J'adorais quand il parlait dans sa langue, même si je ne comprenais pas encore tout ce qu'il pouvait bien me dire. Je trouvais cela tout simplement sexy. Je continuais de bouger le bassin en gémissant faiblement avant de venir coller ses deux mains ensemble. Je voulais qu'il reste sans me toucher et il comprendrait forcément que c'était la raison de ce geste. Puis je venais poser mes mains contre son torse faisant une petite pression pour m'aider à me soulever et me retrouver assisse sur lui. Donnant par la même occasion un bon coup avec mon bassin pour qu'il entre bien profond en moi. Ce qui me valu un cri de plaisir, mais c'est tout ce que je fis en déplaçant mes jambes sur son côté droit avant de me retrouver dos à lui. Je me laissais tomber pour être appuyer contre son torse, les pieds chaque côté de ses jambes, tout en recommençant à faire bouger mon bassin. Mais cette fois-ci, je restais en profondeur avec des petits mouvement sec et rapide... Combien de temps allait-il tenir sans me toucher en entendant les gémissements de mon plaisir qui montait en flèche ?

Là elle venait de le perdre définitivement car il n'avait plus aucune repère en ne pouvant pas sentir sa peau frémir sous ses doigts…Isaac voulait tellement la toucher mais…en même temps n’était-ce pas ce qu’il lui avait pas demandé ? Il la laissa donc faire, serra ses mains ensemble pour ne pas céder à la tentation de laisser ses mains lui redonner des repères…et surtout de sentir sa peau. Elle se mit à aller plus rapidement et ça l’acheva. Il atteignit le septième ciel assez vite dans cette nouvelle position dans un dernier râle. Isaac était essoufflé et couvert de sueur. Tout était confus dans sa tête et il n’était même pas certain de pouvoir se souvenir de comment ça avait commencé mais il était tellement bien. Il se permit alors de retourner la toucher. Jamais il n’aurait cru que ça pouvait être si intense avec elle.

- Is breá liom tú mo chroí (Je t’aime mon cœur)

Ça au moins elle devait le comprendre puisqu’elle lui disait à peu près la même chose.

Mon respire avait été de plus en plus rapide et surtout de l'entendre prendre plaisir. Plus il montait et c'était encore plus excitant. À cette intensité, je ne pouvais pas avoir le contrôle sur moi-même. Et presque en même temps que je pouvais le sentir ce relâcher à l'intérieur de moi, j’atteignais aussi le septième ciel dans un long cris de plaisir. Puis je continuais de bouger encore un peu avant de m'arrêter le souffle court. Je frissonnais en sentant ses mains se poser sur moi et tournant la tête vers lui quand il prononçait les mots que je connaissais...

«j'adore quand tu parles dans ta langue...»

Dis-je en venant l'embrasser avec douceur et amour. Puis je bougeais à peine mon corps pour qu'il sorte de moi pour finalement me retourner face à lui pour revenir l’embrasser tout en glissant mes mains contres ses bras...

Elle revint l’embrasser doucement et il pu jouer avec ses cheveux. Isaac la serra dans ses bras et lui dit avec un sourire entre deux baisers.

- Et moi j’adore ta langue.

C’était déjà terminé…depuis combien temps étaient-ils là ? Isaac ne le savait pas trop et avait même oublié son chien qui l’attendait dehors. Il tentait de profiter de ce qui lui restait avec elle. Mais il finit par redescendre sur terre et se souvenir qu’ils étaient dans une boîte de striptease où elle était forcée de travailler. À cette pensée il la serra un peu plus fort contre lui et les larmes lui montèrent aux yeux sans pour autant se mettre à couler.

- Je veux qu’on puisse se marier…

Il n’était peut-être pas près à vivre ça…mais il ne pouvait pas passer des années à attendre pour rien. Par contre…ça ne réglait pas son problème car elle était encore coincée là malgré tout.

«j'accepterais sur le champs Isaac.»

Répondais-je en déposant un baiser sur ses lèvres. Je détestais l'idée de devoir le laisser partir d'ici peut et qu'il rentre sans moi. J'avais peur de le perdre s'il devait attendre trop longtemps que toute cette histoire ce termine. Je dois dire que pour une fois dans ma vie, j'avais envie d'arrêter de voir d'autre mecs et me consacrer que sur l'homme de ma vie. Bien que pourtant je devrais continuer de faire plaisir à d'autre qu'à lui. Peut-être que si je ne rapportais pas assez aux hommes.. ils me laisseraient partir en me foutant à la porte. Bon, c'est beau rêver, car je sais pertinemment que j'aurais plutôt droit à une remise en forme qui me marquerais.

«j'détestes demander cela... mais tu vas revenir la semaine prochaine ?»

