je sais... mais t'aime ca ! Dis-je en finissant de couper des morceaux de melon d'eau que j'avais commencer avant qu'il ne se blesse et les envoyant dans un bol. Puis j'envoyais ma planche à découper et mon couteau dans l'évier.

Que dirais-tu de faire venir une pizza pour le souper ? Comme cela, on resterait à égalité niveau mauvais coup dans la cuisine...et si tu parviens à me trouver... tu auras droit à un morceau de fraise... mais je vais rendre le jeu à niveau égal.... Je quittais la pièce allant dans l'entrée de mon appartement pour chercher l'un de mes foulard et revenir à la cuisine. Je n'avais jamais jouer à l'aveugle, mais j'avais le pressentiment que ca pourrait devenir un jeux très agréable et pourrait me faire mieux comprendre comment il voyait la situation. Je ne m'étais jamais moqué de lui et ce n'était pas pour cette raison que je voulais porter ce foulard. Mais pour le faire rire lorsqu'il m'entendrait me fâcher contre mes meubles.

prêt à jouer ? demandais-je en venant lui voler un baiser et en mettant mon foulard sur mes yeux et en me retournant en direction du salon en touchant tout ce que je pouvais toucher sur mon passage. Disons que je n'étais pas des plus discrète et qu'il était facile de me repérer...

- Bonne idée

C’est vrai que la pizza ça rendait tout plus simple et ça lui éviterait de trouver un autre moyen de se faire mal. Jouer à la trouver ? Isaac ne comprit pas immédiatement, disons que jouer à cache-cache pour un aveugle ce n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus amusant puisqu’il passe sa vie dans une partie de cache-cache, surtout que la plupart des gens avaient un sérieux avantage sur lui. Pourtant, elle avait dit qu’elle allait mettre le jeu à niveau égal. Il avait bien hâte de voir ça. Isaac l’entendit s’éloigner, sans doute pour aller chercher quelque chose se dit-il. Puis elle revint le voir avant de finalement repartir. Isaac ne comprenait toujours pas ce qu’elle avait voulu dire par mettre le niveau égal mais il l’entendit rapidement se cogner une première fois et ne pu s’empêcher d’éclater de rire. Il déduisit donc qu’elle s’était mise dans le même état que lui et qu’elle ne devait pas voir grand-chose. Ça ne l’offusquait pas du tout, il ne prenait pas ça pour une moquerie bien au contraire, il la trouvait adorable de faire ça, comme si elle avait voulu comprendre, partager son monde pendant un instant.

- Une chance que c’est chez toi ! Tu devrais quand même savoir où sont tes meubles.

Isaac se mit à sa recherche en avançant prudemment dans l’appartement. Il écoutait attentivement les bruit qui venaient de sa droite et tourna de ce côté puis se heurta à un divan. La texture suffit à le convaincre que c’était bien ça qu’il était dans le salon. Il sentit comme un courant d’air juste à côté de lui, quelque chose bougeait…à moins que le ventilateur soit en train de fonctionner.

- Merylee ?

Elle devait avoir arrêté de bouger parce qu’il n’entendait plus de sons aussi distincts que lorsqu’elle se frappait contre les meubles. Il passait tout juste devant elle sans s’en rendre compte…mais cette odeur. Au dernier moment, il se retourna vers elle et tendit les bras juste à temps pour la sentir s’éloigner.

- Presque !

Et voilà, un autre meuble ! Il continua à suivre le bruit et finit par l’attraper, l’entourant de ses bras.

- Tu vas avoir besoin d’un peu plus de pratique pour être une bonne aveugle.

Il se souvenait comment ça avait été difficile au début, quand il avait pu se remettre à marcher à l’hôpital mais c’était le passé, maintenant il allait bien, mieux en tout cas.

Le petit jeu se déroulait très bien et même si je me frappais souvent contre mes meubles, mais il faut dire que je pensais plus à ne pas me blesser qu'à l'endroit ou se trouvait mes meubles. Ce qui devait bien faire rire Isaac quand on y pense, puisque je devais à la base avoir un peu d'avance vue l'endroit pour ce petit moment. Il avait passé très proche plusieurs fois de me rattraper avant d'y parvenir en m'entourant de ses bras. J'avais sur le coup légèrement sursauter ne l'ayant pas entendu approcher. Je vous jure, ils ont de très bonne oreilles comparé les notre.

