Jules avait passer une belle journée. Il commençait à ce faire tard et s'il voudrait attraper les biscuits au brisure de chocolat qui reste, il devait bien se dépêcher. En route de son bénévolat, il avait amassée un peu d'argent de poche et décide de s'acheter une figurine de tyranosaures rex. Jules le tint dans sa main et reprend son livre qu'il avait laisser sous son petit bras après avoir sortit de la boutique en payant. Et plonger encore dans son livre, il fonce dans un homme assez grand sans le faire exprès ce dernier ce penche un peu pour le regarder... :

'' Excusez-moi monsieur, je ne vous avait pas vu. Je suis un vrai rat de bibliothèque vous savez. Je ne voulais pas vous foncez dedans, c'était un accident, je ... »

Il n'avait plus de souffle, il sort sa pompe et en pris une bonne bouffée d'air. Ont entendu le bruit de la pompe que le petit bonhomme avait prit doucement dans ses petites mains. Il la remise dans sa poche et ferme son livre pour le mettre sous son bras et garda sa figurine dans ses mains.

C’était une situation étrange, habituellement, c’était Isaac qui fonçait dans les gens et pas le contraire. Celui qui venait de le heurter ne devait pas être très grand, un enfant peut-être, ou un nain. De toute façon, Isaac était particulièrement calme cette journée là. En faite, il venait de se réveiller parce qu’il avait travaillé toute la nuit et avait été prendre l’air un peu alors il était particulièrement calme et ne se serait pas emporté contre Jules. Il trouvait ça particulier de se faire appeler monsieur, dans sa tête, un monsieur c’était son père.

- Ce n’est pas grave voyons, ce sont des choses qui arrivent.

Izzy entendit alors un bruit, comme une pompe, il était asthmatique ?

- Ça va ?

Se fiant au son, il baissa un peu la tête, remontant ses lunettes de soleil d’un geste rapide de sa main libre, l’autre tenant sa canne. Au moins, en l’entendant parler, il pouvait savoir que c’était un enfant et il se disait que ses parents ne devaient pas être loin. Un rat de bibliothèque, amusant, Isaac lui ne pouvait pas en être un, ça faisait dix ans qu’il n’avait pas ouvert un livre et ce n’était pas par choix évidemment.

Le petit bonhomme se releva la tête quand ce dernier lui avait adresser la parole. Ce n'était pas tous les jours qu'il rencontrait un homme assez calme. Parce que normalement c'était un peu normal que les autres soient frustrés après lui quand il les heurtait sans le faire exprès. Il continua de le regarder pour savoir s'il le connaissait, mais non. Il ne le connaissait pas du tout...

'' Vous êtes certain que vous n'êtes pas fâcher ? ''

Il avait l'air un peu inquiet.. C'était le premier après son père adoptif qui soit inquiet de sa santée.

'' Oui, oui... Si je parle trop vite j'ai de la misère a respirer... ''

Jules avait surtout remarquer que l'homme avait une canne. Mais il n'était pas si vieux que ça pourtant. Le petit garçon n'avait jamais vu quelqu'un d'aussi gentil. Le seul homme qu'il avait connu aussi gentil était son père adoptif. Et le petit garçon s'avait lier d'amitié avec lui. Ce petit bonhomme sourit malgré lui et il continua de le regarder...

- Pourquoi je serais fâché ? C’est un accident. Et puis, ça m’arrive assez souvent alors je suis mal placé pour me plaindre.

Isaac ne savait pas particulièrement comment s’y prendre avec les enfants, oui il avait eu ses petits frères mais ce n’était pas la même chose et ils n’y avaient pas une énorme différence d’âge entre eux. Alors, il essayait simplement d’être sympathique.

- Fais juste un peu plus attention, les gens ne sont pas tous comme ça. Tu devrais retrouver tes parents avant qu’ils ne s’inquiètent.