Demandais-je en laissant mon index caresser son torse et en posant ma tête contre son épaule. Profitons du peu de temps qu'il nous restait avant que l'un des gorilles viennent nous dire que le temps était écouler...

Peut-être qu’avec de l’argent il pourrait l’aider après tout avec ce genre de personnes tout avait un prix et la liberté de sa fiancée devait en avoir un aussi. Par contre il n’était pas certain de quel genre de montant ça serait…et même à ça, elle ne serait sûrement pas très en sécurité.

- Je voudrais ne pas avoir à revenir…tu crois que je pourrais leur parler ?

C’était risqué…mais après tout, n’importe qui se dirait : pourquoi avoir peur d’un aveugle ! On avait tendance à le sous-estimer et pour une fois ça allait peut-être lui être utile. Il y avait sûrement un moyen de la ravoir avec lui et il ne pourrait en être assurer qu’en parlant avec ceux qui la lui avait enlevé.

- Si je trouve rien pour te sortir de là je reviendrais…mais je veux essayer.

Il la tenait dans ses bras et entendit du bruit comme si quelqu’un frappait à la porte…pas déjà…

«t'auras qu'à demander à ce gros tas de muscle qui frappe à la porte... il sera surement te conduire à la bonne personne...»

Dis-je en soupirant sachant que quand Isaac avait une idée en tête, il pouvait être dur de la lui retirer. Surtout quand cela me concernait, mais j'avoue que je ne savais vachement pas ce qu'il avait en tête pour parvenir à me faire sortir de cet endroit. D'après tout, il était seul et les autres avaient deux avantages.... Leurs yeux et moi pour réussir à toucher intérieurement mon fiancée. Bref, je lui offris un gros câlin rempli d'amour et un dernier baiser avant de me lever et de remettre mes vêtements. Bien sur, je lui donnais les siens pour qu'il n'ait pas à les chercher pendant un long moment.

«à bientôt...»

Dis-je après lui avoir laisser s'habiller et en ouvrant la porte. Bien sur, l'homme se tenait devant les bras croisés et eut un petit rire voyant qu'Isaac semblait un peu perdu. J'allais prendre la main d'Isaac pour le raccompagner, mais l'homme m'attrapait par le bras pour me faire sortir de la pièce.

«le boss veut te parler ma mignonne»

Puis un autre venait m'attraper à son tour pour me trainer jusqu'à une pièce dans le fond de la boite.

«et toi... tu vas devoir éviter de remettre les pieds ici... j'espère que tu as bien profité de ta fiancée...»

Dit-il et le poussant dans le dos pour le ramener jusqu'à la sortie...

Elle ne tenta pas d’en savoir plus, heureusement parce qu’elle n’aurait sûrement pas été d’accord avec son idée mais tête de mule comme Zac l’était, il ne l’aurait pas écouté de toute façon. Isaac se rhabilla après qu’elle lui eut donné ses vêtements puis elle vint lui prendre la main pour le raccompagner mais il sentit quelqu’un passer et elle partie. Il entendit alors une autre voix…Qu’est-ce qu’ils allaient encore lui faire…et ça risquait d’être de sa faute en plus. Quelqu’un se mit à le pousser dans le dos, sûrement pour le faire sortir. Ils savaient que c’était sa fiancée…

- Qu’est-ce qu’il faut que je vous donne pour la ravoir !

Il se fit pousser jusque dehors et Saol l’aperçut et s’approcha. Isaac réussis à détacher son chien, l’homme était encore là à attendre qu’il s’éloigne. Mais il se sentait un peu plus en confiance avec son chien, surtout que Saol était plutôt massif et une bonne morsure ça ne devait pas faire du bien.

- Il y a sûrement un moyen. Je ferais n’importe quoi pour que vous la laissiez tranquille, donnez moi une chance !

Il n’avait pas trop peur car il ignorait l’étendu du « tas de muscles » et après tout même s’il était aveugle il savait se battre non seulement à cause de ses frères mais aussi à cause de…petites altercations dans différents bars tout au long de sa vie. Mais là il voulait éviter de s’attirer des problèmes quoique si ça devenait nécessaire il n’hésiterait pas…mais s’il risquait de recevoir une sacrée raclée sans vraiment le savoir.

«tu crois vraiment qu'on veut la laisser partir?»

Dit-il en le regardant de la tête aux pieds en ayant un petit air moqueur au coin des lèvres. Malheureusement, Isaac ne pouvait pas voir que celui-ci était entrain de se foutre de lui à cause de sa situation d'aveugle.

«dit-toi qu'ici au moins les hommes lui disent qu'elle est belle parce qu'ils peuvent la voir... toi qu'as-tu vraiment à offrir qu'elle n'a pas ici ?... Tu ne peux même pas la voir pour la complimenter sur son habillement ou voir si elle sourit ou si elle est triste.»

