"Quand j'étais petit, ma mère m'a dit que le bonheur était la clé de la vie. A l'école, quand on m'a demandé d'écrire ce que je voulais être plus tard, j'ai répondu "heureux". Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question, je leur ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie."
La vie n'est pas toujours un fleuve tranquille, elle peut être semée d'embûche. Le tout est de savoir remonter sur le ring pour pouvoir continuer à vivre et à recevoir des coups. Mon meilleur souvenir d'enfance reste la voix de ma mère, elle était si douce et si pure. Elle me chantait les plus grands classiques et j'adorais ça. A l'âge de cinq ans, je mettais ces talons hauts et je chantais devant son miroir. Je devais avoir six ans quand la mort me l'a emportait. A cet âge je ne comprenais pas ce qu'était un cancer. Pour moi s'était juste un vilain mot que les vieux docteur avait inventé. Avez-vous remarqué que la plupart des médecins sont toujours dégarnis et qu'ils approchent presque tous de la cinquantaine ? Bref, j'ai toujours été élevé par mon père, même-si celui-ci c'est vite remarié. Maintenant quand j'y pense, je ne me demande pas si elle était sa maîtresse bien avant de devenir sa femme. Cette femme était le sosie de la méchante belle-mère dans Cendrillon. La seule différence c'est que mon père était toujours là pour me soutenir. Comme la Belle-mère de Cendrillon ma Belle-mère avait deux filles à peine plus jeune que moi. Elles étaient odieuses, méchante et égoïste, mais je restais là à ne rien dire.
]Hormis ça je suis une grande fille et même que parfois je me maquille. Je veux un piercing au nombril et mon amoureux s'appelle Cyril. Pour l'instant je n'ai que treize ans et un chemin de fer sur les dents.
Je devais avoir douze ans quand je voulus gagner de l'argent pour économiser, me payer de véritables cours de chant et de guitare. Pour cela je devais absolument travailler, par chance ma délicieuse Belle-mère avait héritée du fast food de son père. Ce n'était pas le travail de mes rêves, mais s'était un travail quand même. Chaque jour, après l'école, je courrais débarrasser les tables, servir et être polie avec tout le monde. Entre deux tables, je poussai évidemment la chansonnette, ce que les clients appréciés. J'avais toujours pensé que s'était en l'honneur de ma mère que tout le monde adorait. Mais, avec le temps je remarquai que s'était pour mon talent. Ne pensez pas que ma Belle-mère eut une dose de gentillesse, non son slogan pub était « Faire travaillait Léa plus, pour gagner plus ».
C'est l'histoire de deux grands enfants qui jouent à un jeu très prenant. Le fameux je t'aime moi non plus et je te veux, je ne te veux plus. C'est un jeu où il n'y a pas besoin de chance. C'est juste une course d'endurance. Celui qui tiendra le plus longtemps. C'est celui qui en sortira gagnant. Celui qui sera le plus malheureux, sera le perdant du jeu.
Nous étions jeunes quand moi et Liam, nous nous sommes rencontrés. Vite j'ai compris que c'était avec lui que je voulais passer ma vie, au moins un petit bout de celle-ci. A cet époque je ne me doutais pas que toute cela allait avoir autant d'ampleur. Nous sommes devenus très vite ami, impossible de nous empêcher de nous voir nos parents se sont vite résilier à cette idée. Nous étions deux aimant, s'aiment le plus fort qu'on pouvait, mais se repousser aussi fort. Je savais que le manque d'amour pouvait faire souffrir, mais j'ignorais qu'aimer trop aussi. Je venais juste d'avoir seize ans et il avait organisé une soirée de rêve. Tout d'abord, il est resté là avec ma famille, puis avec mes amis qu'on avais pas forcément en commun ensuite nous étions que tous les deux. De fils en aiguille nos deux corps, se sont rapprochés. Comme deux objets physiques dont une force mystérieuse attirée. C'était mal, un geste si délicat avec un homme dont j'étais folle certes, mais pas prête à assumer mes sentiments. Le pire ou le meilleur se produisit, pour la première fois je fis l'amour. Quelques jours plus tard j'appris que j'étais enceinte. Tellement cliché, me direz-vous ? Mais le père reste quand même le moment où le père n'assume pas et se casse. Je fus donc seul à traverser cette épreuve. Ma belle-mère et mes belles-soeurs me faisaient vivre un véritable enfer et mon père pleurait à chaque fois qu'il me voyait. Pourquoi n'ai-je pas tout simplement avorté. Comme je l'ai dit et redis, tant que je suis capable de faire je dois être capable d'assumer mes responsabilités.
Car tu es le soleil de ma vie. La vie dont je suis fière aujourd'hui. J'étais là pour tes premiers pas et pour te prendre dans mes bras. Et même si ton papa n'est plus là. Je t'en pris ne t'inquiète pas.
Après mettre battu pour lui donner la vie et pour continuer à vivre la mienne. Je quittai New-York pour aller à Los Angeles. Là-haut un travail m'attendait et un avenir pour ma petite merveille. Mais pour travailler il fallait déjà que je passe mon diplôme, donc je terminai le lycée à Los Angeles. Devoir laisser ma fille à la baby-sister était une torture pour moi. Mais si je voulais lui donner un avenir je n'avais pas tellement le choix. Ma vie était partagée entre mes études et ma fille et par la suite avec mon travail et ma fille. Dans ma vie il n'y a plus de place pour les hommes, depuis ce qu'il m'est arrivé ma seule priorité reste ma fille qui a aujourd'hui cinq ans.