Ayant grandi dans un petit village où tout le monde se connaissait, il n’avait pas vraiment la notion de « il ne faut pas parler aux étrangers ». Parce qu’après tout, il y avait toujours quelqu’un avec lui dans son village et les étrangers étaient rapidement repéré et tout était mit en œuvre pour les éloigner s’ils semblaient juste un peu étrange.

'' Oui, mais vous savez. Je suis plutôt du genre a m'excuser et je ne veux pas faire fâché les gens... ''

C'était différent de la première fois qu'il avait rencontrer quelqu'un en fonçant dedans sans faire exprès. Surtout qu'il n'a jamais voulu le faire fâcher. Jules avait tout de même donner milles excuse et l'homme lui avait donner un surnom : « gamin impoli ». Ce n'était pas le seul d'ailleurs !

'' Euh [...] ! C'est un peu difficile a expliquer... ''

Comment pouvait-il dire qu'il était un enfant sans parents. Tout le monde le prendrait par pitié et il ne voulait surtout pas l'admettre qu'il avait besoin d'aide. Parce que tellement qu'il est mignon, il serait le premier pris parmis les autres. Donc il fait son possible pour être bête avec les autres...

- Difficile ? Si tu commençais par le début ça irait mieux je crois.

Isaac était la dernière personne qui pourrait vous juger ou à agir par pitié. Pourquoi ? Simplement parce qu’il savait à quel point c’était irritant de se faire traiter de ces façons. Il voulait simplement apprécier les gens pour ce qu’ils étaient.

- On peu s’asseoir si ça risque d’être long si tu veux.

Il vivait comme ça, lentement, au jour le jour alors il avait toujours du temps pour tout. En faite, il avait gardé son rythme de vie de village dans une grande ville grouillante de vie et de parfaits inconnus. Avec sa canne, il trouva le bord du trottoir et s’assit. Il ne bloquait pas le passage, il était confortable pour écouter le gamin et il ne risquait pas de faire de dégât.

- Aller, assieds toi ici et explique moi ça.

'' Ouais, je crois que ce serais mieux... ''

Jules n'était pas un petit garçon turbulant. Il était tout simplement jeune et voyait la vie d'un différent angle que les grandes personnes. Oui, il avait un grand coeur comme cet homme, ils n'étaient pas si différent qu'ils le croyaient tous les deux. Jules croyait bien que l'homme allait s'en foutre de cette histoire, mais non... Il lui a même proposer de s'asseoir !

'' C'est vous qui décidez... ''

Il le regarde alors agir. Avait-il de la difficulté ? Jules n'en croyait pas ses yeux. Est-ce que cet homme avait surement un petit problème des yeux ? Le petit bonhomme laissa tomber pour le moment. Il ne voulait pas le faire impatienter. Après tout, il n'aimait pas faire attendre les gens. Jules s'assis à côté de lui et commence à expliquer...

'' Mon histoire n'est pas compliqué. J'étais petit tout bébé et mes parents ne pouvaient plus prendre soin de moi parce qu'ils avaient déjà eux assez de deux enfants dans le passé qui avait déjà quitter la maison d'après moi ! Justement, j'ai eu un père adoptif très gentil. Il était archéologue. C'est lui qui m'a donner le goût de lire des choses sur les fossiles, les animaux rares et surtout les dinosaures. Comme ma figurine. Il y a quelques mois de cela, il n'est plus de ce monde. Il est mort... Ce qui est très dommage. C'est pourquoi je ne me sens pas très bien depuis quelques choses. Et puis j'ai appris que j'avais un grand frère alors je suis a sa recherche depuis maintenant 3 semaines et je comptes sur moi-même pour me réconforter, pour continuer de croire que les miracles arrive toujours après une grand impasse ! Je vis jour après jour et c'est ça qui compte. Un homme m'a dit : Si tu regarde dans la neige, chaque pas que tu fais et qu'il n'y a pas deux pas... C'est Dieu qui te porte dans des moments difficiles et quand tu arrive a deux pas, Dieu c'est que tu es bon donc il te laisse vivre un bon moment ... C'est ça qui me fait vivre. Alors moi je continue de croire que je peux vivre mes rêves et aussi retrouver mon grand frère pour vivre avec lui s'il le souhaite... ''

- Ça en fait des choses pour un enfant. Tu t’appel comment ? Moi c’est Isaac.