Ajoutait-il en s'approchant de lui et en le poussant du bout des doigts pour qu'il dégage.

«de toute façon, tu ne pourrais pas faire grand chose pour l'aider dans ta situation. Tu serais trop facile à battre.»

Oups…grave erreur. Il ne fallait jamais au grand jamais l’insulter à cause de son handicap ! Heureusement qu’il ne pouvait pas voir la tête qu’il faisait car il aurait été beaucoup plus en colère.

- Je peux très bien lui dire qu’elle est belle et le penser vraiment ! Et pas juste parce qu’elle a un corps parfait et un visage magnifique ! Mais bien parce que je sais comment elle est et je tiens pas juste à son cul ! Je la connais assez pour savoir si elle est heureuse ou pas et elle ne l’est pas ici ! Moi je l’aime contrairement à tout ces cons ! Et c’est pas parce que je suis aveugle que je peux pas te casser la gueule connard !

Tout en disant ça, il attrapa le poignet de l’homme. C’était facile puisqu’il ne cessait de le pousser et à partir de là, il avait bien des repères et puis lui envoyer son poing au visage. Saol se mit à aboyer. Le problème quand on était aveugle c’était que c’est facile de frapper…c’est plus difficile d’éviter les coups après. Mais Isaac était près à encaisser ce qui risquait d’arriver.

«aurais-je touché un point sensible?»

Répondait-il en rigolant même si le coup lui avait fait mal et qu'il se retenait pour ne pas râler à cause de cela. Bon il devait l'avoué, l'aveugle savait frapper à la bonne place et il ne frappait pas qu'à moitié. Mais voilà que le gorille avait comme principe de ne jamais frapper un handicapé. Donc il ne lui renvoyait pas son coup. Mais lui attrapait solidement les deux bras en le poussant un peu plus fort vers l'arrière.

«t'a fini de jouer.. parce que j'vais pas te frapper... tu as un désavantages et ce serait trop facile.

Dit-il en tournant le dos et en le laissant seul tout en refermant la porte derrière lui...

Et voilà qu’il continuait à se moquer de lui ! Isaac lui en aurait bien envoyé une autre mais l’homme lui attrapa les bras et le poussa. Il entendit ensuite la porte se refermer…C’était dans ce genre de moment qu’il se disait qu’il ferait bien d’aller voir un médecin pour ses yeux. On ne sait jamais…peut-être qu’on pouvait l’opérer. Mais…il avait peur d’être déçu alors qu’il commençait, après dix ans quand même, à se faire à l’idée de vivre comme ça puisqu’il se disait qu’il n’avait pas le choix. Mais là c’était différent il avait de l’argent…ce n’était pas le sien par contre. Isaac se résigna à retourner chez lui…il laissa Saol le guider et alla s’écraser dans son lit. Cette fois il n’arriva pas à fermer l’œil de la nuit et passa tout son temps à se tourner dans tout les sens. Il se réveilla le lendemain et déjeuna avec un bon verre de whisky. Il resta chez lui un long moment, évitant sa coloc en s’enfermant dans sa chambre mais il finit par devoir sortir pour promener Saol. Il continuait à se casser la tête…il avait tellement aimer le moment qu’il avait passé avec Jessyca et ne voulait pas que ce soit le dernier mais elle avait parlé d’une semaine…alors il attendit. Pour s’occuper, le soir il allait travailler, chantant dans les bars, finissant à moitié saoul bien content d’avoir un chien pour le ramener à la maison.

Les jours s’écoulaient ainsi…lentement et péniblement, il en oubliait parfois quelques bouts…mais après une semaine il se réveilla fou de joie à l’idée de retourner la voir, ayant complètement oublié un détail important qui lui sauta dessus quand il arrive à la boite de striptease…et qu’on ne le laissa pas entrer. Il argumenta un moment avec le…sympathique gorille qui ne daigna même pas lui donner des nouvelles de Mery. Vint alors le début d’un petit jeu d’usure ! Pendant tout le reste du mois, Isaac se présenta à la porte à chaque jour s’en faute et défendait son point. Cette journée là ne fit pas exception et il arriva devant la porte avec Saol.

- On recommence le même petit jeu qu’hier ou je peux entrer cette fois ?

