Raphael savait pertinnement que Célia n'aimait pas le superflu. Le luxe ne representait rien pour elle , sauf lorsqu'il s'agissait d'une robe de créateur ou de chaussures griffées. Raphael lui n'avait jamais connu autre chose. La limo n'avait pas été appellée pour l'impressioner ou quoi, c'était tout simplement son véhicule de déplacement habituel lorsqu'il ne voulait pas conduire. A la sortie d'une soirée par exemple. Cela pouvait paraître prétentieux et extravagant, il n'empêche que Raphael aimait montrer sa superiorité financière. Il n'y avait qu'ainsi qu'il pouvait obtenir un soupçon de respect.

Assis à l'arrière de la limo, il s'apprêta à proposer à Célia une coupe de champagne, comme il avait l'habitude de le faire avec ses convives. Mais cela risquait d'empirer son état en y réflechissant. En ayant marre de réfléchir, il se décida à laisser la bouteille en évidence. Elle n'avait qu'à ce servir si elle le voulait.

La jeune femme de son côté semblait un peu agacée de le voir aussi "coincé" d'après ses termes. Raphael esquissa un sourire tendu et tâcha de continuer à regarder par la fenêtre. Elle 'navait aucune idée de ce qu'elle disait. Avait-elle conscience du travail moral qu'il faisait pour ne pas succomber à ses pulsions? Etre enfermé à l'arrière d'une limo avec son ex petite amie , qui faisait tout pour l'allumer. C'était beaucoup plus difficile que ça en avait l'air de résister et se refuser à se jeter sur elle, pour lui arracher ses vêtements. Il n'était pas aussi coincé. Il l'aurait sans doute fait avec n'importe qu'elle fille, quelque soit leur état. Droguée ou pas, ivre ou pas. Mais elle n'était pas , n'importe qu'elle fille.

Mais Célia ne voulait pas s'en arrêter là visiblement. Elle s'élança sur lui , lui déchirant la chemise et l'embrassa dans le cou. Connaissant pertinemment son point sensible. Le jeune homme essaya de se retirer pendant quelques secondes vainement et puis emporté soudain par son désir. Il l'empoigna à son tour, glissant une main dans ses cheveux et glissa l'autre sous sa robe de sorte à lui carresser le dos, tout en l'embrassant fougueusement à son tour.

Raphael se résignit à détacher ses lèvres de celles de Célia pour embrasser son cou et sa nuque brulante. Il avait envie d'elle , plus que jamais. Et elle était là, s'offrait à lui ce soir là. Au fond de lui, le jeune homme voulait croire que l'alcool ou autre substance qu'avait prit ce soir là Célia, ne faisait qu'accentuer ce qu'elle refoulait. Il voulait croire qu'une partie d'elle, le désirait vraiment et pas seulement à cause de son état second.

Malheureusement, il se souvenait qu'elle l'avait embrassé en boite avant de s'en prendre de la même manière avec un parfait inconnu. Ce souvenir n'eut cependant pas le temps de prendre contrôle de ses actes, car déjà la jeune femme avait posé sa main au niveau de son entre-jambe et une nouvelle vague s'empara de lui. Il crut ne plus pouvoir se contrôler, déjà... la main qui caressait son dos dégraffait sans difficulter le soutien-gorge de la jeune femme et carressait à présent sa poitrine.

Entendre le souffle de Célia accroitre au moindre de ses gestes semblait contracter ses membres davantage. Il attrapa de nouveau ses lèvres qu'il embrassa . Leur dernière étreinte remontait à il y a quatres ans. C'était à lui qu'elle avait d'ailleurs choisi de donner sa virginité. Cela avait été un moment quasi-parfait. A la différence totale de ce soir là. Voilà qu'ils s'apprêtaient à coucher ensemble à l'arrière de sa limousine, comme il l'avait fait des centaines de fois avec de parfaites inconnues, avant de les déposer chez elles. Il s'apprêtait à coucher avec elle, alors qu'elle n'était même pas en mesure de s'en souvenir. Il ne pouvait pas.

Il sembla alors reculer un peu, arrêtant ses caresses. Il retira ses mains de la poitrine et des cheveux de Célia , qu'il sembla regarder comme il ne l'avait jamais fait. Des deux mains, il attrapa son visage qu'il embrassa mais sans aucune fougue cette fois, juste une certaine passion. Une affection non dissimulée et puis il la relacha.

