Le 6 Avril 1989 était le jour de ma naissance. Pour mes parents, cette journée fut la plus belle de leur vie. Et avec toutes les émotions qu’ils avaient quand ils me racontaient ma naissance, je les croyais. J’aurais bien aimé me souvenir également de cette journée inoubliable, mais tout ça est rendu si loin aujourd’hui. Vingt-deux années se sont écoulées suite à ma naissance, aujourd’hui je ne suis plus comme avant, moi aussi j’ai changé. Et même si des changements ont survenus en moi, je m’appelle toujours London Emma Wilson et voici mon histoire.

Maman, moi plus tard je veux devenir une princesse ! Ma mère s’assis sur mon lit, me lançant un regard de découragement. Tu ne peux pas devenir une princesse ma petite London. Pourquoi ma mère voulait-elle toujours gâcher mes rêves ? Même si mes rêves étaient des plus fous qu’ils pouvaient être, comme devenir une rock-star ou devenir une princesse, au lieu de m’encourager comme les autres mères le faisaient, ma mère, elle, souhaitait plus mettre fin à mes rêves surréalistes. Mais…mais pourquoi ? Si je veux devenir une princesse, je peux en devenir une. Et j’avais beau avoir 7 ans, je savais déjà ce qu’elle allait me répondre. Parce que tu es déjà destinée à devenir une grande mannequine comme moi. Je levais les yeux au plafond. Ma mère avait toujours tracé ma vie, pas une seule fois, je ne pus prendre des décisions. Elle avait souhaité que je fasse partis de l’équipe des cheerleaders à mon école, je m’étais contrainte de lui obéir. Elle voulait que je prenne des cours de piano, j’en suivais désormais à chaque soir. J’étais en train de réaliser tout les rêves de ma mère, et mes rêves à moi passaient après les siens. C’était ma vie, j’aurais aimé prendre des décisions, j’aurais aimé faire un loisir qui me plaisait, mais non, ma mère voulait absolument que ma vie soit parfaite. Sauf qu’elle ne voyait pas que la vie qu’elle souhaitait pour moi ne me plaisait pas. Ma mère ne pensait qu’à elle et même si j’étais son enfant, je passais après ses caprices. J’aurais dû vivre une enfance inoubliable, mais au lieu de ça, j’eus une enfance assez stricte, où je ne me sentais pas libre. Ce n’était pas mon enfance, c’était la sienne. Celle que ma mère aurait aimé avoir…


Nous sommes réunis en ce jour pour dire un dernier au revoir à Edward Samuel Wilson, il était un père, un frère et un fils... Le vent fouettait mon visage, mes joues étaient couvertes de sillons de larme et de sillons de mascara. Quelques mèches blondes restaient collées sur mes joues, mais aujourd’hui je me foutais de l’apparence que je pouvais avoir, j’étais en deuil, mon père venait de mourir et mon apparence était le cadet de mes soucis en ce moment. Je fixais la tombe de mon père, qui était ensevelit sous des dizaines de fleurs, une larme perla sur le bord de mon œil et du revers de la main, j’essuyais mes joues rougeâtres. Maintenant que mon père était mort, il n’y avait plus personne qui pouvait me défendre de ma mère. Maintenant, elle pouvait m’obliger à faire ce qu’elle souhaitait que je fasse et mon père n’était plus là pour dire qu’il en avait assez. Je me sentais plus que seule et je redoutais le moment où l’enterrement prendrait fin. J’avais seulement 15 ans quand mon père nous quitta et maintenant, je devais affronter seule ma mère. L’idée que celle-ci était trop bouleversée par la mort de son mari pour ne plus s’occuper de moi, ne me traversa pas l’esprit. J’étais certaine que ma vie déjà tracée allait continuer et que ma mère allait toujours m’obliger à faire ce qu’elle voulait de moi. Un bras musclé entoura mes épaules. Pendant un moment, j’aurais aimé que ce soit mon père qui me serrait contre lui et non qu’il soit couché dans ce cercueil. Je levais la tête pour m’apercevoir que c’était Devon qui m’encerclait de ces bras sécurisants. Il déposa un léger baiser sur mes lèvres avant de me dire qu’il était sincèrement désolé pour la mort de mon père. Je lui fis un petit sourire triste, avant de me tourner pour contempler le cercueil dans lequel mon père était. Devon était mon petit ami, pendant un certain temps il avait était qu’un simple ami pour moi, mais un jour il avait eut le courage de me dire qu’il ressentait des sentiments envers moi et comme c’était mon cas également, nous commençâmes à sortir ensemble et à devenir un couple. Bien que ça ne plaisait pas à ma mère de me voir dans les bras de quelqu’un (parce que ce n’était ans doute pas dans ses plans) je fis un peu ma rebelle en n’écoutant pas les sermons de ma mère et à continuer de fréquenter Devon. Et depuis ce temps, nous sortons ensemble. Il était là pour moi, pour me réconforter dans les moments les plus durs, comme aujourd’hui. L’enterrement de mon père se fini en pleure et en accolade. Tout le monde me disait « Ne t’inquiètes pas Emma, ton père est toujours avec toi » et j’aurais aimé les croire, sauf que j’en étais incapable. Je savais qu’il était partie pour de bon, je savais que je ne le reverrais plus jamais. Quand je fus arrivée chez moi, je surpris ma mère en train de pleurer sur son lit, vêtu d’une chemise de mon père, encerclé d’une vingtaine de mouchoir. J’hésitais à aller la voir. Je n’aimais pas ma mère, mais là, je savais que la mort de mon père pouvait être la meilleure chose qui pouvait nous arriver, la pire aussi. Je savais désormais que ma mère allait changer, qu’elle allait me laisser respirer. J’ouvris la porte, j’encerclais ma mère de mes bras avant de pleurer avec elle.