Ce n’était pas tout les jours qu’on rencontrait un enfant dans cette situation. Isaac l’écouta en silence du début à la fin. C’était touchant de savoir que ce petit bonhomme n’avait pas perdu espoir. Il avait l’impression de revenir en arrière, quand les médecins lui avaient dit qu’il ne pourrait plus marché, il avait continué à garder espoir et leur avait donné tort.

- Où est-ce que tu vie en attendant ?

C’était plus fort que lui, il ne pouvait pas être indifférent aux autres. Après tout, une vie c’était une vie peu importe d’où on venait, ce qu’on avait vécu ou qui on était. Isaac n’avait pas souvent l’occasion d’aider, la plupart du temps c’était lui qu’on aidait alors dès qu’il pouvait faire quelque chose il le faisait. C’était son moyen de rendre ce qu’on lui avait donné.

'' Vous allez trouvé que ça fait fille... Mais mon vrai prénom c'est Camille. Donc j'utilise mon deuxième prénom qui est Jules. Enchanté. ''

Ce dernier avait l'impression d'enlever une grosse plaie qui était sur son coeur depuis longtemps. Parce que ce dernier n'en avait jamais parlé a personne. Tout le monde était bête avec lui et ce petit bonhomme était bien seul au monde. Donc il aimait être en présence d'une personne qui l'écoute toujours.

'' Je vis à l'horphelinat. Vous savez, ils font de très bon biscuits au brisures de chocolat ! ''

Le petit laissa un petit sourire pour lui montrer qu'il était content, mais l'homme ne réagissait pas. Il ne devait pas comprendre qu'il souriait peut-être... ?

'' Et vous... Avez-vous déjà eu des épreuves dures dans votre vie ? Si ce n'est pas trop indiscret... ''

- Camille ? Original. Mais j'avou que ça ne doit pas être évident avec les autres s'ils savent que tu t'appel comme ça.

Ça ne devait pas être facile de s’appeler comme ça, avec les autres enfants entre autre. Il ne devait pas avoir beaucoup d’amis. À moins que les gens ais beaucoup changé.

- J’ai eu ma dose d’épreuves.

Isaac n’en parlait pas souvent, mais bon, il pouvait bien le dire une autre fois.

- Comme tu as dû le remarquer, je suis aveugle. Ça fait dix ans que je suis comme ça. Je me suis fait frapper par une voiture en me rendant à l’école. Mais ce n’est pas si mal, j’étais sensé ne plus pouvoir marcher. Sinon, ce n’est pas si pire, comparé à ça tout va bien depuis.

Bien, c’était relatif évidemment.

'' C'est pour cela que quand j'ai déménagé, j'ai préféré que tout le monde même mon père m'appelle Jules. C'était plus petit garçon... ''

C'est vrai que Jules ne pétait pas des scores au niveau amis, mais il était très fort au niveau mignon. Il aimait bien être aimer des autres, mais à l'école c'était différent. Il n'avait pas beaucoup d'amis parce que sur la liste d'école ... Il s'appellait Camille et d'ailleurs, sa prof l'appelle encore Camille...

'' Je vous crois... ''

Il continua de le regarder. Lorsqu'il lui dit qu'il était aveugle, le petit garçon ouvra la bouche aussi grande pour avaler des mouches. Il vivait comme cela depuis dix ans ? mais comment fesait-il ? Jules en serrait bien incapable lui !