- On arrive bientôt ... dit-il sans la quitter des yeux.

Comme il s'y attendait, Célia ne rendit pas les armes aussi facilement, bien décidée à continuer dans sa lancée. Seulement, le jeune homme n'avait tout simplement plus envie , et lorsque le désir semblait se manifester de nouveau, il s'efforçait de repenser à ce que representait Célia à ses yeux et la différence que cela faisait par rapport à une inconnue.

C'est alors que son crier gare, elle se baissa , bien décidée à satisfaire Raphael autrement. Le jeune homme se crispa alors et se retira refermant relevant son boxer et refermant sa braguette.

- Arrête ... Pas ici

Elle lui demandait d'ordonner à son chauffeur d'aller autre part, chose qu'il ne fit pas :

- On va chez moi si tu veux. Mais si tu ne le souhaites pas, alors je peux lui demander de te déposer chez toi et de rentrer seul, c'est toi qui voit.

Raphael vit alors des larmes couler sur son visage, rendant un peu plus brumeux son regard et faisant couler le noir de ses yeux. Il ne voulait pas la mettre dans un tel état, il voulut dire quelque chose pour qu'elle se calme, il voulut la prendre dans ses bras et lui assurer qu'il faisait ça pour elle, et pour ne pas qu'elle le regrette plus tard. Mais il savait que quoi qu'il dise à ce moment précis cela n'allait servir à rien.

Elle ordonna au chauffeur de la laisser descendre, ce dernier attendit quand même l'autorisation de Raphael en lui jetant un regard dans le retroviseur, ce dernier hocha simplement la tête. La voiture s'immobilisa et Célia sortit jetant sur lui sa veste au passage. Le jeune homme l'attrapa et assura à son chauffeur de rentrer chez lui. Il était à quelques mètres seulement de son hotel de toute manière. Puis se tournant vers Célia, il la fit adossée à la paroi d'un immeuble en pleurant. Elle lui avait crier ne pas avoir besoin de lui avant de s'asseoir à même le sol. Raphael s'approcha alors d'elle d'un pas lent et malgré le paradoxe de la situation, il s'asseya à son tour par terre à côté d'elle. Il ne chercha pas à la prendre dans ses bras cette fois, il demeura silencieux. Elle avait besoin de se lâcher. Il n'était pas la cause directe de son mal être, il le savait... Cette soirée n'en avait été que le déclencheur. Il demeura un moment silencieux, la laissant à ses sanglots et puis ... il se décida à parler :

- Je sais que tu n'as pas besoin de moi. Mais je ne te laisseras pas ...

Raphael demeura ensuite silencieux, et puis Célia laissa échapper un éclat de rire. Cela le déconcerta un peu, mais il tourna les yeux vers elle et l'observa un moment. Elle riait de la situation, mais cela devait être nerveux. Elle venait de faire tomber le masque pour la première fois de sa vie, face à lui. Et cela ne l'enchantait sans doute pas. De plus, elle semblait completement perdu face aux réactions de Raphael, qu'elle accusait de se conduire comme une femme enceinte et ses nombreuses sautes d'humeurs. Il ne put s'empêcher de sourire face à la comparaison et fixa ses mains d'un air distrait .

- Je sais, je suis infernal. Pourquoi penses-tu que je sois toujours célibataire ...?

Et puis redevenant serieux , il sentit la tête de Célia retomber doucement sur son épaule. Il ne bougea alors pas, la laissant reprendre ses idées peu à peu, tandis que les larmes continuaient à couler sur son visage. Elle devait vraiment avoir souffert de sa rupture. Sachant qu'elle ne comprendrait certainement pas ce qu'il allait lui dire , au vue de son état, il décida d'être cependant sincère :

- N'importe qui aurais voulu être à ma place tout à l'heure dans la limousine. Et ce n'est pas toi que j'ai rejeté, c'est ce que tu t'apprêtait à faire. T'interrompre à ce moment là, c'était un peu ma manière de te dire que je n'allais pas te laisser tomber. Dans tous les sens du terme. Je ne te laisserais ni tomber dans la facilité, ni pour de bon...

Il marqua un temps d'arrêt et sourit lorsqu'elle lui assura être desesperé car même un homme comme lui ne voulait pas d'elle. Décidement, quel tact. Il fit cependant un sourire. Il ne lui en voulait pas. Redressant doucement sa tête il la regarda alors :

- Tu es magnifique ... N'attends pas que quelqu'un veuille de toi, parce que tu mérites mieux que ça. N'oublie pas qui tu es . Tu restes Célia Sanchez . Et si jamais un jour tu l'oublies, moi je serais là pour te le rappeller.

