Encore une trainée qui ne connaît rien au métier. Elle finit son affaire puis je la repousse avant d'enfiler à nouveau mon boxer, m'asseyant sur le fauteuil m'en allumant une. Décevant, mais elle doit le savoir, à force, elle le sait. Elle ne dit rien, récupère ses affaires et s'en va. Je la suis du regard souriant en coin, elle connait les règles, et fort heureusement. Je me lève ensuite puis j'enfile mon jean, mon t-shirt noir ainsi que mon gilet avant de prendre tout mon temps pour le dîner, ayant une faim de loup. Je termine de manger, je quitte la table puis je quitte ma demeure, la femme de ménage s'en occupera. Je me dirige alors vers un bar, très connu pour ses jolies filles puis j'y entre. Je me dirige vers le comptoir et commande un verre de Jack Daniels avant de prendre place sur le tabouret, lancant un regard vers la jeune femme qui joue au billard, admirée de tous, et pourtant, pervers comme je suis, je ne reluque pas ses fesses ni sa poitrine généreuse, je la regarde, simplement. C'est juste une femme avec des problèmes. Elle s'avance vers moi, je suis flatté, jamais je n'aurais pensé que parmi tous ces prétendants, elle m'aie choisi moi. Volontiers, que désires-tu boire ma belle ?

Je reporte mon attention sur l'homme plus loin. Vraiment, quel manque de tenue, c'est presque un peu trop vulgaire à mon goût, quelle honte aux hommes, après on s'étonne que les femmes nous voient comme des ...singes, des alcooliques, des pervers. Je souris un peu en coin avant de demander au serveur la même chose que moi puis il déposa le verre en face d'elle. Je reporte mon regard vers elle, si sa, c'est pas du rentre dedans, c'est que je suis aveugle. Merci, tu es pas mal non plus. Elle prend place à côté de moi et demande mon prénom, si elle savait ...combien je m'en suis inventé, mais jamais je ne lui dirais le vrai, si elle finie comme les autres filles que j'ai, il ne vaut mieux pas non et puis, je pense que cette fille-là, me rapporterait gros et puis, vu son accent, elle a l'air d'une russe. Les russes, ce sont les meilleures, elles savent s'y faire. Ian, et toi ? . Elle s'affale sur son siège, ma pauvre, au point où elle en est, elle ne se souviendra plus de rien demain. C'est bien dommage, elle ne se souvient plus de ses quelques instants de liberté. Oui, mesdames et messieurs, je tenterais le tout pour le tout de l'avoir, elle aussi. Plus on a de filles, mieux on est vu, mieux on gagne et mieux ont vit, que demander de plus ? Je ris un peu avant de boire une gorgée de ce que contient mon verre. Des factures ? Pourtant, vu comment t'es sapé, t'as de quoi les payer, non ?

Bronzé, musclé, brun ainsi que les yeux. Je l'allumais tellement ! Si je n'étais pas pompette je crois que je culpabiliserai... Mais je ne culpabilise pas. Comme je suis horrible ! Je le regarde droit dans les yeux en me tenant le front avec ma main. Il a de beaux yeux quand même. Je fais glisser mes doigts sur ses mains et je les fais glissé de haut en bas.'' Enchanté Ian. Je t'ai déjà dit que tu es canon ? Oui je crois.. Moi c'est Katarina..'' Je me redresse a peux et le regarde de plus près. '' Tu dois être un as au lit toi..'' Je l'écoute posé sa question et après avoir bu entièrement mon verre de Jack Daniels. '' Grace au quelque économie que j'ai fait quand je vivais en Russie. J'étais actrice là-bas. Quand je suis venu ici. Je ne pensais pas que j'allais galérer autant ! Je n’aurai pas dû prendre cette appart' dans ce quartier de bourge ! Il faut que je me trouve un job... Un vrai job ! Je ne peux pas vivre sur des petits rôles de figurante. Et je ne compte pas vivre de shooting toute ma vie. Je suis une actrice pas un mannequin ! Même si j'ai un corps très avantageux...'' Je penche la tête pour regarder mes fesses...

Je fronce les sourcils, l'air de rien à ce qu'elle me dit, haussant les épaules. Même bourré, elle arrive à voir un truc qui cloche, ce n'est franchement pas normal. Ah ...L'alcool, sûrement. Je secoue lentement la tête, il ne faut pas trop que je me défende non plus, sinon, elle va s'apercevoir qu'en effet quelque chose ne tourne pas rond chez moi et j'ai bien envie, de l'avoir dans ma collection celle là. Je hoche la tête quand elle me demande si je suis sérieux, oui je le suis, mais elle doit être talentueuse pour autre chose et puis, vu la façon dont elle allume les mecs, elle fera l'affaire. Euhm, je n'ai pas dis que je voulais aller chez toi, simplement te raccompagner parce que, vu ton état, tu risquerais de te faire salement agressée. Mais bon, après, c'est ton choix. Si j 'aurais voulu coucher avec toi, on ne serait pas entrain de parler de la pluie et du beau temps à l'heure qu'il est, tu n'es pas d'accord ? Voilà, sa c'est dit, c'est fait même si je pense tout le contraire de ce que je dis, je sais amadouer, je sais les paroles qui plaisent à ce genre de femmes, et le fait qu'elle ne tombe pas tout de suite dans le panneau me frustre et puis, le gars pour qui elle est venue ici, risque de mal le prendre, voir sa 'petite amie' faire le tapin, c'est pas du joli joli mais bon, s'il sait dans quel état elle s'est mise, il la laissera tombé.

