L'une de mes mains caresse sa nuque et l'autre se pose délicatement sur sa taille tandis que mes lèvres embrassent doucement les siennes. Le baiser rompu, je plonge mon regard dans le sien et sourit à ce qu'il dit. Heureusement qu'il meurt de faim, ça m'aurait un peu peinée de devoir jeter autant de nourriture sachant que moi, le matin, je ne déjeune pas ou que très rarement, ne supportant pas trop l'odeur ni la vue des aliments. J'ai du batailler contre moi-même pour préparer ce petit-déjeuner mais heureusement, il ne s'agit pas d'un repas de communion ... Un certain temps. Je comptais t'amener le petit-dej au lit mais tu m'as devancée. Je souris tendrement et dit : Tu as bien dormi ?

L'idée n'est pas mauvaise puis ne travaillant pas, ça me déplairait pas de traîner un peu au lit, avec Stefan en plus. Je souris et hoche doucement la tête. Ça peut se faire. File, je t'y retrouve. Je souris à son baiser sur la joue et me dégage doucement de son étreinte pour préparer le plateau que je compte lui amener au lit. Une fois qu'il a disparu de la cuisine et que j'ai terminé de préparer le plateau, je l'emporte avec moi et lui amène au lit, me glissant à ses côtés une fois fait.

Un dernier baiser et Stefan disparaît de la cuisine pour rejoindre la chambre ou je l'y rejoins avec le plateau du petit-déjeuner quelques instants plus tard. Le plateau posé à ses côtés, je me glisse de l'autre côté, tout contre lui tandis que de ses bras musclés, il m'enlace tendrement. Je me sens si bien dans ses bras que je n'ai plus envie de m'en séparer. Je dépose un baiser contre son torse avant de lever les yeux vers lui. De rien, ça me fait plaisir ... Puis, j'aime bien passer du temps avec toi alors autant faire en sorte que ça te plaise histoire que ça se reproduise ... Je souris tendrement et ajoute : Je t'apprécie beaucoup Stefan, tes un homme bien ...

Avec Stefan, j'ai envie de tenter quelque chose mais je ne sais malheureusement pas tourner mes mots pour le lui expliquer et je préfère abandonner puis il me prendrait pour une lionne qui se jette sur la première proie venue. Après tout, on a passé qu'une nuit ensemble bien que j'en veux une quantité d'autres. Ce que je veux aussi, c'est autre chose que du sexe. L'amour, je ne sais pas ce que c'est et ne connaît pas vraiment le sentiment mais en revanche, ce que je sais, c'est que je l'apprécie et pas qu'un peu. Il a tout pour plaire au fond. J'y compte bien ... Je souris et frissonne au contact de ses doigts contre ma peau. C'est gentil et très agréable à entendre. Promet-moi juste une chose. Prouve-moi que tu n'es pas comme tout les autres et qu'une fois que t'auras franchi la porte de chez moi, tu ne feras pas comme si j'existais pas et que rien ne s'est passé. S'il te plaît ... Je prend doucement sa main dans la mienne et entrelace mes doigts aux siens.

Si je veux lui faire promette telle ou telle chose, c'est parce que j'ai besoin de l'entendre. Je me suis fait tellement avoir dans ma vie que je ne veux plus que ça arrive. Puis étrangement, avec Stefan, je ressens quelque chose de nouveau. Quelque chose que je n'ai jamais ressenti auparavant. Je suis comme attirée comme un aimant à lui et c'est loin d'être déplaisant. Bizarrement, j'ai comme peur lorsqu'il dit qu'il ressent des choses pour moi. Ça m'effraie un peu mais cette sensation de bien-être qui m'envahit est plaisante. Qu'est-ce que tu ressens Stefan ? Je souris et répond à ses baisers, frissonnant au contact de ses lèvres contre les miennes.

Je veux des explications sur ce que ressent Stefan à mon égard pour pouvoir moi aussi lui ouvrir mon coeur. Je me vois mal lui dire qu'il me plait terriblement si ce n'est pas réciproque, or, ce qu'il me dit, me laisse un instant sans voix. Il est amoureux de moi ... Merde alors, il est amoureux de moi et moi, comme une pauvre idiote, j'arrive pas à émettre le moindre son. Je prends sur moi et finis par dire. Je ressens la même chose Stefan ... Offrons-nous une chance de nous le prouver en officialisant ce qui pourrait être une histoire, notre histoire ... Je me jette à l'eau maintenant qu'il a fait le plus dur et lui offre la chance de s'unir à mes côtés pour une belle histoire d'amour. J'en meurs d'envie. Ma main glisse contre sa joue que je caresse doucement avant de l'embrasser doucement. Un baiser, un deuxième, puis un troisième qui se veut lui, passionné.

