Aujourd'hui l'école avait organisée une sortie en dehors de la cour de récréation. Les maitres et les maitresses ainsi que les accompagnateurs qui étaient certains parents d'élèves. Arrivée au parc, Ezzilie courru pour prendre une balançoire. Si il y avait une chose qu'elle savait faire, c'était de la balançoire, elle en faisait très souvent à l'orphelinat. Ezzie était donc sur la balançoire tranquillement, lorsqu'une petite fille qu'elle ne connaissait pas criait et faisait des signes avec les bras pour interpeller la petite Ezzilie. La petite fille se stoppa donc, mais resta assise sur sa balançoire, sans rien dire.

La jolie Ezzilie regarda l'autre petite fille, qui était de taille et d'âge plus grande qu'elle. Son regard interrogateur n'avait pas l'air d'inquiété la petite fille en face d'elle, qui maintenant se mettait à lui demandé si elle avait apporté ses peluches. Mais Ezzilie n'avait pas de peluche. Elle avait juste un doudou qu'elle avait depuis tout bébé. " Mais z'ai pas de pelusses, et pi ze te connais pas et la madame de l'ophelinat a dit te ze devait pas parler aux intonnues ! "

Ezzilie fronça les sourcils, elle avait un peu peur à vrai dire. C'était on ne peu plus normal, sachant qu'elle n'avait jamais à faire aux gens qu'elles ne connaissaient pas. Ezzilie rétorqua « Non, ze te tonnais pas , et z'ai zamais zoué avec toi d'abord ! » . Elle regarda la petite fille s'installer sur la balançoire à coté de la sienne. « Moi c'est Zézillie ! Et tu me tonnais pas parce te t'es pas à l'orphelinat »

Ezzilie n'était d'autant pas plus habitué à ce qu'on lui hausse le ton dessus très souvent. Certes, on l'avait déjà engueulés lorsqu'elle avait fait des choses mal. « Me trie pas dessus ! Z'aimes pas t'on me trie dessus ! » Ezzie commença à pleurer, elle se leva et couru voir la maîtresse. « Maîtresse, elle n’embête elle ! » dit elle en montrant la petite fille inconnue.

La maîtresse adressa un petit sourire aux deux petites filles dont elle était responsable. Elle se baissa pour être à leur hauteur et dit « Joy, ce n'est pas Julie, c'est bien Ezzilie. Julie n'est pas là aujourd'hui, elle est surement malade. Tu veux bien t'excuser au près d'Ezzilie ? Et puis, vous pourriez quand même être copine, n'est ce pas Ezzilie ? » Ezzilie regarda la maîtresse, puis fit un petit sourire en acquiesant. « Ze sais pas, parce te elle me trie dessus tout le temps elle ! » dit-elle en la montrant du doigt.

Ezzilie regarda la petite fille est lui demanda « C'est toi ton prénom ? » Puis, la petite fille lui proposa de la balancer sur la balançoire. Elle remua la tête pour lui répondre négativement, puis couru à la balançoire. « Ze sais me balancer toute seule ! Mais si tu veux on zoue ensemble à la balançoire ? »

Ezzilie était maintenant les fesses posé sur la balançoire. La petite fille commença à lancer ses petites jambes de bébé par devant et par derrière pour commencer à s'envoler, ou presque. Elle avait ses petites mains complètement crispés pour tenir les chaines de la balançoire. Ezzie tourna la tête pour regarde Joy et lui dit :

« Dzoy, regarde ze me balance haut ! »

C'est vrai qu'Ezzilie allait très haut, et la petite fille commençait à le sentir elle même. Elle essayait de faire ralentir la balançoire, et elle y arriva. Elle était fière d'elle, mais ne le fit pas savoir. Comme la plus par de ses émotions d'ailleurs. Elle voulu descendre de la balançoire pour aller faire du toboggan, et arrivée dans les cailloux, elle glissa et s’érafla totalement les mains. Mais elle ne dit rien, et se releva, même si elle avait très mal.

« Tu viens, on va au gotoban ? »

Ezzilie était en haut du toboggan, et regardait sa nouvelle copine qui arrivait à l'échelle. Puis elle secoua la tête pour nier à sa question. « Non me ssuis pas fait mal , ssa va » dit elle avec son cheveux sur la langue. Elle était tellement mignonne avec son petit nez et ses belles petites joues, que personnes ne pourrait croire qu'elle mentait tout le temps.

Ezzilie avait tellement l'habitude de jouer toute seule,que quand elle était avec quelqu'un elle en avait vite marre. Cela faisait trois ou quatre fois qu'elle montait et descendait le toboggan. Elle en eu marre, et se sentait fatiguée d'être là. Elle alla sur un banc, et s'assit dessus, puis elle mit sa tétine dans sa bouche. Sa tétine était au bout d'un accroche-tétine, qui était pincer sur sa petite robe toute propre, qu'elle ne devait surtout pas salir, sous peine de se faire disputer!

Ezzilie regarda sa nouvelle copine, elle dessinait bien dit donc. Comparé à Ezzilie, c'était une vraie œuvre d'art. Ezzie ne savait rien faire, ni écrire, ni lire, et elle faisait des bonhomme têtard. Elle suçait sa tétine et souriait toujours derrière, puis pris le dessin et remercia Joy. « Merci Dzoy, il est beau ! Ze le mettrais dans ma sambre à l'orphelinat. »

Non, elle ne voulait pas dessiner, elle remua la tête encore une fois, suçant toujours sa tétine, puis elle prit la parole sans la retirer. « Ze tait pas detiner moi. » Elle regarda les autres enfants joués, puis regarda Joy, ou "Dzoy" comme elle disait. Ezzilie avait mis les mains dans sa poche car elle avait mal mais ne disait rien.