Son sourire en dit long. D'ailleurs, entre nous, ça arrive souvent. On a pas besoin de parler car un sourire, une expression, un geste et j'en passe, peuvent en dire davantage. Quand il me rejoint pour regarder le magasine que je feuillette, il n'a aucun mal à voir à quel point j'ai envie d'aller faire un petit tour au centre commercial. Remarque, je suis une femme et une femme a comme une addiction en ce qui concerne ce genre d'endroit. J'y ai déjà été cette semaine et j'ai fais un véritable massacre. Je suis revenue chez moi, le coffre remplie de paquet. Ça serait pas raisonnable d'y retourner. Quoi que ... Là, j'ai franchement du mal à lutter contre moi même et le fait que Yulian me propose de m'y accompagner, c'est comme s'il me forçait la main, façon de parler. Tu veux me servir de chauffeur ? Tu sais que si tu me conduis, tu m'accompagne dans les magasins et tu entres avec moi dans les cabines d'essayage ? Une femme a toujours besoin d'un avis masculin et au moins, je suis sur que personne ne tirera le rideau pendant que je me change.

Je prend un air choqué à ce qu'il dit. Il est partant pour m'accompagner dans une virée comme celle ci mais moins quand il s'agit de me donner un coup de main pour porter mes sacs. Mais ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il n'a pas trop le choix. Il a proposé, maintenant, il doit disposer, même si ça ne se dit pas trop. C'est ce que tu crois Yulian Boulgakov. Je prend un accent russe pour prononcer son nom. J'ai peut être l'air bête comme ça mais je parle beaucoup de langue étant donné que les langues étrangères ont toujours été quelque chose de grandiose pour moi. Je sais parler le français, l'espagnol, l'italien, l'allemand, le russe et le chinois, vaguement pour cette dernière. C'est pas mal quand même. Je prend ma veste qu'il a été gentiment me chercher avant de le quitter quelques instants pour l'enfiler et filer à l'étage pour me refaire une petite beauté. Je n'ai pas dormi cette nuit et je cache les dégâts comme je peux. Je me recoiffe, me remaquille un peu, me parfume avant de filer en bas pour enfiler une paire de botte à talons aiguille. Fin prête, je quitte ma maison en compagnie de Yulian et je monte dans sa voiture, attachant ma ceinture de sécurité. Je sais plus si j'ai fermé ma porte. Je me détache, je sors de la voiture et je vais vérifier. La porte est bel et bien fermée à clé. Rassurée, je reprend place avant de dire : C'est bon, on peut y aller.

Il a l'air charmé par mon soudain moment de langue. Souvent, ça m'arrive à vrai dire mais je crois qu'avec Yulian, c'est la première fois qu'il m'entend m'emporter dans une langue autre que l'anglais. Bien sur, je maîtrise et je parle pas mal de langue mais on entend quand même un peu mon accent anglais, chose logique. Tu n'as encore rien entendu. Je t'avais pas dit que je parlais le russe tout comme l'italien, l'espagnol, l'allemand, le français et un peu le chinois ? Si ce n'est pas encore le cas, j'ai du omettre de préciser ce détail car en tant normal, j'adore m'en vanter vu que je suis assez fière de parler si bien ces merveilleuses langues. En même temps, j'ai beaucoup bossé pour y parvenir. Quand il démarre et prend la direction du centre commercial qui n'est pas si loin, je reste muette, préférant le laisser se concentrer sur sa conduite puisque beaucoup d'homme reste silencieux en conduisant. Peut être ne fait il pas parti de ceux là mais je ne préfère pas essayer. Je regarde droit devant moi, appréciant de me faire conduire pour une fois. Il brise enfin le silence pour m'apprendre qu'il va bientôt quitter son hôtel miteux pour prendre son petit chez lui. Tu t'es donc trouvé un logement ? Tu sais, si tu veux, en attendant d'emménager, tu peux venir t'installer chez moi ? Quand nous arrivons au lieu dit, je descend de la voiture et après qu'il l'ai verrouillée, nous entrons dans la galerie marchande du centre commercial.