Je lâche un long soupire, que j'essaye de dissimuler comme je peux mais, je ne laisse rien paraître, ni le fait que je suis impatient, ou bien encore légèrement blasé. Je secoue légèrement la tête, haussant les épaules. Bien sûr, les enfoirés comme moi, il est carrément obligatoire, que l'on soit, aussi sûr de soit. Et tes amis, tu les rencontres où en général ? Tu sais, comme je t'ai dis, je ne suis pas comme ces gros porcs à vouloir te ...sauter ou même, est-ce que tu m'as vu, plonger mon regard dans ton décolleter ? Non, bien sûr que non. J'ai d'autres priorités dans la vie que le sexe, tu m'excuseras. Parfois, tu sais, ce dicton il n'est pas tellement vrai. Je suis honnête, mentir, cela m'apporte quoi ? J'ai d'autres choses à faire. Chasser les minettes, par exemple. J'adresse un simple sourire à la jeune femme qui se tient en face de moi. Coriace celle-ci, elle a l'air plutôt dominante mais, disons qu'elle fera moins la maline quand elle se retrouvera entre mes griffes, mieux vaut pas trop me taper sur le système, cela risquerait de mal se finir, mes filles sont du genre à se la fermer et se soumettre, exécutant mes ordres et puis, de toute manière elles n'ont pas trop le choix. Je me lève par la suite, avant de me diriger vers les toilettes, histoire de me laver les mains, le comptoir n'est pas très propre, j'ai vu mieux. Je ne sais pas quoi faire, avec cette fille, elle ne mord pas à l’hameçon, elle doit y tenir à son pauvre mec et pourtant, certaines de ses paroles laissent penser le contraire mais bon, ce sont les femmes, il ne faut plus cherché à comprendre. Je sors ensuite des toilettes et je salue le barman avant de tourner la tête vers elle. Bon, et bien, ravi d'avoir fait ta connaissance, Katarina.

Je reviens des toilettes ensuite mais cette demoiselle m'avoue ne pas avoir vraiment confiance en moi. Je comprends certes, c'est amusant mais disons que je perds légèrement patience et que celle là, si je l'ai entre mes filets, cela risque d'être assez dur de la maitriser...ou non. Je peux faire du chantage, avec son soit disant petit ami, ou autre si cela peut la toucher. Je regarde la chaise qu'elle tire près d'elle, haussant les épaules avant de prendre place à ses côtés, c'est bien parce que je n'ai rien à faire que j'accepte de rester avec elle, sinon je serais déjà aller voir ailleurs, s'il n'y avait pas d'autres femmes, très naïve, comme la plupart ici. J'ai perdu mon travail, j'étais avocat. Du coup j'ai monté un projet avec un ami scénariste, recherchant des personnes au bout du rouleau, à deux doigts de perdre leur travail pour ne pas qu'ils galèrent, comme moi j'ai fais. C'est une sorte de deuxième chance que l'on donne aux autres, et on est très sélectif. Mais quand je t'ai vu, tu as l'air d'être faite pour ce métier mais comme tu dis, tu n'as pas de grands rôles, et comme je te l'ai dis, si jamais tu veux remonter la pente, je suis là, nous pouvons t'aidé. La blague du jour, hein. Je souris un peu et tape mes doigts sur le comptoir. Et si je soupire c'est parce que j'ai eu une dure journée de travail, je décompresse un peu mais vu tous les alcooliques, c'est dur. Je la regarde droit dans les yeux ne baissant pas mon regard, ne laissant rien paraître, une fausse mine fatiguée, limite si je ne suis pas blasé puis je demande un simple verre d'eau, pour être bien vu. Et en général je parle très peu de moi, je préfère écouter les autres.

Je hoche la tête à sa question, elle est bien curieuse cette petite, c'est gênant mais bon, autant lui dire ce qu'elle a envie d'entendre après tout non ? Je reste impassible, plutôt calme et détendu même si au fond j'ai peur de faire une bourde, mais j'ai confiance en moi et je sais que je suis le meilleur pour les mensonges. Je mens comme je respire. Je hausse les épaules à ce qu'elle me dit. Je suis heureux, le problème ne vient pas forcément de mon travail comme ça l'est pour toi, ou pour d'autres. Puis, qui te dit que je viens ici pour noyer mes problèmes ? J'aime bien avoir de la compagnie et faire de nouvelles rencontres. Je n'ai pas de quoi me lamenter, je vis très bien. Lui dis-je en lui adressant un faux sourire franc. Ce qu'elle me dit me mit la puce à l'oreille, surprenante cette madame, de plus, elle se contredit, c'est ...pas net non plus. Pourtant, il y a quelques minutes avant, vous auriez pu vous laissez embarquer par un de ses gros types m'enfin, je dis ça je dis rien. Qu'importe, je ne cherche pas à t'avoir dans mon lit, des filles, y'en a des tas, et des plus jolies. Dis-je en commençant par la provoquer, indirectement puis je termine mon verre d'eau avant de quitter le bar, m'en allumant une, une fois dehors lâchant un long soupire. Encore un peu et j'aurais pu devenir violent, heureusement que parfois je sais contrôler mes saintes pulsions