Finalement, j'avais pas trop d'avantage... tu as de très bonne oreille et moi un centre de l'orientation nulle comparé à mon désir de ne pas vouloir me retrouver nez à nez contre le sol ! Dis-je en posant mes mains contre son torse, enfin je réalisais que c'était plutôt son ventre et je laissais mes mains glisser jusqu'à le bon endroit. Je n'avais toujours pas retiré le foulard de mes yeux et je venais poser mes lèvres contre son menton en laissant un rire sortir.

Ça me donne une petite idée... pour ce soir... Murmurais-je en venant toucher ses lèvres avec le bout de mes doigts de ma main droite. Puis je venais déposer un baiser dessus en laissant ma main reprendre position contre son torse.

- Ce n’est pas une question d’avoir une bonne oreille, il faut juste apprendre à écouter.

Et comme elle parlait beaucoup ça pouvait être difficile parfois mais ce n’était pas un reproche, loin de là. En faite, Isaac aimait beaucoup écouter tout ce qu’elle lui racontait, étant d’un naturel plus discret et silencieux, il aimait bien laisser l’autre parler. En plus, ça lui permettait d’en apprendre beaucoup sur les autres. Puis elle vint lui murmurer que ça lui avait donné une idée pour ce soir là. Il eut un sourire en l’embrassant.

- Je suis certain que ça va me plaire.

Il passa sa main sur le visage de Merylee pour voir qu’elle avait vraiment un foulard sur les yeux. Doucement, il glissa sa main dans ses cheveux pour aller détacher le foulard, il le laissa tomber parterre.

- Mais, de toute façon, ne change pas, je t’aime comme tu es.

C’était rare qu’il lui dise qu’il l’aimait, c’était comme tout le reste, à petite dose. Isaac était content qu’elle s’intéresse à sa façon de voir le monde mais il ne voulait pas qu’elle s’adapte à lui, il s’était attachée à Merylee pour ce qu’elle est et y tenait beaucoup. Il ne voulait pas qu’elle s’adapte à lui, il ne voulait pas qu’elle se mette à faire certaines choses à contrecœur pour lui. Parfois il se posait des questions sur leur façon de vivre…peu importe, ce n’était pas le moment.

- On refait une autre partie ? À moins de trouver une jeu plus…intéressant.

je t'aime Isaac... et je n'aies pas l'intention de changer. Je ne fais qu'essayer certaine chose... Dis-je comprenant parfaitement le pourquoi il ne voulait pas que je changes. Nous avions une superbe complicité et je ne risquerais pas de la perdre en voulant être quelqu'un d'autre que moi-même.

Je risque de gagner si on se refait une partie, mais j'écoute ta proposition de jeux plus intéressant dès que tu m'auras trouvé ! Dis-je en m'éloignant tout doucement et en me faufilant vers sa droite pour aller faire bouger le fauteuil pour faire diversion alors que je venais m'asseoir sur le canapé. Bien que j'en profitais aussi pour m'y étendre confortablement juste avant que le fauteuil n'arrête de se bercer. J'essayais de ne pas éclater de rire et me fermais les yeux histoire de ne pas le voir me chercher. Une façon plus simple de ne pas rire à cause de ma petite diversion qui allait probablement embrouiller les bruits qu'il avait pu entendre.

Et la voilà repartie ! Évidemment, elle était plus discrète que la première fois parce qu’elle avait un sérieux avantage mais Isaac ne comptait pas baisser les bras. Il entendit le fauteuil bouger à se droite et s’en approcha, cherchant à l’attraper. Il passa un moment à chercher les mains dans le vide avant de réaliser qu’elle n’était pas du tout là. Pourtant, il ne l’entendait plus.

- Mery ? Tu es encore là ?