Il est supris et ça se comprend. Je n'ai jamais pris le temps de lui avouer le fait que je parle 36 000 langues, avec exagération. Le russe en fait partie et je dois dire que j'ai assez bossé pour pas mal le maîtriser mais restons en ou nous sommes car si nous parlons russe, lui et moi, il n'arrivera jamais à apprendre correctement l'anglais bien qu'il commence à savoir un peu mieux construire ses phrases, à quelques détails près. Je parle peut être le russe mais on va en rester à l'anglais si tu veux bien apprendre. Pour parvenir à tes fins, faut absolument persévérer et ne pas perdre une miette de ce qu'on pourra tous t'assimiler. C'est plus facile à dire qu'à faire mais vu que ta l'air décidé à rester ici, faut absolument savoir parler comme nous. En plus, si tu veux du travail, faudra gérer un minimum. Pour pas dire un maximum. Je pense pas qu'il a vraiment saisi le fait que je l'invitais quelques temps chez moi en attendant qu'il emménage. Je me dois donc de renouveller ma question. Tu veux t'installer chez moi le temps d'emménager dans ton logement ? Je te forcerais pas à dormir avec moi ni à te laver avec moi vu que le second étage est fait pour acceuillir mes amis. Je souris, tout en continuant de marcher avec lui dans la galerie marchande qui est gigantesque. Je connais chacune des parcelles de ce centre commercial et y venir est toujours un plaisir et un délice pour moi. Lui prenant la main, je l'entraîne avec moi dans la première boutique que j'estime être la meilleure pour une fanatique de sous-vêtements comme moi, cele d'Adam & Eve. Cette boutique ressemble plus à un sex shop qu'à autre chose mais j'adore. C'est un mélange avec Victoria Secret. Disons qu'il y a un tout en un. Je risque de gêner Yulian mais c'est lui qui a tenu à m'y emmener.

Quand il me parle en russe et qu'il me complimente en me disant que je suis jolie, c'est bizarre, mais j'ai l'impression que mes joues vire légèrement au rose voir même au rouge. Je suis comme je suis mais quand on me complimente, j'ai souvent tendance à réagir ainsi. D'un autre côté, ça prouve que ça me touche et c'est pas plus mal. Je t'accorde uniquement les compliments dans ce cas là puis fais attention car je pourrais en prendre l'habitude. Merci, c'est gentil surtout venant d'un homme comme toi. Quand je dis comme toi, je veux bien sur parler de ta carrure de rêve, ce qui signifie que tes plutôt pas mal et très charmant. Voilà que moi aussi je lui répond en russe avec mon petit accent anglais, ce qui doit me donner un air plus ou moins comique. Le fait de pouvoir communiquer avec lui comme ça n'est pas plus mal en fin de compte. Je répond à son clin d'oeil par un charmant sourire. De retour à la question du logement, je souris une nouvelle fois quand il accepte avant de hausser les épaules. Un simple merci est amplement suffisant puis j'ai pas besoin d'argent ni de quoi que se soit d'autre car comme tu dis, je suis gentille et si je le fais, c'est parce que je veux pas te voir malheureux dans ton piteux hôtel et qu'en plus, on se connaît depuis assez longtemps pour pouvoir se rendre service. On réglera le détail des clés et autre en rentrant. Avant qu'il n'ai eu le temps de réagir, je l'avais déjà entrainé dans cette boutique de lingerie assez osée. Les demoiselles qui s'y trouvent regardent Yulian d'un air à la fois interrogateur et surpris. En même temps, c'est pas coutume de voir un homme dans ce genre de boutique. Mais non, juste le temps pour moi de faire un petit tour dans les rayons et d'essayer deux trois petits trucs. Non seulement ta le droit de m'accompagner ici mais en plus de ça, ta même le droit de me donner ton avis sur ce que je te montrerais. En espérant que ça ne me joue pas de mauvais tour par la suite. Je me dirige directement vers les étalages ou la plus belle lingerie y est exposée. Je jette un oeil aux ensembles soutien-gorge/string et soutien-gorge/tanga que je trouve assez charmant. J'en prend quelques uns dans mes mains avant de les montrer à Yulian. String ou tanga ? Bleu nuit, bleu turquoise, rouge ou noir ?