Célia sanchez, seule au monde, qui s'est fait larguée le plus de fois possible, je crois que je pourrais entrer dans le livre des records. Stérile et incapable à par s'acheter des paires d'escarpins ..

Elle haussa les épaules.

Je pourrais faire mes " mémoires " .

Cela lui avait échappé et elle se livrait comme elle ne le faisait jamais.

Même si Célia prétendait que cela l'aurait aidé, Raphael savait pertinemment que cela était faux. N'importe qui, aurait pu le voir d'ailleurs. Se résigner à coucher avec quelqu'un par desespoir de cause, n'avait jamais revigoré qui que ce soit. De plus, elle ne semblait pas prise à croire qu'il était vraiment resté pour l'aider cette fois, et lui rappellait à présent qu'il l'avait également abandonné . Raphael haussa les épaules et regarda devant lui. Elle se confiait peu à peu à lui. Il décida d'en faire de même :

- J'avais 16 ans. J'idôlatrai mon père, et j'aurais donné n'importe quoi pour exister à ses yeux. Il a voulu quitter la ville pour affaire. Qu'es-ce que j'aurais pu faire d'après toi ? Me rebeller et rester avec toi? Et après, on aurait fait quoi à cet âge là? Sans ressources...?

Il soupira. Aujourd'hui, la seule chose qui lui restait de son père était un héritage exorbitant et son nom de famille. Son père avait succombé il y a 2 ans d'un cancer du larynx, et cela, il s'abstenu de le mentionner. Pendant ce temps, Célia continuait à se livrer et Raphael ne pouvait que s'efforcer d'esperer que se confier la fasse aller mieux . Il haussa les épaules, n'apportant aucun jugement à ses dires.

- Crois moi, il doit y avoir beaucoup de prétendantes au titre de "Recorman de la plus larguée" à Los Angeles. Quant à la sterilité, il y a beaucoup de solutions médicales aujourd'hui et quand la médecine s'obstine, il reste d'autres solution. Le tout c'est d'avoir assez de mentale pour aller au bout de ses projets. Et enfin, ce n'est pas donné à tout le monde de savoir choisir quels escarpins mettre avec quelle tenue? Je pense que manquer de goût est une tare encore pire que manquer de chance en amour tu ne crois pas?

Il fit un sourire et puis se redressa quelque peu. Ils feraient d'ailleurs mieux de se lever avant qu'une voiture de police ne décide de les embarquer. Avant, il reposa ses yeux sur elle :

- Si jamais tu fais un mémoire , n'oublie pas de mentionner que tu as déjà un record. Tu es la seule fille qu'ai aimé Raphael Lawrence. C'est un titre honorifique. Allez, on se lève?

Cela était vrai mais Célia ne l'avait pas entendu de cette oreille. Se faire désirer était une des choses les plus importantes pour elle afin de rester jeune et femme. Le regardant d'un air innocent, elle l'écoutait et plaça sa main sur celle de Raphael.

Je ne voulais pas dire ca..enfin je voulais juste dire que notre amour n'avait pas non plus résisté..

Elle le regardait toujours comme absorbé par les paroles du jeune homme. Elle semblait un peu se calmer sous ses paroles de protecteur..repliant ses genoux et posant sa tête dessus, elle ne le lâchait pas du regard et ne faisait que l'écouter parler..en laissant échapper un sourire de temps à autres. Ne le stoppant aucunement dans ses paroles, elle finissa par un sourire ne bougeant pas autant sa tête. Ce petit bout de femme ne tenait pas la fatigue et les changements d'humeur dû à la drogue.

Tu sais toujours quoi répondre..

Célia se mit à rire et se releva puis frotta sa robe. Heureusement qu'elle n'était pas elle même car ne pas prendre soin de sa robe comme cela l'aurait affolée. Une fois debout elle leva la tête pour le regarder.

C'est vrai Raphael ?

Elle commença à marché avec lui ne savant pas ou elle allait, simplement elle marchait et ne s'en faisait pas pour cela. Une question lui traversa l'esprit et ne tournant pas sa langue dans sa bouche avant de parler elle lui demanda..

Et aujourd'hui alors ?

