Elle soupira aux pensées qui traverçaient son esprit. Elle se leva de son lit pour s'habiller afin d'aller à la fameuse soirée. Elle n'avait pas réussi à joindre Célia et à part elle, elle ne connaissait pas d'amis espagnols. Elle revêtit une robe rouge et attacha ses cheveux en chigon et y mit une fleur puis se maquilla. Une fois ses talons aux pieds, elle se rendit à cette soirée. Une fois arrivée, elle constata qu'elle ne connaissait personne. Elle se dirigea vers le bar et commanda une boisson puis elle attendit sa commande en regardant avidement la piste de danse.

Roxane regardait toujours la piste de danse quand sa commande arriva. Elle sourit au serveur puis le remercia et commença à déguster son cocktail. Puis elle regarda les alentours. Elle se sentait un peu seule. Elle se demanda ce qu'elle faisait ici. Elle avait été assez fêtarde mais elle l'était moins maintenant enfin moins...Bref, la jeune O'flaeurty regarda la piste de danse avec envie. Elle souriait de temps en temps en entendant l'accent de son pays natal. Puis un jeune homme qui était parti danser revint au bar surement pour danser. D'après son physique, il devait être espagnol mais Roxane se dit que le physique ne comptait plus trop car on pouvait avoir les origines d'un pays et naître dans un autre, comme son père. Elle regarda le jeune homme qui venait d'arriver.

Roxane regarda le jeune et lui sourit en retour. C'est à ce moment qu'elle s'étonna. Elle n'osait pas parler. Etait-elle devenue timide? Ce n'était pas vraiment dans sa nature. Mais il faut, dire qu'elle ne se sentait pas vraiment à l'aise parmi tout ces inconnus. Disons qu'elle n'avait jamais été confrontée à l'inconnu, du moins pas seule et si c'était le cas en douceur. Finalement tout avoir n'est pas vraiment une bonne chose pour pouvoir faire son chemin et afronter l'inconnu. En même temps, c'est pour cela que Roxane est ici. Elle décida de se lancer, après tout qu'il y avait-il de mal à parler?

« Bonsoir, vous êtes espagnol? »

"Whaou quelle question!", se dit-elle. C'est vrai que ce n'est pas très élaboré mais au moins, elle s'était lancée.

Roxane laissa le jeune homme se présenter. Elle n'eut pas le temps de répondre qu'il lui claqua la bise. Un peu confuse par ce contact un peu rapide à son goût, elle décida de répondre. Après tout, les contacts se font plus rapidement, en général, avec les personnes ayant les mêmes origines et les mêmes vécus. Après les relations se font par des échanges et parce que l'autre nous apporte quelque chose et ont fait de même et puis il y a aussi complémentarité car les personnes trop semblables risquent de ne plus pouvoir se compléter. Mais Roxane et Pedro n'en était pas encore là. Roxane se décida poursuivre la conversation et en étant elle-même donc sans contrainte, sans peur, sans timidité.

« Enchantée, Roxane O'flaeurty. Mon nom est moins espagnol que le teint mais je suis née en Espagne, à Séville. Ça fait longtemps que tu es en ville enfin par forcement ici mais aux Etats-Unis?»

« Exact. C'est mon père qui a des racines irlandaises. Du côté de ma mère, c'est plutôt les racines chinoises. Et toi en dehors des racines espagnoles, tu as d'autres racines?»

Elle lui sourit, ravie d'avoir fait sa connaissance.

«Ah oui, deux mois. Tu dois connaître les envrions, du coup. Moi, ça ne fait que quelques jours donc j'hésitais un peu à venir mais je me suis d'y pourquoi pas. Bon assez parlé de moi. Parle-moi un peu de toi. »

Roxane se dit qu'elle était peut-être envahissante mais après tout si il y en avait marre, il pouvait lui dire. Elle ne se vexerait pas, elle comprendait.