Le pauvre Yulian n'a pas l'air dans son élément mais alors pas du tout et moi, je dois dire que je prend mon pied à le trimbaler dans ce genre de magasin. Disons que le fait de le voir aussi gêné le rend très sexy. D'ailleurs, je ne vois pas pourquoi je me gênerais pour le lui dire car après tout, il n'y a pas de mal dans ce genre de propos même si ça peut avoir un sens assez direct en fin de compte. Tes très sexy quand tu es gêné. Je ne peux m'empêcher de rire en voyant sa petite mine avant de reprendre mon sérieux tout en hochant la tête pour lui faire comprendre que c'est d'accord. D'accord. Mes ensembles dans les mains, j'ai énormément de mal à choisir comme d'habitude mais pour une fois, j'ai un avantage avec Yulian à mes côtés. Il pourra se rendre autrement utile qu'en jouant mon chauffeur et mon porte paquet bien que je ne vais pas non plus en profiter. Je voudrais pas qu'il s'en aillent en me plantant ici sachant que ma maison n'est pas à côté non plus. Mes goûts sont là, j'ai juste du mal à choisir. Je le vois réfléchir et il finit finalement par me donner son avis en russe. Autant entrer dans le jeu et lui répondre de la même. Au moins, ça me fera travailler un peu cette langue que je n'ai plus parlée depuis l'université. Je prend les trois alors. Un en rouge, un en noir et un en rouge et noir. Ta très bon goût. Mouais ... T'avise pas de faire des vannes à ce sujet bien qu'à l'époque ou nous sortions ensemble, tu voyais déjà à peu près ce que je portais, non ? Je range les ensembles bleu nuit et bleu turquoise que j'ai dans les mains pour garder ceux que Yulian m'a aidé à choisir. Des sous vêtements, j'en ai franchement à revendre mais pourtant, chaque fois que je viens ici, j'en rachète. C'est ça, un ensemble. Enfin, c'est moi qui appellent ça comme ça mais je vois pas comment on pourrait l'appeler autrement. Pour moi, un haut et un bas, ça forme un ensemble, même quand il s'agit de lingerie. À ce qu'il dit, je souris. Tu sais Yulian, le dernier petit ami que j'ai eu, c'est toi. Depuis, c'est pire que le désert du Sahara. L'entraînant une nouvelle fois avec moi, je file aux cabines d'essayage pour essayer les soutien-gorge car les tailles ne sont pas forcément les bonnes, c'est bien ça l'inconvénient dans cette boutique. Lui donnant mon sac à main pour qu'il le tiennent, j'entre dans la cabine et j'enfile le soutien-gorge rouge et noir qui remonte ma poitrine pour bien la mettre en valeur. J'ouvre le rideau pour qu'il voit de quoi ça a l'air. Alors beau brun, qu'est ce que t'en penses ?