'' Ah mais c'est injuste ! Vous êtes certain que vous allez bien dans tout ça ? J'aurez bien aimer que vous puissiez voir ma figurine de dinosaures ! ''

Isaac ne pu s’empêcher de sourire en le voyant s’indigner de cette façon. Lui aussi avait eu cette réaction au début.

- La vie est injuste parfois Jules, si elle ne l’était pas ça serait beaucoup trop facile en ennuyant, non ? Mais ce n’est pas si mal, on s’habitue.

*On a pas vraiment le choix de s’habituer*

- Et puis, ça aurait pu être pire, j’aurais pu naître aveugle et ne jamais rien voir de ma vie. Oh, et arrête de me vouvoyer s’il-te-plaît, j’ai l’impression que tu me traite comme mon père. Pour ton dinosaure, si tu me le mets dans les mains je pourrais le voir, d’une certaine façon. En plus, tu pourras m’expliquer lequel c’est, je ne connais pas grand-chose sur les dinosaures moi.

Apprendre là-dessus ne lui ferait certainement pas de mal et Isaac s’intéressait à à peu près tout alors au contraire, si il voulait lui expliquer certaines choses, il l’écouterait réellement.

'' Oui, mais ont a pas le choix de s'habituer à notre vie. C'est toujours la même chose. Il y a des hauts et des bas. J'aimerais que quelques fois, la vie nous apporte au moins quelques plaisirs... non ? ''

Jules continue de le regarder même s'il s'avait qu'Isaac ne pouvait pas le voir réellement. Le petit bonhomme continue de le regarder de la tête au pied. Jules n'était pas habituer de connaître des personnes différente de lui. Après tout, c'était différent ? Il était normal aussi, mais il avait un bon coeur malgré qu'il était différent un tout petit peu.

'' Oh... Euh. Pardon, de t'avoir vouvoyer, tu sais ... j'ai pas l'habitude de ne pas tutoyer. J'ai été élevé a vouvoyer tous les gens qui m'entourent, sauf les plus petits que moi. Sauf le s gens qui ont a peu près mon âge aussi... Oh oui... Attend... Ne fait que mettre tes mains ici... ''

Jules prit les mains délicatement d'Isaac et les plaça pas trop hautes. Il reprend son dinosaure qu'il avait déposer a côté de lui et il le déposa dans les mains d'Isaac avec un léger sourire sur le côté de sa bouche et lui dit:

'' Il s'appelle Rexy. C'est un Tyranosaure Rex. Il a une puissante queue qui lui permet de rester debout parce qu'il était gigantesque et qu'il avait de grand jambe comme nous. Par contre, il n'avait pas d'équilibre s'il n'aurait pas une longue queue très robuste. Il a deux petits bras avant qui ne sont pas du tout puissant. Il ne s'en servait jamais dans le temps du Jurassique. Sinon, il est carnivore et mange souvent des dinosaures herbivores facile à attraper et qui ne courent pas vite... ''

- Tu m’impressionnes. Continue à penser comme ça et tu iras loin. Profite de chaque instant parce que tout passe très vite.

Il avait l’impression d’entendre son grand-père en disant ça cette fois.

- Ça va, tu as été bien élevé, je sais ce que c’est.

C’était vrai, il se souvenait de comment son père insistait sans arrêt sur le respect. Isaac toucha la figurine en faisant bien attention. Il passa ses mains dessus pour la détailler alors que le gamin lui expliquait ce que c’était. Isaac se souvenait déjà en avoir entendu parler.

- Tu en sais des choses sur les Tyrannosaures. En tout cas, à ton âge je n’en savais pas autant.

Il lui rendit sa figurine.

- J’en avais des comme ça avant, je ne sais pas où je les ai mises d’ailleurs.

Isaac ne savait pas s’il les avait amené avec lui, elles trainaient peut-être dans ses valises. Oui, il avait apporté certains de ses jouets, c’était un souvenir comme un autre après tout.