Allez Emma ! Essayes. Je le regardais bêtement. Je ne savais plus quoi faire. Devais-je en prendre ou non ? Je sais pas Matt. Si m'a mère apprend ce que nous sommes en train de faire, elle me tuerait. Il me lança un regard surpris avant de lever les épaules comme s'il voulait me dire "Ce n'est pas mon problème Emma" Il me tendit ce qu'il voulait que j'essaye. Je savais que si je ne le faisais pas, il allait me traiter de poule mouillé, qu'il allait insister jusqu'à ce que je fasse ce qu'il veuille. Je levais les yeux au ciel et en me disant que c'était la première et dernière fois que je consommerais de la drogue, je fis ce que mon ami me proposait. Je lançais un regard vers le jeune homme et celui-ci me souris, contente de ce que je venais de faire. Bravo ! Tu vois, ce n'était pas si difficile. Je ne sais pas si j'ai bien fait de t'écouter. J'ai fait une grosse connerie Je fus mal à l'aise. Je regrettais désormais d'avoir consommer de la drogue. Pourquoi avais-je fait ça ? Maintenant, je savais que j'avais fait une grave erreur et que des conséquences allaient s'en suivre. Brutalement, je me levais, je pris mes affaires et je partis de chez mon ami. Je m'en voulais extrêmement. Mais dans quoi m'étais-je embarqué ?

Maintenant que j’avais consommé de la drogue, j’en étais accro. Pour moi, c’était impossible d’arrêter. Je commençais à foutre ma vie en l’air, je n’allais plus à l’école, je mentais à ma mère qui était toujours en deuil de la mort de mon père, je trompais Devon avait des inconnus rencontré dans des bars, je revenais chez moi complètement saoule et je fêtais tard le soir avec des amis. Maintenant que j’avais fait l’erreur de ma vie, j’étais en train de gâchée ma vie. Je m’étais fait de nouveaux amis, de mauvaises influences. Je m’habillais de moins en moins, mettant plus souvent des mini-jupes et des minis shorts au lieu de jeans. Je savais comment mettre mon corps en valeur, un peu trop parfois. J’avais changé. J’étais devenue quelqu’un reconnue comme la pire peste de Santa Maria, j’étais devenue une rebelle. Et même si j’avais changé, même si je m’étais d’autres amis, Devon m’aimait toujours, il était toujours là pour moi. Pendant un moment, je lui avais caché que j’étais une drogué, mais un jour il me surprit en train de consommer une nouvelle fois des substances illégales. Mais qu'est-ce que tu fous Emma !? Quand je le vis, j’eus honte de moi. Et dire qu’il ne savait même pas que je l’avais trompé à maintes reprises, mais je ne devais pas le lui dire. Je tenais extrêmement à Devon et je ne voulais pas le quitter, je ne voulais pas qu’il me quitte. Mes yeux se remplir d’eau et mon petit copain me prit la main et m’emmena dehors. Là, il me fit une étreinte et pendant un moment, nous restâmes dans les bras de l’autre, sans dire un mot. C’est Devon qui brisa le silence. Pourrais-tu m'expliquer ce que tu faisais avec eux ma belle ? Je secouais la tête, lui disant qu'il ne valait mieux pas. Quelques larmes coulèrent le long de mes joues. Devon me prit par le menton pour me forcer à le regarder dans les yeux. Pendant quelques secondes, j'essayais d'éviter son regard, mais après, je ne pus m'empêcher de plonger mon regard dans le sien. Son visage s'approcha du mien et nos lèvres se rencontrèrent. Après m'avoir embrassé, il entoura mes épaules de ses bras et il me regarda tendrement. Alors, qu'est-ce que tu faisais avec eux Emma? J'hésitais un moment à le lui dire. J'avais vraiment peur qu'il me quitte après. Tu me promets que tu ne m'en voudras pas ? Que..notre histoire ne se finira pas à cause de la bétise que j'ai fait ? Il me serra plus fort contre lui, tout en déposant un baiser sur le front. Je te promet que je vais continuer à t'aimer ma belle et que je t'aiderais à surmonter l'obstacle que tu es en train de vivre. Je t'aimerais toujours. J'arrêtais de marcher, me mettant face à mon petit copain. J'étais prête à le lui dire. Il venait de me promettre qu'il allait toujours continuer à m'aimer. Je fermais les yeux un instant, essayant de trouver les mots juste pour lui révéler que j'étais une drogué. Je pris une grande respiration et je lui dis tout. Je...je prend de la drogue Devon. Les yeux pleins d'eau j'essayais de déceler une lueur de dégout, mais tout ce que je vis, c'était le visage de mon petit copain, s'approcher du mien pour m'embrasser tendrement. Entre deux baisers, il me dit qu'il m'aimait toujours et qu'il allait m'aider à ne plus en consommer.