Mon compliment doit lui faire de l'effet car il rougit une nouvelle fois. Il a beau avoir la peau bronzé, c'est pas difficile à voir. Quoi que, c'est pas si flagrant, c'est juste que je vois tout disons. Pour ma part, pour une personne qui a la peau qui ressemble à celle d'une poupée de porcelaine, ça se voit davantage. Moi le cherchait ? Oui, j'avoue, je le cherche et pas qu'un peu et je prend même plaisir à le faire. Je suis tellement gentille que je le laisse même parler russe sans lui faire remarquer qu'il faut qu'il travaille son anglais. D'un autre côté, ça m'amuse de travailler de mon côté même si en fin de compte, je ne suis pas si rouillée que je le pensais. J'aurais peut être du faire professeur de langue plutôt que fabriquante de poupée de cire, non ? Quoi qu'il en soit, j'ai choisi ma voix mais je peux toujours donner des cours particulier pour arrondir mes fins de mois. Peut être Monsieur Boulgakov, qui sait ? Mes goûts n'ont pas changé du tout, c'est juste ma lingerie que je renouvelle au moins une fois par semaine si c'est pas plus. Je t'autorise à aller fouiller dès qu''on rentre histoire que tu vois un peu les changements si ça peut te faire plaisir ? Je n'ai aucune difficulté à voir que je ne laisse pas Yulian avec les seins quasiment à l'air si je peux dire. C'est à peu près le cas vu que le haut est totalement dénudé mis à part un morceau de tissu qui recouvre ma poitrine. Il s'embrouille même entre l'anglais et le russe, ce qui me fait plus ou moins rire mais pas méchamment, bien au contraire. Contente que ça te plaisent. Je suis sur le point de refermer le rideau quand il me demande si mes seins n'ont pas grossi depuis le temps. Cette remarque me donne des idées. Lui, c'est un homme et moi, je suis une femme et si l'homme en question me plaît, je peux avoir l'esprit un peu détourné, voir beaucoup, comme maintenant. Viens constater par toi même. Là, c'est un peu des avances ouvertes mais je m'en contrefiche. J'ai vécu une belle histoire avec Yulian malgré tout et j'ai eu du mal quand il est parti. Maintenant, le voir à mes côtés ne veut pas forcément dire que j'ai des sentiments mais une certaine attirance refait surface. L'attrapant doucement par les pans de sa veste, je l'attire dans la cabine et je referme le rideau, un petit air innoncent sur le visage.

Il se venge ou c'est une hallucination ? Disons que c'est une vengeance à sa manière et qui a le don de mettre une femme hors d'elle, surtout une femme aussi féminine que moi. Malgré ça, je décide d'entrer dans son jeu, ne laissant pas passer paraître le fait que s'il me compare, façon de parler, une nouvelle fois à un homme, je lui fais la peau. Peut être bien qu'il n'y en a après tout. Bon, il est peut être temps que je te disent la vérité à mon sujet. La nuit, j'aime me montrer sous un autre angle. En gros, la journée, je suis une femme et une fois la nuit tombée, je me transforme en véritable bonhomme. Heureusement que sur mon visage, on voit que je plaisante car sur le coup, je me ferais peur à moi même. Plutôt mourir que d'être un homme. Une femme a tellement d'avantage sur le mâle, que même eux ne savent pas ce qu'il loupent. La situation devient des plus intéressantes à mon goût. Après que Yulian ai eu la délicatesse de me poser une question assez personnelle, je lui ai conseillé de venir voir les choses par lui même et apparemment, ça ne lui déplait pas car maintenant que nous sommes tout les deux dans la cabine, la tension est de plus en plus chaude. Ses mains se baladent sur le haut de mon corps. Elle commencent leur escapade en glissant sur le long de mes bras, elle remontent à mes épaules et glissent finalement jusqu'à ma poitrine pour terminer en beauté. Son visage est très proche du mien et je peux sentir son souffle chaud sur mes lèvres. Posant mes mains sur son torse, j'approche mes lèvres des siennes pour l'embrasser sur le coin de ses dernières avant de le regarder dans les yeux, frissonnant légèrement au contact de ses mains sur ma peau.