'' Je peux avoué que ce ne sont pas tous les gens qui pensent de cette manière ! ''

Il regarda le sol et finalement, il revenu son regard sur celui d'Isaac.

'' Oui, mon père insistait que je dises vous à toutes les grandes personnes pour être poli. Après tout, c'est gentil, non ? ''

Pour lui, les figurines de dinosaures c'était sa vie. Et il adorait avoir de l'argent de poche pour s'acheter a chaque semaine une figurine. Il n'en manquait que sept et il avait terminer enfin sa collection. Il achevait sa collection et il en était content. Il sourit et reprit la figurine...

'' C'est normal, mon père était archéologue et je me passionne autant que lui dans ce métier. C'est ça que je veux faire plus tard. Je connais presque tous les dinosaures ! Et je sais pleins de mots savant. Mon professeur de sciences me trouve très bons et veut me faire des examens plus fortes que les autres. ''

Isaac avait l'air d'être intéresser parce que Jules lui racontait. Surtout pour les dinosaures et sur sa petite vie. Il avait beau être jeune, mais il était un garçon très intelligent !

- C’est très gentil, mon père faisait la même chose.

À son âge, savoir déjà ce qu’il voulait faire de sa vie c’était bien. Isaac lui ne le savait toujours pas. Quand il était plus jeune, avant l’accident, il avait voulu devenir pianiste comme sa mère mais depuis, il avait plusieurs problèmes d’articulations à cause de ça et avait arrêté de jouer. Ça lui arrivait souvent d’avoir mal aux jambes et aux mains mais il ne s’en plaignait pas, ça ne servait à rien et ça ne le soulageait pas. La plupart du temps, il attendait que ça passe, c’était supportable après tout.

- Je ne doute pas que tu sois très intelligent, en tout cas tu m’impressionnes.

C’était quand même dommage que ce petit se retrouve à l’orphelinat. Ça devait être difficile de ne pas avoir de famille. Isaac aurait eu beaucoup de mal à vivre sans sa famille, en faite, il ne pouvait même pas s’imaginer où il serait rendu. C’était grâce à eux qu’il avait passé par-dessus tout ce qui c’était dressé devant lui dans la vie jusque là.

'' Il était archéologue ? ''

Pourtant ce métier était étrange de temps à autres. Ont ne saient jamais sur quoi ont va tomber. Peut-être qu'ont tomberaient genre sur un gros fossiles de mamouth ou des ossements d'un homosapiens. Le petit bonhomme sourit en sachant que son père avait fait cela. D'après qu'il avait compris de la phrase d'Isaac. Plus qu'ils parlaient ensembles, plus que le petit se sentait à l'aise et il commençait à trouver qu'ils devenaient amis. Après tout, ils n'était pas si vieux que ça, non ?

'' Merci, tu m'impressionnes aussi. Il faut avoir du courage pour continuer sa vie avec le sourire. Moi j'aurais abandonnée il y a longtemps. Tu m'inspires Isaac. ''

Jules avait bien raison, il fallait avoir du courage pour continuer d'espèrer de réaliser ses rêves. Après tout, jour après jour ont se rapprochent toujours de notre but et un jour, ont aura espèrer le trouver...

- Amateur. Il travaillait tellement qu’il n’avait pas vraiment l’occasion de faire ça.

C’est vrai que son père s’était longtemps intéressé à l’archéologie mais avec les deux ou trois travails qu’il devait occuper. Isaac s’en souvenait très bien de tout ces vieux livres qu’on lui interdisait de toucher, mais évidemment il trouvait toujours un moyen de désobéir, se glissant jusqu’aux étagères dès que tout le monde était endormi. Il ne put s’empêcher de sourire en entendant ce que Jules lui dit. Lui ? Inspirant ? Au moins il aurait servi à quelque chose.

- Je ne suis pas si extraordinaire que ça. C’était ça ou mourir alors le choix était facile et puis, je n’étais pas tout seul, ça aide beaucoup.

