Elle était persuadée que je n’en étais pas capable, mais elle me connaissait bien mal. J’allais lui montrer de quoi j’étais capable, même si pour cela je devrais me lever tous les jours à cinq heures du matin pour avoir le temps de traverser toute la ville. Je vaincrais, je deviendrais le plus grand de tous les héros . Peut-être que même en prime j’acheterais un petit pain au chocolat pour Lou. Il ne fallait pas qu’elle se sente mise de coté, parce que oui même les enfants de quatre ans ont le droit d’avoir du pain au chocolat tous les matins !

J’étais très déçu, je n’avais encore jamais raté un seul de mes repas. Pas que je mette ma capacité de chef cuisiner en doute, mais cela m’énervait. Surtout que j’avais fait le plus gros, et tout était partie en fumé. J’étais aussi légèrement déçu car mon ratage avait permis de donné raison à Celia. Je déteste quand elle a raison car après elle peut se permettre de dire « Tu vois je te l’avais dit » Un peu comme ses répliques cultes dans ses séries à la télévision. De plus je savais très bien pourquoi j’avais oublié mon plat qui était sur le feu. J’avais tout simplement était distrait par une belle espagnol. X) « Ce n’est pas vrai, je sais que j’avais raison et que tu avais tord. Pour ma défense je dirais seulement que j’ai été distrait par une espagnole » assurais-je en rigolant.
Je n’en voulais tout de même pas à mon amie, ce n’était pas entièrement sa faute. Après tout, c’était quand même moi qui avait perdu le fil avec toute cette histoire de défis. Puis je ne disais jamais non à une pizza. « Hé, je ne suis pas pire que toi ! De toute façon personne ne peut faire pire que toi. » dis-je en rigolant. « Je pleins la petite Lou, obliger de manger ses infamies » ajoutais-je avec un grand sourire moqueur. J’avais déjà gouter la cuisine de mon amie, elle pouvait s’avéré mortel. C’est sur que je ne serais jamais assez fou pour retenter l’expérience. « Puis tu sais que j’adore les pizzas (a) » dis-je pour montrer que cela ne me faisait ni chaud, ni froid de manger cela. « Bon certes une pizza, sur une aussi belle table, cela le fait mal, mais on ne va pas se plaindre ».

Sur ses mots je regardais tristement mon magnifique plat tout carboniser finir à la poubelle. J’étais tout de même content qu’on est commandé des pizzas, parce qu’avec toutes ses histoires je commençais à avoir faim, très faim. Je ne devais pas être le seul.

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Je voyais bien que Celia était contente, au moins elle avait eu la gentillesse et la politesse de ne pas se moquer de moi. Même si je savais qu’à l’intérieur d’elle-même elle était surement explosée de rire. C’était cela les filles, toujours délicates pour ne pas blessé l’autre. Il était clair que si j’avais été à sa place je ne me serais pas gêner pour dire quelques choses dans le style « Je te l’avais dit » Chose qu’elle n’avait pas encore fait, et qu’elle ne ferait pas. Parce que c’était cela les vraies amis, sentant surement que j’étais profondément déçu de mon échec même si je ne le montrais pas. C’était un peu comme leurs intuitions féminines. J’essayais de me concentrer sur autre chose histoire de ne pas ruiner l’ambiance. On moins cela avait un peu mouvementé la soirée. Je tenais donc pour le moment parfaitement bien mon rôle de clown à domicile (a) Rôle qui m’allait à merveille. C’était d’ailleurs pour cela et non pour des prunes que je faisais du bénévolat à l’hôpital.

« Bah oui tu crois quoi, je ne suis pas comme tous ses hommes machos Moi. Je sais et je suis capable de mettre de temps en temps ma fierté de côté. Ce n’est pas pour me lancer des fleurs, mais je trouve que c’est une belle qualité » (a)

Bah quoi ? Parfois il faut savoir ce faire des compliments, cela ne sert à rien d’en attendre des autres, ils t’en font jamais. Je m’auto-satisfais. C’est de l’argument cela
Elle n’avait pas vraiment l’air d’avoir vraiment compris ma remarque. Je n’avais pas dit cela par méchanceté, ce n’était pas de mon genre. J’avais seulement dit cela pour la taquiné, lançant cette phrase sans aucune arrière pensée. Il était vrai que parfois, je dis bien parfois, ces plats n’étaient pas au top de leurs capacités, mais à part cela…

« J’en suis pas mort ? Tu te souviens il y a deux ans quand je suis tombé malade juste après avoir goûté à ta nouvelle recette de paëlla ? » lui rapelais-je avec un petit sourire moqueur. La grande question est que c’est –il passé ce soir là ? Je vais vous éclairez. Avant d’arriver chez mon ami j’étais allé au cinéma et comme toute personne qui se respecte je m’étais goinfré de popcorn. Bon cela Celia ne le sait pas, et ne le serra surement jamais n’ayant aucune intention de lui dire. Bref, j’étais arrivé comme une fleur, ne m’attendant pas au festin que Celia m’avait préparé. Résultat, ayant trop mangé, à peine avais-je eu le temps de sortir de la maison que je m’étais tout vomi dessus. Pas très sexy je l’admets. Je suis tombé tout bêtement malade, depuis je ne manque jamais de le rappelé à Celia qui se sent toujours un peu fautive. Accusant les crevettes qui ne devaient pas être très fraiche. Bon elle ne sait pas vraiment la vérité.

« Tes crêpes ? Waow, alors cela c’est quelque chose, c’est tellement dure » dis-je en rigolant très amusé par son propos. J’avais encore dit cela pour la taquiné. Moi-même je n’étais pas doué de partout, c’était la vie. « Tu as raison, je valide ton excuse » lui répondis-je avec un grand sourire. Trop content de pouvoir enfin mangé la pizza. Comme d’habitude elle avait réagie plus rapidement que moi, voulant montrer de quoi elle était capable en coupant la pizza. Un travail d’homme, un travail pour moi. Ne la faisant pas attendre, je coupais la pizza en huit. Lui tendant une part, bah oui j’étais galant. Me servant à mon tour je lui sortis un « Bon ap’ »