«Oh tu sais, je ne connais pas tellement l'Irelande. J'ai dû y aller pour rendre visite à mes grands-parents paternels mais j'ai surtout vécu en Espagne. C'est interressant, je connais pas trop l'Argentine, plutôt de nom, à vrai dire.»

Elle lui sourit d'abord gentiment puis après navré vu qu'elle ne connaissait pas tellement l'Argentine. C'est vrai que la jeune femme ne connaissait pas tellement tous les pays. Elle en connaissait beaucoup de nom mais pas vraiment la culture, la langue ou encore la vie quotidienne. Sa mère et surtout son père (quoique lui c'était surtout au sujet de l'Irelande et sa mère de la Chine) lui disaient que c'était un tort. Elle avait toujours était la fille gâtée qui n'écoutait pas trop et elle avait fait comme si elle n'entendait rien. Mais maintenant, elle regrettait et elle espérait un peu découvrir le monde. Peut-être qu'un jour, elle s'offrirait un an pour découvrir quelques pays car il faudrait presque une vie pour connaître tous les pays de la terre. Roxane se reconcentra sur la conversation. Elle écoutait Pedro puis elle poursuivit la discussion.

«C'est bien si tout s'est bien passé. Dans mon cas aussi, ça a plutôt été.»

Les deux jeunes gens ne s'attardèrent pas sur leur enfance ou leur adolescence comme si ils ne voulaient pas divulguer cette partie d'eux.

«Et sinon, tu travailles ou tu fait des études?»

«Oui, l'adaptation n'est pas facile. C'est un autre mode de vie. Il y a des similitudes mais le plus dur, c'est de s'adapter aux différences de rythmes. Oui, c'est vrai qu'son se sent mieux peut-être à causes des ressemblances.»

Puis les deux jeunes espagnols quittèrent le bar et allèrent s'assoir un peu plus loins, poursuivant la discussion.

«Tu faisais quoi comme travail?»

Roxane le regarda curieuse se demandant quel travail il pouvait bien faire pour qu'il change pour un plus honnête. Elle ne savait pas encore que lorsqu'elle découvriait la réponse, la fin de la conversation se finirait et le début d'un nouvelle relation commençera.

Roxane le regarda et vu le ton de la première phrase, elle se dit qu'il ne devait pas se confier à beaucoup de gens. Alors pourquoi se confiait-il à elle? Elle l'ignorait mais elle ne savait pas que c'était tout simplement le début, le début d'une histoire basée sur l'honnêteté. Elle écouta ainsi la suite. Son visage changea d'expression dès que le mot "mafia" fut prononcé. Ce n'était pas de la peur enfin peut-être mais c'est plutôt de l'ignorance. Elle ignorait ce qu'était la mafia, bien sûr, elle la connaissait de nom mais elle n'en avait jamais fait parti et elle n'avait jamais vu les activités de ses yeux. Puis à la suite de la tirade de Pedro, elle comprit que c'était surement illégal. Enfin, pour elle, pour la loi mais peut-être pas pour la mafia, ni pour Pedro... enfin, elle ne savait pas vraiment ce qu'il en pensait. Quand il eut fini. Elle savait ce qu'il en pensait. Elle resta interdite, sa bouche s'ouvrit puis se referma. Elle ne savait comment réagir. Elle prit son verre, qui était arrivé, puis en but une gorgée, plus pour s'occuper que par soif. Elle le regarda et dit simplement.

«Je ne sais pas quoi dire. Je..»

Elle le regarda puis se leva. Elle le regarda, elle ne savait comment se comporter. Finalement, elle se rassit. Elle était déboussolée. Elle le regarda de nouveau l'inconnu qu'elle venait de rencontrer qui maintenant n'était plus vraiment un inconnu. Il y avait encore beaucoup de chose à construire dans leur relation mais était-elle prête maintenant qu'elle savait son passé à établir une relation. Puis elle se dit que c'était plus la faute du père de Pedro mais elle ne savait pas vraiment.

«Et.. enfin... tu..tu l'as déjà dis à quelqu'un d'autre...que moi»

[Si, c'est trop long, je ferais moins long au prochian poste]