J’étais un peu plus contente de savoir que Devon m’aimait toujours, malgré le fait que j’étais une drogué. Par contre, je culpabilisais toujours de ne pas lui avoir dit que je l’avais trompé, plusieurs fois. Là je savais que si je lui révélais ce secret, il allait me quitter pour de bon. Devon m’obligea à dire à ma mère que je prenais de la drogue et celle-ci eut la réaction que j’attendais. Me traitant de tous les noms, elle me chassa de la maison familiale. Elle ne voulait plus jamais me voir, comme elle m’avait dit, j’étais une honte à la famille Wilson. Le cœur brisé, mais ayant moins de poids sur les épaules, Devon et moi emménagèrent dans un petit appartement à Santa Maria, proche de centre de désintoxication. Il souhaitait vraiment que j’aille me faire désintoxiquer, et je le fis, pour lui faire plaisir. Il s’écoula un an et demi avant que les médecins puissent m’annoncer que j’étais maintenant clean. Tout ce déroulait pour le mieux. J’avais une vie parfaite avec Devon. J’allais reprendre mes études, cette fois-ci en photographie et lui allait également continuer ses études à l’université. Nous vivions le parfaite amour, ça faisait maintenant quatre ans que nous étions en couple et nous nous aimions toujours autant. Enfin, c’est ce que je croyais. Malheureusement, notre histoire se fini quand j’appris qu’il m’avait trompé avec une inconnue. L’ayant lui aussi trompé, j’aurais dû ne pas lui en vouloir et de ne pas lui faire une scène, sauf que je lui en voulais extrêmement. Quand je l’avais trompé, je n’étais pas moi-même, sauf que lui, oui. Notre relation se fini à ce moment et voulant à tout prix m’éloigner de lui, je décidais de déménager dans la ville de Los Angeles.

Après quatre années à nous aimer, nous nous étions laissé en moins de quatre secondes. Depuis que j’avais quitté Devon, j’étais devenue quelqu’un de plus renfermé. Je ne voulais plus souffrir comme j’avais souffert dans cette relation. Je ne laissais plus n’importe qui entrer dans ma vie et je n’avais plus eu de relation amoureuse depuis la séparation de Devon et moi. Je suis bien dans cette grande ville, je m’y plais, même si je me sens complètement seule. Depuis que les médecins m’ont annoncé que j’étais clean, je me tiens loin de la drogue. Je suis encore fragile et en voir ou en reprendre pourrait me faire replonger dans cet enfer. Je suis photographe. Je me suis passionnée pour ce métier et aujourd’hui, je traîne mon appareil photo partout avec moi.


Ma vie ne fait que commencer et je suis excitée à l’idée de prendre mes propres décisions et de choisir quel chemin prendre. Une nouvelle vie commence, ma vie…

Énergique ♦ rancunière ♦ douce ♦ séduisante ♦ observatrice ♦ rêveuse ♦ maligne ♦ fêtarde ♦ têtue ♦ sensible ♦ rapide ♦ soigneuse ♦ nerveuse ♦ souriante ♦ organisée ♦ dévouée ♦ loyale ♦ parfois agressive ♦ sociable ♦ impatiente ♦ honnête ♦ persévérante ♦ bavarde ♦ dynamique ♦ non ponctuelle ♦ sensible ♦ peu sure d'elle ♦ volontaire ♦ suicidaire ♦ discrète ♦ responsable ♦ logique ♦ susceptible ♦ curieuse ♦ méfiante ♦ courageuse ♦ râleuse ♦ lunatique ♦ minutieuse ♦ attentive ♦ imaginative