Il essayait de se concentrer pour trouver un indice mais n’entendait rien de particulier autre que les bruits environnant ordinaires. Isaac commença sérieusement à se demander si elle était encore dans le salon. Il continua un moment, marchant en essayant de repérer quelque chose qui aurait pu l’aider.

- Bon, ça va, tu as gagné ! Où est-ce que tu es ?

En disant ça, il posa une main sur le dossier du canapé, visiblement sur le point de s’asseoir.

Vous n'imaginez même pas l'effort immense de devoir rester silencieuse alors qu'il avait même dit mon prénom. Mais j'y était parvenue et j'étais en quelque sorte fière de moi. J'ouvrais les yeux en l'apercevant juste à côté de moi visiblement cherchant à s'asseoir.

Étendue sur le canapé depuis que j'ai fait bouger le fauteuil ! Dis-je en venant lui donner une toute petite tape sur ses fesses. Puis j'éclatais de rire face à mon petit geste et lui prenait la main pour qu'il vienne me rejoindre sur le canapé. Bien que je ne le forçais en rien et que c'était surtout pour ne pas me retrouver avec des fesses contre mon visage.

T'as qu'à te coucher sur moi, parce que je ne bouge pas... et profite pour me dire ce que tu avais en tête tout à l'heure en parlant d'un autre jeu... Demandais-je en attendant de voir ce qu'il allait décider de faire. Parce qu'il y avait aussi le fauteuil ou il pouvait aller s'asseoir s'il n'avait pas envie de se retrouver coucher....

Sur le canapé…il n’y avait pas pensé ! Elle l’aida à s’asseoir pour éviter qu’il l’écrase et il se retrouva donc sur le canapé et s’allongea pour se coucher avec elle, en faisant son possible pour ne pas s’écraser sur elle non plus.

- Et tu as passé tout ce temps sans dire un mot ? Tu m’impressionnes !

Il sourit et l’emprisonna dans ses bras. Isaac tenta de se situer un peu, question de savoir exactement où elle était. Il finit par trouver son visage afin de pouvoir l’embrasser.

- Dommage, si tu ne bouges pas ça risque d’être moins amusant.

Isaac sentit ses lunettes glisser, il faut dire que là, la graviter gagnait. Tant pis, il allait finir les perdre au court de la soirée de toute façon. Il les chercha un moment, profitant de se prétexte pour laisser ses mains se promener le long du corps de Merylee. Il finit par les attraper et chercher un endroit où les poser. Il ne se sentait peut-être pas trop à l’aise sans mais il savait qu’il risquait de passer son temps à les perdre.

- Et pour mon jeu…

Il se remit à l’embrasser doucement. Disons qu’il n’avait pas d’idée précise, il voulait juste la tenir contre lui, la garder proche…se demander à chaque fois pourquoi il finissait toujours par la laisser partir.

- À deux on peu bien trouver quelque chose

je sais, je me suis surprise moi-même !
Répondais tout simplement pour ce qui est du fait que j'avais réussi à garder le silence pour pouvoir garder ma cachette secrète.

J'aime bien quand tu dois effleurer mon corps comme ca...
Dis-je alors qu'il cherchait ses lunettes qui était tomber de sur son nez. Je savais qu'il n'aimait pas que je le vois sans, mais cela ne me dérangeais pas et j'espérais qu'un jour il finisse par arrêter de vouloir se cacher derrière ses lunettes. Mais je préférais ne pas lui faire la remarque préférant respecter son choix.

je crois avoir une petite idée...
Murmurais-je entre deux baisers en posant mes mains contre sa nuque et en laissant une glisser vers son bras et l'autre venir se poser contre son torse. Il est vrai que j'aimerais l'avoir que pour moi beaucoup plus souvent que ce que j'avais la chance d'avoir. Mais il en était ainsi et c'était probablement mieux de cette façon.

tu le dis si tu veux aller dans mon lit qui est plus grand...
Ajoutais-je en venant coller le plus que je pouvais mon corps contre le sien. Bien qu'il ne voyait pas, il pouvait parfaitement sentir les courbes que je possédais et même les toucher.