Officialiser notre union ... J'ai enfin réussi à prononcer ces quelques mots sans bafouiller et sans risquer de tourner de l'oeil. Le stress peut provoquer de drôles de phénomènes chez moi surtout lorsqu'il s'agit d'amour. C'est la première fois que je ressens quelque chose de sérieux pour quelqu'un et la première fois que je dois l'annoncer clairement. Je m'en suis pas trop mal sortie. Je souris tendrement. Notre histoire ... Je l'attire doucement sur moi et glisse l'une de mes jambes au dessus des siennes, prolongeant tendrement et passionnément ce baiser que nous échangeons. Notre premier en tant que couple.

Notre histoire. Ces deux mots raisonneront longtemps dans ma tête. J'espère seulement que je n'aurais pas mal, d'une manière ou d'une autre car si je n'ai jamais ouvert mon coeur à quelqu'un, c'est tout bonnement par peur de souffrir. Je n'ai pas une excellente capacité à encaisser la douleur qui me ramène généralement plus bas que terre. Heureusement, j'ai bon espoir en ce qui nous concerne tout les deux. Je le sens bien, pour être honnête. Stefan sur moi, ses mains sur mon corps, ses lèvres contre les miennes, je frissonne, une envie soudaine de lui. Envie de le sentir en moi pour la première fois, en tant qu'homme, mon homme plutôt. Je prolonge ses baisers et glisse mes mains aux extrémités de son short.

Je ris entre deux baisers suite à ce qu'il dit. Il est clair que pour le moment, le petit-déjeuner attendra vu la chaleur qui est en train de réveiller nos deux corps. Du moins, le mien est en flamme actuellement. Toutes ces choses échangées, ces espoirs fondés, en raviver en moi la flamme qui était sur le point de s'éteindre. Oui, il attendra un petit moment. Je l'embrasse à nouveau, allant titiller sa langue de la mienne et les extrémités de son short entre mes mains, je le fais glisser avant de glisser ma main sur son entrejambe pour la réveiller bien que je n'en ai pas forcément besoin.

Je fais naître de nouveau ce plaisir en lui tandis que lui, fais de même pour moi. Sentir sa peau contre la mienne, ses doigts sur mon corps, ses lèvres sur les miennes a le don de réveiller en moi, une foule d'émotions. Nos lèvres s'entrechoquent, nos langues se caressent, nos corps se mêlent l'un à l'autre. C'est un réel plaisir. Lorsqu'il me retire mon bas, soit un simple boxer, je frissonne, surtout lorsque ses lèvres glissent sur mon corps. Mes mains viennent se poser délicatement sur son dos que je caresse du bout des doigts.

Je deviens incontrôlable. J'ai envie de Stefan et rien ne pourra m'arrêter, même la sonnette de ma porte qui retentit au moment présent. Vu l'heure, ça ne peut être que Freddy qui vient squatter chez moi mais mon petit chéri, pour une fois, il se retrouvera face à une porte close car je suis pas prête de quitter ce moment de bonheur pour aller ouvrir la porte. Ignorant la sonnette, je prolonge ses baisers et frissonne en sentant sa main caresser l'intérieur de ma cuisse. Je laisse mes mains glisser sur ses fesses que je presse doucement et écarte un peu plus les cuisses pour lui laisser plus de liberté dans ses mouvements.

La sonnette, je l'ai complètement oubliée, totalement prise par ce qui est en train de se passer entre moi et Stefan que par cette dernière. Ses baisers, ses caresses me font frissonner et je m'en rend compte que la sensation de bien-être avec lui se fait de plus en plus présente. Lorsqu'il entre doucement en moi, j'enlace sa taille de mes cuisses et soupire doucement, agrippant sa lèvre inférieure sur laquelle je tire doucement avant de me mordiller ma propre lèvre inférieure, frissonnant de plus en plus, surtout lorsqu'il m'embrasse dans le cou, mon point sensible. C'est toi qui est magnifique bébé ...