Isaac n’avait pas réellement conscience des années et des univers qui les séparaient, il avait même commencé à l’oublier.

- Et ton frère, tu sais comment il s’appel ? Si jamais je tombais sur lui je pourrais lui dire où tu es.

'' Alors il était amateur aussi grand que moi ? Très intéressant. ''

C'est vrai qu'Isaac pouvait facilement être un modèle pour les petits de son âge. D'ailleurs même s'il était différent de nous, mais pas très, il avait un grand coeur qui lui servait d'avoir de l'espoir. Si Jules serait sur le point de faire le mauvais choix, il pensera à Isaac qui le fera beaucoup penser. Il continue de sourire même s'il avait une situation étrange dans lequel il était. Il continua de l'écouter et lui dit :

'' Tu as bien fait de continuer ta vie parce que j'étais désespéré et j'avais besoin d'en parler. Heureusement que tu étais là ! Parce que je n'aurais jamais trouver quelqu'un a qui me confier. Merci d'être là. ''

Il lui donna un câlin amical et il avait vu qu'Isaac avait sourit à ce que Jules venait de faire. Jules continua de sourire malgré lui et resta contre lui encore un peu et finalement, il enleva ses petits bras et ses petites mains d'autour d'Isaac et lui dit :

'' Je ne sais pas grand chose, mais il me ressemble facilement si je me souviens bien de la photo que j'avais reçu que j'ai malheureusement perdu. Aussi, il porte le même nom de famille que moi, O'Linthing. Sinon si je me rappele bien il s'appelle Ryan je crois... Enfin, je crois bien. ''

Il songea encore une fois, mais il ne retrouvait toujours pas le prénom de son frère qu'il espèrait retrouver. Il continuait de ce faire confiance et regarda délicatement Isaac encore une fois... Il lui dit aussi :

'' Merci de vouloir m'aider... Tu es un vrai ami. ''

Il lui donna un autre câlin encore une fois.

Isaac trouvait ça touchant, ça lui faisait tellement de bien de savoir qu’il servait à quelqu’un.

- À deux on a plus de chance de le retrouver.

Intérieurement, il prit note de ce nom. Il ne le connaissait pas mais on ne sait jamais s’il finissait par le croiser il ne manquerait pas de lui dire d’aller à l’orphelinat trouver son frère.

- Tu devrais peut-être rentrer avant qu’ils s’inquiètent pour toi. Tu veux que je te raccompagne ?

Il devait quand même théoriquement se faire tard, si les calculs d’Isaac étaient justes par rapport à la fin de son travail. Donc, il ne voulait pas risquer qu’il se fasse gronder en arrivant tard et il n’était pas trop certain que le laisser seul soit une bonne idée. Après tout, avec tout ce qui se passe dans ce genre de grandes villes. Par contre, Isaac ne savait même pas où il était et encore moins où se trouvait l’orphelinat. De toute façon, il devrait demander le chemin à quelqu’un s’il voulait réussir à retourner chez lui. Il le faisait souvent d’ailleurs.

'' J'ai tellement hâte de le retrouver d'ailleurs. ''

Jules avait les yeux brillants d'exitation. Il voulait à tout pris le retrouver. Sinon, il ne pourrait jamais revoir sa famille d'après lui, mais ce n'est pas un grand problème pour lui d'ailleurs. Il continue de sourire et de croire qu'il le retrouvera après tout, ce n'était pas facile de faire des choses dans une si grande ville quand ont est petit, mais ont y va pas par pas jusqu'au jour ou ont doient avancé beaucoup.