Son idée lui plaisait bien, ils avaient visiblement eux la même. Il vint alors à se demander si ça valait vraiment la peine d’aller jusqu’à son lit. Puis il se mit à penser à tout les autres…pourquoi, ce n’était vraiment pas le moment d’y songer. Il l’avait pour lui maintenant alors ce n’était pas la peine de penser aux autres gars. De toute façon, c’était lui qui voulait ça…

- Laisse le lit…on est bien là

Isaac l’embrassa, frémissant en sentant son corps contre le sien. L’une de ses mains se glissa sous le t-shirt de Merylee pour toucher sa peau. Il descendit sa bouche sur son menton avant d’aller déposer des baisers aux creux de son cou.

- T’es belle…t’es tellement douce mo chroí (mon cœur)

Il se souvenait de la première fois qu’il l’avait appelé comme ça. C’était en Irlande, il ne la connaissait même pas et lui avait simplement dit de se calmer alors qu’il avait senti que la situation allait dégénérer avec son frère. Ce petit surnom était resté, il ne savait même pas s’il avait prit la peine de lui traduire un jour, mais elle devait bien se douter que ça ne devait pas être méchant. Il remonta lentement sa main le long de ses côtes. Dans son esprit il s’était bâti une image précise d’elle qui correspondait très bien à ce qu’il pouvait toucher, il savait qu’elle ne pouvait être que magnifique, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

J'avais toujours eut ses petits frissons quand ses mains découvraient une nouvelle fois mon corps ou plutôt lorsqu'il caressait ma peau. Il avait cette délicatesse qui venait me chercher à chaque fois. Je laissais ma main effleurer son bras puis redescendre dans son dos et venir délicatement soulever son tee-shirt pour venir à mon tour toucher sa peau. Je fermais les yeux lorsque ses lèvres se posaient au creux de mon cou et laissait ma tête tomber dans le sens inverse pour lui laisser le champs libre de son côté. Tout cela m'avait manqué et je savais encore plus apprécier ses petites attentions.

Is breá liom tú mo ghrá! (Je t'aime mon amour!)
Lui murmurais-je à mon tour n'étant pas totalement certaine de ma traduction et encore moins de la prononciation de chacun des mots. Il ne m'avait jamais dit ce que signifiait ses mots à lui qu'il me répétait souvent, mais j'avais réussi à savoir grâce à un professeur d'irlandais. J'avais voulu en savoir un minimum sur sa langue d'origine et j'avais apprit que quelques phrases mignonne à lui dire.

Je remontais doucement son haut pour lui retirer l'ayant malheureusement interrompu des ses petites attentions sachant qu'il les reprendrait rapidement. Je profitais du fait qu'il se soit redressé pour faire disparaitre mon haut afin de pouvoir sentir sa peau contre la mienne.

C’était une belle surprise, il ignorait qu’elle avait appris au moins quelques mots d’irlandais. Il appréciait cette petite attention et même si ce n’était pas parfait, il ne pouvait que trouver ça encore plus adorable. Merylee supportait bien son accent, il pouvait bien se faire au sien et, il fallait bien l’avouer, il trouvait ça très attirant.

- Il y a d’autres surprises comme ça ?

Elle lui enleva son chandail, Isaac dû donc abandonner son cou pour l’aider un peu. Il ne se rendit pas immédiatement compte qu’elle avait enlevé son haut et ne le constata que lorsqu’il se recolla contre elle. Isaac sentit le contact de sa peau contre la sienne et frissonna. Il retourna l’embrasser plus fougueusement, sa langue cherchant celle de Merylee. Il ne se lassait pas de laisser ses mains courir sur sa peau, c’était comme s’il tentait de se faire une image mentale de ce à quoi elle pouvait ressembler. Quoiqu’il n’avait pas vraiment besoin de la voir pour être bien allumé et ce heureusement car leur relation aurait pu être encore plus compliqué qu’elle ne l’était. Mais Isaac ne regrettait pas, il savait qu’il avait fait la bonne chose mais qu’il n’était pas encore prêt pour plus…le serait-il un jour ? Sans doute, lorsqu’il apprendrait à accepter sa situation.