Raphael hocha la tête, lorsqu'il entendit Célia lui expliquer que leur amour n'avait pas resisté. Il n'était pas tellement d'accord, mais l'écouta cependant parler jusqu'au bout avant de s'expliquer :

- Je vois. Peut-être que toi tu regrettes , ce qui s'est passé y'a 4 ans. Peut-être que tu te dis que tu aurais mieux fait de te preserver pour un autre qui ne serait pas parti. Mais, moi je ne regrette rien. Tu as été ma transition, mon passage de ma vie d'ado à ma vie d'adulte. Malgré tout. Et regarde... Quatre ans plus tard, je suis là...

Il se tourna vers elle et essuya les longs sillons de khôl noir qui avaient coulés sous ses yeux :

- A ... t'essuyer les yeux. Alors peut-être que ce n'est plus la même chose qu'avant mais, quelque chose à resister tu ne crois pas? Et c'est pour cette chose qui a resisté que je me bats et qui fait que je suis là avec toi. Alors que j'aurais pu partir , sans me retourner...

Il l'aida finalement à se redresser et la regarda essuyer sa robe, il en fit de même avant son propre pantalon ainsi que sa veste et puis il lui répondit :

- Malheureusement je n'ai pas réponse à tout. Aujourd'hui, je m'efforcerai de te faire prendre une douche et te faire dormir dans des draps propres. C'est tout ce qui m'importe...

Il lui tendit le bras pour l'inciter à le prendre et à marcher avec lui

- Mon hotel est en face. Cela fait plusieurs semaines que j'y suis déjà. Je prefère ma suite à n'importe quel appartement.

Célia n'était pas encore prête psychologiquement à parlé du passé surtout en ce moment, elle n'arrivait pas a s'expliquer alors elle fut directe et peut-être pas très aimable.

Peu m'importe.. cela reste le passé.

Elle le laissa faire et souriait doucement en fermant les yeux lorsqu'il passa ses pouces sous ses yeux. Les ré-ouvrant quelques secondes plus tard elle soupira doucement à ce qu'il venait de prononcer.

Et moi j'aurai pu ne pas accepter ta danse.

Célia se remit à marché tout en souriant de nouveau. Sautillant tout en lui attrapant la main, ils se faufilaient entre les passants. Elle l'écoutait toujours et hocha la tête de nouveau tout en accélérant la cadence.

Du moment qu'il y a l'eau chaude .. quoi que j'imagine ta baignoire et je m'y laisserai tenter quoi que .. tu crois qu'il y aura possibilité de se faire masser ? et de manger du chocolat ?

Elle le regardait, la machine s'était remit en route..elle riait dans les rues tout en ne le lâchant pas.

Quesque tu vas faire toi ?

Raphael comprit lorsque Célia l'interrompit que cette dernière ne voulait pas reparler du passé. Pourtant , c'était elle et elle seule qui avait commencé par le mettre sur cette voie là, en lui disant qu'il l'avait abandonné lui aussi. Elle l'avait accusé de quelque chose, il fallait au moins qu'elle lui permette de se défendre. Quoi qu'il en soit, elle lui assura qu'elle aurait pu refuser sa danse. Il faillit lui rappeller, qu'elle lui avait suggeré de l'inviter mais il se ravisa. et se contenta de lui sourire.

Célia commença alors à sautiller de plus belle. Décidement, l'effet de ce qu'elle avait put était plus tenace que prévu, mais il devait avoir un remède chez lui, ou plutôt dans sa suite. Lui même étant un adepte de ce genre de substances, lui procurant une certaine euphorie passagère et lui faisant oublier la monotonie de son quotidien.

- Je pense que le room-service sera en mesure de t'apporter ce que tu souhaites. Quant à moi, je vais prendre une douche aussi je pense parce que là...

Ils finirent par s'arrêter devant l'imposant bâtiment du palace et entrèrent. Ils progressèrent alors jusqu'à la reception où il prit sa carte sous le regard déconcerté de la receptionniste qui s'efforçait de sourire malgré que ses yeux trahissait un scepticisme certain. Raphael la gratifia d'un sourire mauvais et se tourna vers Célia qu'il guida jusqu'à l'ascenseur.

Célia avait ses humeurs et pour une fois ce n'est pas elle qui en jouait. Se dirigeant vers l'hôtel, ils entrèrent quelques secondes après. Se dirigeant sans rien dire pour une fois, la réceptionniste lui fais un mauvais effet. Célia se contenta de la fixer et d'arquer un sourcil. Ni une ni deux elle allait répondre mais déjà elle était tiré par Raphael qui l'amenait à l'ascenseur. Elle prononça entre ses lèvres.