'' Mais non, ils n'ont pas peur. Ont a le droit de sortir entre midi et sept heure et quart. Il n'est que six heure et treize. Mais tu es certain ? J'aimerais tellement aider des gens comme toi tu le fais. As-tu un don ou quelques choses comme ça pour être tellement gentil ? ''

C'est vrai que Jules ne connaissait pas beaucoup de gens qui étaient aussi gentil de lui. Mais Jules ne voulait pas laisser partir Isaac seul, d'un coup ou il rencontrerait une personne malvaillante... Ont ne sait jamais... Il n'aimait pas laisser ses amis seuls surtout des personnes au grand coeur comme lui !

Ah, voilà, maintenant il savait quel heure il était, il avait dû dormir moins longtemps qu’il l’avait cru.

- Ce n’est pas un don. C’est seulement que j’ai appris à voir la vie d’une autre façon si on peu le dire comme ça. Il faut apprendre à apprécier chaque moment. Quand on se rend compte à quel point c’est merveilleux, on a aucun mal à être heureux et à vouloir en faire profiter les autres. Par exemple, juste apprendre à se taire, à écouter pour une fois.

C’était ça qu’il avait appris. Et c’était ce qu’il tentait de faire comprendre au reste du monde. Les moments de silence étaient tellement rare en faite alors autant apprendre à les apprécier mais surtout à apprécier les petits bruits discrets de la vie qui continue sans arrêt à se dérouler autour de nous.

- Ça peu paraître un peu…superficiel mais comme on dit : ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse. L’inverse marche aussi très bien alors si tu vies en suivant ça tout va bien aller. Oui, il y a des gens qui vont vouloir profiter de toi mais tu finiras toujours par trouver des gens qui t’aideront vraiment.

Jules ferma les yeux un instant. Il écouta les paroles d'Isaac et imagina son frère en train de jouer au foot avec son petit frère ou bien encore à l'heure du coucher en train de regarder un livre de dinosaures ou d'archéologie ou bien finalement entrer de jouer au dinosaures. Jules l'imaginait tellement gentil qu'il ne savait réellement pas comment s'a allait se passer. Il soupira un bon coup et puis finalement il ouvrit les yeux et se retourna vers son ami avec un sourire posé sur ses lèvres. Il lui dit finalement :

'' Est-ce que ça t'arrive de voir le monde différament de ce qu'ont l'avaient cru. Du genre imaginer une personne comme ont le veut. Comme j'imagine mon frère, mais après ont réalisent qu'ils n'est pas du tout comme ont le croyaient qu'il est différent... ''

( seras pas long, je reviens )

- Je passe ma vie à m’imaginer les gens…à m’imaginer de quoi ils ont l’air, à essayer de deviner ce qu’ils sont à l’intérieur. La plupart du temps je découvre que je me suis trompé parfois c’est pour le mieux…sinon…tant pis. Les gens sont ce qu’ils sont on ne peut rien y changer. Mais je suis certain que ton frère sera quelqu’un de bien avec toi.

Il pouvait s’imaginer ce que ça devait être d’appréhender ce genre de chose. Que la seule famille qui nous reste soit…moins belle que ce qu’on avait pu imaginer. Ça risquait d’arriver, après tout, la vie aimait jouer ce genre de tour.

- De toute façon, peu importe comment est ton frère, il n’y a pas que la famille dans la vie. Tu auras toujours des amis dans la vie pour t’aider Jules. Ne l’oublies pas, on est jamais vraiment seul. Je me suis toujours dit que les amis c’est la famille que tu choisis.

'' Si tu veux, tu peux passer une de tes mains dans mon visage. Pour être certain de comprendre mon petit visage d'ange. ''

Il se mit a rire doucement sans faire un grand bruit de rire insuportable. Non, simplement un petit rire tout doux et tout mignon. D'après plusieurs d'entre eux, Jules était un petit bonhomme très affectueux qui avait des choses a raconter. Le petit garçon continua de sourire et écouta attentivement ce qu'il avait a dire. Jules sourit et lui dit:

'' Oui, mais j'ai toujours eux peur que personne ne croit en moi ... Alors tu fais partit de ma famille choisis ! ''