Isaac détacha les pantalons de Mery, ne laissant jamais ses mains se détacher de ses mains très longtemps de son corps. Il lui souleva légèrement le bassin pour faire glisser ses pantalons avant de se recoller contre elle, n’hésitant pas à lui faire sentir qu’elle lui faisait toujours le même effet.

Is é mo ainm Merylee ! (mon nom est Merylee)
Dis-je en caressant sa joue et laissant mon index frôler ses lèvres. Puis, je me souvenant surtout de la tête de mon professeur quand je lui avais demander de me traduire une autre phrase. Il avait cru que j'étais entrain de le draguer et cela m'avais bien fait rire de lui. Je profitais du fait que ce n'était pas tout le monde qui comprenait ses mots en me disant que c'était mieux de le dire dans cette langue que dans celle courante. Ainsi, je savais parfaitement faire passer mes intentions subtilement auprès d'Isaac.

Ba mhaith liom tú (j'ai envie de toi)
Dis-je en lui rendant son baiser qui était devenu plus fougueux que tout à l'heure et c'était probablement du au contact de notre peau. J'adorais le sentir contre moi et je savais que c'était réciproque. Je me retrouvais aussi très rapidement en simple sous-vêtement alors qu'il venait me faire sentir au travers de son pantalon que je lui faisais toujours le même effet. J'en avais un sourire qu'il devait sentir en m'embrassant à nouveau alors que je faisais doucement glisser mes mains contre son dos pour les glisser entre nos deux corps et venir défaire son pantalon. S'il croyait que j'allais le laisser dans une position d'inconfort sous la ceinture... c'était très mal me connaitre. Je le laissais se débarrasser de se morceau de tissus à son tour avant de poser mes mains sur son ventre et de les remonter en même temps qu'il revenait se coller contre moi. Je me retrouvais les bras autour de son cou et à jouer dans le peu de cheveux qu'il avait près de sa nuque.

C’était plutôt pratique qu’elle s’intéresse à l’irlandais, Isaac pourrait donc prétendre vouloir lui en apprendre un peu plus, ça serait un nouveau prétexte pour la voir un peu plus. Pas qu’il ne pouvait pas simplement l’appeler pour lui dire qu’il voulait la voir, simplement qu’Isaac en ayant une bonne raison pouvait peut-être éviter une discussion qu’il savait devoir affronter un jour ou l’autre, celle sur leur relation. Au moins, Merylee ne semblait pas vouloir en parler plus que lui. Ils étaient bien ensemble comme ça, de temps en temps…ça suffisait ?

- Tá tú an-mhaith (tu es très douée)

Elle l’étonna à nouveau, il ne voyait pas où elle aurait pu apprendre cette phrase sans créer de situation…cocasse. Isaac dû encore une fois se séparer un peu de Merylee pour enlever son pantalon. Assez rapidement, ils se retrouvaient donc tout les deux en sous-vêtements sur le canapé.

- Tu vas avoir droit à une belle récompense.

Il ne lui dit pas ça dans sa langue, ne sachant pas jusqu’où s’étendait son vocabulaire. Isaac lui massa les seins avant de laisser ses mains glisser dans son dos afin de détacher son soutien-gorge. Il descendit ensuite une main vers l’intimité de Mery pour la glisser sous ses sous-vêtements et la caresser doucement. Isaac se remis à déposer des baisers dans son cou, lui mordillant délicatement la clavicule.

C’était dans ces moments qu’il ne pouvait plus nier qu’il était fou d’elle. Évidemment, ce n’était pas seulement physique, mais dans ces situations, ça aidait beaucoup. Isaac frissonna en sentant la main de Merylee glisser lentement. Il sentait son plaisir monter doucement et son désir en fit de même. Sentir son corps contre le sien lui faisait toujours autant d’effet. Il aurait voulu que ce genre de moments durent une éternité car il se sentait bien, il était avec elle et il ne voyait pas d’inconvénients majeur à être aveugle puisqu’il pouvait la toucher comme il souhaitait. De main délaissa l’intimité de Mery pour lui enlever ses sous-vêtements. Isaac remonta, abandonnant son cou afin de venir l’embrasser. Il ne restait qu’un seul morceau de tissus les séparant l’un de l’autre et Isaac se débarrassa rapidement de son boxer. L’une de ses mains s’appuya sur le canapé et l’autre glissa sur les hanches de la jeune femme pour lui soulever délicatement les fesses et la sentir contre lui. Isaac continua à l’embrasser, lentement, avant de la pénétrer doucement.