Je peux lui faire perdre son bouleau en claquant des doigts.

Elle fut interrompu dans sa colère par le bruit de l'ascenseur..soudainement elle s'en écarta et regarda Raphael affolée. Ses craintes remontaient sans qu'elle ne puissent les contrôler. Elle se mit à le regarder. Malheureusement leur étage était loin d'être au premier..Célia avait toujours eu peur des ascenseurs. Elle avala sa salive, il ne fallait aucun mot pour lui dire ce qu'elle ressentait.Le tirant à elle, elle frissonna.

Non..je veux pas..je peux pas.

Célia n'avait visiblement pas porté la receptionniste à son coeur, déjà elle affirmait à Raphael pouvoir lui faire perdre son travail en un claquement de doigt. Le jeune homme se contenta de sourire entre ses lèvres, il se tourna alors vers elle et ajouta :

- Moi aussi, l'hotel m'appartient...

Alors que l'ascenseur arrivait, Raphael s'engouffra dedans et fut aussitôt extirpé par Célia qui ne voulait pas y monter. Le jeune homme baissa les yeux visiblement à bout, cette soirée aura décidement été éprouvante pour lui.

- Pourquoi donc ... ? Ma suite est au dernier étage. Tu ne vas tout de même pas prendre l'escalier ?

Célia eu un sourire de peste en l'entendant. Et bien pauvre jeune femme qui allait devoir porter sur les nerfs Celia demain, au réveil.
Le regardant, elle hocha la tête.

Et bien. Tu sais ce qu'il te reste à faire où elle m'entendra.

Célia le regarda et soupira doucement. Elle se mordilla la lèvre et entra dans l'ascenseur. Se collant à la paroi, elle tapait ses ongles contre celle-ci afin de faire passer le temps. Quelques secondes ils étaient arrivé à l'étage. Elle lui prit la carte des mains et la passa dans le petit boitier puis entra das la chambre. Elle se mit à sourire en voyant cette beauté divine. Retirant ses talons qu'elle laissa sur le sol elle marcha dans la pièce désormais beaucoup plus petite. Elle poussa la porte de la salle de bain luxueuse. Elle se mit à sourire, elle était à son aise bien qu'il n'y avait que des produits pour homme. Revenant dans la chambre elle s'allongea sur le lit et ferma quelques secondes les yeux.

Raphael ne répondit pas à la provocation de Célia. Il la laissa d'ailleurs prendre le controle de la situation. Elle s'empressa de rentrer dans la suite, et ne tarda pas à faire comme chez elle, ce qui amusa le jeune homme. Lui même retira sa veste et pendant qu'elle prenait son temps dans la salle de bain, lui s'était dirigé vers le bar afin de lui préparer un cocktail multivitaminé avec quelques goûtes d'un liquide qui allait aussitôt lui rendre ses esprits. Il se prépara lui même un cocktail multivitaminé et se tourna vers elle, lorsqu'elle quitta la salle de bain et qu'elle se jeta, toujours en peignoir sur son lit.
Il s'approcha avec la boisson :

- Tiens bois ça d'une traite. Tu risques d'avoir un léger mal de crâne, mais ça va passer crois moi...

Célia était allongé sur le lit en train de se motivé de prendre un bain bien chaud. Se redressant elle le regarda lui tendre le verre..elle grimaça en voyant la couleur de la substance puis attrapa le verre avant d'en prendre une petite gorgée. D'elle même elle ne l'aurait pas bu mais là on pouvait tout lui proposer. Ne trouvant pas sa si affreux, elle bu le tout et lui retendit. Elle se releva et alla se faire couler un bain tout en se déshabillant. Se retrouvant devant le miroir, elle alluma l'eau froide et se passa de l'eau sur le visage tout en soupirant. Ça lui tournait la tête son truc qu'elle du s'asseoir sur le rebord de la baignoire. Une fois déshabillée, elle entra dans le bain bouillant qui lui brulait le corps mais qui lui faisait un bien fou..elle passait ses mains dans la mousse reprenant ses esprits peu à peu et fermant les yeux parfois. Elle commençait à pensée au fil des minutes. Jouant avec la mousse au bout de 10 minutes, elle soupira complètement exténuée et énervée contre elle même. Elle ne voulait même plus sortir de la salle de bain.