Moi, personnellement, je ne me vois pas du tout poilue et sexy. J'ai horreur des poils. J'ai de la chance, de ce côté là, je n'ai pas trop de souci. Je m'épile les sourcils car je les aimes fins, je me fais le maillot, l'intimité, les aisselles et les jambes, sinon, le reste, y a rien. Comme tout homme, Yulian doit préférer la pratique à la théorie. C'est beau de répondre à une question mais il faut avoir les moyens de prouver ses dires par la suite. Moi, pour ma part, avec lui, je préfère le laisser voir de lui même plutôt que de lui dire, oui, j'ai pris un bonnet de plus, ce qui doit probablement dire que ça a un peu gonflé. Il me rend mon petit baiser sur le coin de ses lèvres, ce qui me fait sourire légèrement. J'adore la tension qui commence à régner entre nous mais je déteste le fait qu'on soit dans une cabine qui en plus de ça, est couverte par un simple rideau. En gros, je peux garder mes chaleurs pour moi car y a pas moyen de s'envoyer en l'air dans ce genre d'endroit. En plus, ça tombe, Yulian n'a pas envie de ça. Quoi qu'il en soit, je reste un peu sur ma faim mais bon. Un petit peu plus qu'un peu je dirais. Je le laisse faire, déposant ses doigts sur ma machoire pour m'embrasser sur la joue. Quand il sort de la cabine, je me sens toute bizarre dans mes talons aiguilles mais bon, c'est la vie. Quand il y a de l'attirance, il y a de l'attirance. J'enlève le soutien-gorge, essaie rapidement les autres et me rhabille pour finalement quitter la cabine, le sourire aux lèvres. Je prend les trois comme convenu, ils me vont à ravir. J'en oublie même que ma langue maternelle c'est l'anglais et que je suis censée aider Yulian à mieux le parler puisque je communique encore avec lui en russe.

Enfin correctement rhabillée, je retourne aux côtés de Yulian qui m'attend sagement assis sur l'un des nombreux poufs qui décorent la boutique. Sa remarque me fait rire et je ne peux m'empêcher de répondre : Ça, c'est rien comparé à certain truc que j'ai en réserve. À croire que la mienne, je ne sais pas non plus la tourner sept fois dans ma bouche avant de parler. Je me rattrape du mieux que je peux. Merci beau brun, ça fait toujours plaisir à entendre. Quand il glisse son bras autour de mes épaules, je le regard et je grimace légèrement. C'est vrai qu'avec tout ça, j'en ai presque oublié notre marché. Moi qui lui faisait légèrement un sermon tout à l'heure, j'ai l'air fin maintenant. Ah oui, c'est vrai, excuse moi, on reprend en anglais ou tu risques de ne pas t'en sortir. Je souris au baiser qu'il dépose sur ma tempe et je le laisse filer en dehors du magasin, ce qui doit être un sérieux soulagement pour lui. Me dirigeant vers la caisse, j'y dépose mes articles et je dépose mon attention sur la caissière qui me pose une question plutôt embarrassante et osée qui me fait légèrement sortir de mes gonds. Alors, vous lui donnez des cours de langue au sens figurez comme au sens propre ? Je la foudroie légèrement du regard. Je vous en pose des questions moi ? Mêle toi de tes affaires ma jolie. C'est un peu déplacé sur les bords si vous voulez mon avis. Je paye mes articles et je rejoins Yulian, l'air de rien. Je te laisse choisir sinon tu vas te retrouver dans une autre boutique de lingerie et crois moi, y en a une paire ici.