Il frémit en sentant les doigts de Mery se resserrer sur sa peau. Isaac sentais son cœur battre la chamade alors qu’il l’entendait gémir. Il s’appuyait sur le canapé pour continuer un va et vient tout en douceur et son autre main tenait les fesses de la jeune femme afin de pouvoir être le plus profondément possible en elle. Il l’embrassait, lâchant ses lèvres à l’occasion pour gémir ou lui murmurer des mots doux. Avec Merylee, il avait toujours cette habitude d’être délicat, de faire attention à elle et de s’assurer qu’elle prenne autant de plaisir que lui. À cause de l’espace limité, Isaac se limitait dans ses mouvements mais ça ne suffit pas car lorsqu’il voulu changer de bras pour s’appuyer il tourna sans vraiment le vouloir et tomba du canapé en entraînant Mery avec lui en tombant. Au moins ce n’était pas trop haut, il se retrouva le dos contre le sol, un peu mêlé et ne pu s’empêcher de rire car la situation était un peu ridicule.

J'avais eue comme réflexe de tenter de retenir Isaac en le sentant tomber, mais n'étant pas totalement présente tout ce que cela avait eut pour effet était que je le suive. C'est ainsi que je me retrouvais au dessus de lui qui semblait rire de cette mauvaise manipulation. Je n'arrivais pas à ne pas rire un peu moi aussi, mais je n'avais pas non plus envie que notre moment parte en fumé. Donc je recommençais à faire bouger mon bassin en douceur pour le sentir à nouveau en moi. Venant poser mes lèvres sur les siennes tout en laissant mon corps effleurer le sien. Je commençais rapidement à émettre des gémissements au fil des minutes avant de soulever mon bassin pour ne plus qu'il soit en moi. Je dirigeais mes baisers dans son cou et ensuite contre son torse tout en continuant ma descente jusqu'à la hauteur de son membre. Celui-ci que je taquinais un peu avec le bout de ma langue avant de lui offrir un petit moment de délice avec ma bouche.... Bien sur, je ne comptais pas m'éterniser, mais j'avais envie de le faire un peu avant de le sentir à nouveau dans mon intimité.

Isaac n’avait pas envi que ça se termine après cette petite cascade et apparemment Merylee n’en avait pas plus envi que lui et prit rapidement le dessus. Il lui attrapa les hanches et tenta d’accentuer le mouvement. Il ne put s’empêcher de grogner quand elle arrêta mais il changea rapidement d’attitude quand il sentit qu’elle descendait, s’imaginant déjà ce qu’elle lui réservait et il ne fit pas déçu. Isaac glissa sa main dans les cheveux de la jeune femme en reversant la tête, appréciant le moment, laissant échapper quelques gémissements. Quand elle arrêta et revint l’embrasser, Isaac était sur son nuage. Il la renversa pour se retrouver de nouveau sur elle mais fit des efforts de self-control pour ne pas entrer en elle immédiatement, profitant de sa position pour redécouvrir le corps de Merylee, la couvrant de baisés comme s’il tentait de goûter chaque centimètre de sa peau. Puis il pénétra de nouveau son intimité, soulevant légèrement une des jambes de Merylee et accéléra le mouvement. Il continua un moment.

- Mery…je…

Non, pas maintenant…il ne voulait pas que ça s’arrête, il était tellement bien. Isaac tentait de penser à autre chose pour pouvoir se retenir encore…juste un peu.