J'en reviens du culot de cette vendeuse mais ça ne me choque pas que ça même si mon ton sec peut facilement laisser paraître que je me suis légèrement laissée emportée avec elle. En même temps, elle l'a cherché et moi aussi bien que je n'ai donné aucun cours de pratique à Yulian puisqu'on a échangé que deux simples baisers. De retour aux côtés de Yulian, je ris en voyant sa réaction tout mignonne. Je l'ai choqué le pauvre avec mon magasin de lingerie mais je compte bien en rester là car le torturer, c'est bien mais ça va cinq minutes. Promis, on y retourne plus, j'ai ce qu'il me faut de toute façon. Mes tiroirs débordent déjà assez. En temps normal, j'en aurais acheté sept nouveaux donc, un pour chaque jour mais vu le nombre incalculable d'ensemble que je possède déjà, je peux pas me permettre de faire autant d'achat. J'en ai pris trois et c'est déjà amplement suffisant. Quand il me prend par le bras, je me laisse faire et je le suis jusqu'à un magasin de vêtement, hochant la tête à sa question. Oui, c'est parfait vu qu'il y a de la lingerie dedans aussi. Je le baratine un peu sur le coup mais c'est pour rire. Je plaisante, t'inquiète pas. J'ouvre ma main libre à sa demande et quand il y dépose sa croix, qu'il a en permanence autour de son cou et qu'il referme mes doigts autour, je contemple quelques instants l'objet avant de lever les yeux vers lui, touchée par ce magnifique geste, que je ne peux malheureusement pas accepté. Yulian ... C'est magnifique et très gentil mais je peux pas accepter. C'était à ton père et c'est ton porte-bonheur. Il faut donc que tu le garde. Il est clair qu'avec moi, ce magnifique bijou est entre de bonne main mais c'est un bijou de famille et je ne peux pas que Yulian s'en prive en me l'offrant à moi. Je plonge mon regard dans le sien, un maigre sourire sur les lèvres.

Vaut mieux même pas qu'il sachent ce qui s'est passé avec la vendeuse car ça risque de me mettre en colère rien qu'à en parler. Elle verra celle là si je donne des cours de langue au sens propre comme au sens figuré. Y en qui sont franchement pas fini et malheureusement, c'est ni la première et ni la dernière fois que je tomberais sur des gens comme ça. Dit on pas qu'il faut de tout pour faire un monde ? Le cadeau que me fait Yulian me touche au plus profond de moi car c'est quand même un bijou de famille et son porte-bonheur à la base qu'il m'offrent. Quand il dit que j'en aurais plus besoin que lui, je ne vois pas vraiment ou il veut en venir mais ça prouve au moins qu'il est près à pas mal pour moi et que je compte pour lui autant que lui compte pour moi. Je n'ai pas de porte-bonheur à lui offrir en retour mais je compte bien le remercier à ma façon en lui faisant un petit cadeau vu que je n'ai pas vraiment le choix en ce qui concerne le sien. J'en prendrais soin Yulian. Ça me touche vraiment ce que tu viens de faire et je crois qu'un simple merci ne sera pas suffisant à mes yeux. Comme cadeau, je compte bien lui offrir une chevalière qui pourra peut être l'aider à remplacer son bijou de famille car il paraît que les hommes adorent ce bijou. Allez savoir pourquoi. Nous, les femmes, on aiment bien les vagues alors pourquoi eux n'aimerait-il pas un autre type de bague ? Je ferme doucement les yeux quand il me caresse la joue du bout des doigts, pour mieux apprécier et je finis par sourire en le voyant entrer dans les magasin. Je passe son cadeau autour de mon cou et je finis par entrer dans le magasin avec lui, le rejoignant.

J'insiste en ce qui concerne mon cadeau, je veux vraiment lui offrir sinon je ne lui aurais jamais proposer c'est sûr. Je souris doucement puis j'incline lentement la tête et je regarde ensuite autour de moi dans ce magasin, je fais un peu tout le tour du magasin partant à la "découverte", je pense qu'à force, je vais finir par connaitre ses magasins et les goûts de Megan. Je tourne la tête lui jetant un regard en sa direction, en plus de ça je commence à avoir un coup de barre et à avoir un petit creux. Je reviens à elle alors glissant une main dans le bas de son dos Toi avoir trouver ce que toi veut ? Parce que je suis une âme charitable, je lui prends alors le sac qu'elle a, fort heureusement pour moi on ne voit pas ce que ce sac pourrait contenir sinon je n'aurais pas eu l'air d'un gros débile. Je regarde l'heure, miam, vite, manger Toi vouloir manger où bientôt ?

[HJ: Sorry, c'est court ><]