Isaac n’en pouvait plus, elle était en train de le rendre complètement fou. Il adorait pouvoir la toucher comme ça, sentir son souffle, son cœur battre. Il se remit à la tenir par les fesses pour bien l’avoir contre lui. Il ne se gênait plus pour gémir alors qu’il sentait son plaisir monter en flèche. Il n’arrivait même plus à l’embrasser convenablement parce qu’il avait de plus en plus de mal à respirer normalement et que ses gémissements l’interrompaient toujours. Isaac finit par céder et se vida en elle en laissant échapper un long gémissement. Il réussit à ne pas s’écrouler sur Merylee et à continuer un moment pour se vider complètement et senti ses ongles s’enfoncer dans son dos. Isaac finit par se retirer et fit attention pour se coucher juste à côté d’elle et l’embrasser tendrement en essayant de reprendre son souffle en pouvant continuer à la tenir contre lui. Il ne réalisa pas tout de suite qu’il n’avait pas songé à mettre un condom, habituellement il était plus prudent mais ça avait été plutôt spontané cette fois là. Il n’avait pas trop la tête à penser à ça pour l’instant, il avait bien le temps de comprendre plus tard.

- Comment j’ai fait pour me passer de toi si longtemps…

Isaac faisait référence aux derniers jours qu’il avait passé sans la voir mais aussi à la période qui avait suivit leur rencontre alors qu’un océan avait finit par les séparer beaucoup trop longtemps.

- Moi ? Profiteur ?

Il eut un petit sourire. Isaac avait un petit côté manipulateur mais ne l’utilisait jamais vraiment méchamment, juste pour obtenir ce qu’il voulait comme un merveilleux moment avec sa belle.

- Moi aussi, il va falloir qu’on mette des moments pour nous dans nos horaires.

Où qu’ils se décident à vivre ensemble, non. Isaac ne se sentait pas près pour ça, il avait peur. Il commençait à descendre de son petit nuage, réalisant qu’il n’était pas couché sur quelque chose de très confortable, c’était dur et froid.

- Il va falloir que tu m’aides parce que je ne sais plus du tout où je suis.

Il n’aimait demander de l’aide et essayait de le faire avec humour parce que c’était comme admettre une faiblesse et Isaac détestait ça. Il se sentait différent dans ses cas là. Mais avec Merylee ça le dérangeait un peu moins parce qu’il savait qu’elle ne le prendrait pas en pitié. Il passait lentement sa main le long du corps de Mery, suivant ses formes qu'il trouvait parfaites. Isaac était persuadé qu'elle était magnifique sur tout les points et elle sentait tellement bon. C'était ça surtout qui avait carrément le don de l'hypnotiser quand il était avec elle.

Pour l'agenda, je dirais plus de tout simplement éviter d'attendre de trop s'ennuyer avant se rendre visite... Non ?

Dis-je étant des ses bras sourire aux lèvres la tête poser contre son torse et lui caressant du bout des doigts. C'était une chose que je savais du fait que notre relation resterait telle qu'elle était encore un moment et je n'avais absolument rien contre. Cela nous permettait une certaine liberté avant de rendre celle-ci purement exclusive. De cette façon, nous aurions tout vécue avant d'habiter ensemble et nous ne risquerons pas une surprise d’infidélité non désirer. Mais une chose était sur, je l'aimais à la folie cet homme !

Oh, dit-moi ! Est-ce que tu t'aurais frappé la tête en tomber tout à l'heure pour oublier l'endroit ? Je sais que je te déstabilise, mais pas autant que cela... oui ?

Dis-je en riant tout en déposant un baiser contre ses lèvres avant de me lever du sol et d'attraper nos vêtements. Je venais ensuite prendre sa main une fois qu'il était debout en le guidant jusqu'à la salle de bain tout en évitant de le faire rencontrer un objet quelconque qui pourrait le blesser. Une fois rendu, j'ouvrais l'eau de la douche et sortait des serviettes tandis que je le laissais prendre lui-même ses repères qu'il devait reconnaître. Une fois qu'il était sous l'eau de la douche, je venais le rejoindre.

Prend ce savon, sinon tu vas avoir une odeur de framboise... ce qui ne fait pas très viril

Dis-je en lui donnant un savon et en passant mes bras autour de lui étant dans son dos...