Ce fameux soir ou elle avait passée du bon temps en compagnie de l'homme dont elle était folle amoureuse lui avait valu un mauvais moment après le départ de celui-ci. Visiblement, ils étaient contre le fait qu'elle reprenne contacte avec des gens de son entourage. Elle avait pour une rare fois depuis tous ses mois voulu leur tenir tête en essayant de leur faire comprendre qu'elle n'avait absolument rien dit de ce qu'ils lui avaient fait subir. Pourtant, ils se résignaient à lui donner une punition qu'elle risquait de se souvenir longtemps. Bref, elle n'arrivait même plus à bouger sans avoir mal quelque part dès le lendemain matin. Refuser qu'un de ses crétin passe sa colère en lui donnant du sexe n'était visiblement pas la meilleur de ses idées. Mais elle n'avait pas envie d'en toucher un autre ou même de se faire toucher ce soir-là. Les hommes lui interdisaient pendant deux longues semaines de sortir de sa chambre et ne faisait que lui apporter à boire et à manger en lui rappelant qu'elle devait être une fille exemplaire dorénavant.

Puis elle fini par aller mieux et pouvoir remonter sur scène et recommencer ce qu'on lui ordonnait de faire. Bien sur, la drogue était encore et toujours le seul moyen pour qu'elle réussisse à se sentir bien dans sa peau. Et ce soir... elle venait de finir une danse dans l'une des cabines et passait à toute vitesse près de la porte en direction des toilettes. Mais les gorilles ne le virent pas à cause des gens qu'ils y avaient autour et à cause qu'ils étaient occupé avec un homme. Mais Jessyca eut à peine le temps de dire un petit «merde, j'vais vomir» en passant près d'Isaac. Il serait possiblement le seul avec un oreille assez développé pour l'avoir entendu prononcer ses mots...

«T'es vraiment une tête de mule mec... Va te trouver une autre pute dans un autre bar.»

Il commençait à être habitué à se faire mettre dehors…mais quand il entendi la voix de Jessyca une alarme se déclencha dans sa tête. Elle était malade ? Qu’est-ce qui c’était passé ? Qu’est-ce qu’ils lui avaient fait ! Isaac commença à s’emporter.

- Je n’en veux pas d’autre…Qu’est-ce que vous lui avez fait ? Pourquoi elle est malade hein !

Il n’avait pas non plus appréciait qu’il traite sa fiancée de pute…même si c’était vrai que théoriquement elle devait en être une maintenant peur leur faute !

- Je veux la voir tout de suite !

Isaac n’était peut-être pas trop convaincant car il ne voyait pas quel genre de menace il pourrait faire…il ne pouvait quand même pas leur dire qu’il irait chercher la police parce que là Mery risquait d’avoir de très très gros problèmes à cause de ça. Ils étaient chanceux qu’il soit aveugle…car sinon il ne les aurait pas manqué et des têtes seraient tombées !

«foutu aveugle et leur oreille trop bien développé.. mais je ne changerais pas d'avis.» Répliquait l'homme en restant là les bras croisé.

«hey chéri.... elle ne va pas se volatiliser s'il va la voir quelques minutes...t'as qu'à les faire se voir dans une chambre, y'a pas de fenêtre dans certaine...» Dit une voix féminine plutôt douce à l'intention de l'homme. Celui-ci lâchait un soupir sachant pertinemment ce qu'elle allait lui sortir s'il n'acceptait pas qu'Isacc passe quelques minutes avec sa fiancée. Le gorille deviendrait fou s'il ne pouvait pas voir sa copaine pour les même raison. Bref, il tournait tout bêtement les talons sans ajouter la moindre chose.

«venez avec moi...» Dit-elle en lui attrapant le bras pour le diriger jusqu'en haut dans une des chambres.

«je vais vous la chercher...» Ajoutait-elle en quittant la pièce et en venant me chercher tout en me disant de me rendre en haut dans la quatrième chambre à droite. Et c'est ce que je fis en me disant que je devais encore une fois assoupir les désir d'un idiot. J'étais certaine qu'Isaac c'était encore fait refuser son entré dans cette boîte.

«Isaac...» Lâchais-je en mettant les pieds dans la chambre et en l’apercevant. Il ne me fallu même pas une fraction de seconde pour refermer la porte derrière moi et de pratiquement me jeter dans ses bras pour lui faire un câlin. En prime, je ne pouvais pas retenir les quelques larmes qui coulaient contre mes joues...

Il aurait dû s’y attendre, on ne voulait toujours pas le laisser la voir. Mais il eu de la chance cette journée là. Isaac entendit une autre voix, une femme, quoiqu’il n’avait aucune idée de qui ça pouvait être. Apparemment grâce à elle il allait pouvoir voir sa fiancée et c’était tout ce qui lui importait. Il se laissa guider après avoir attaché son chien dans un coin. Isaac ne savait pas trop où on l’emmenait mais une fois qu’elle le laissa seul dans une pièce il resta planté là à attendre…ne voulant pas risquer de se cogner quelque part. Il entendit la porte s’ouvrir de nouveau et entendit prononcer son nom avant de sentir que quelqu’un se jetait sur lui.

- Mery…mon ange…

Il se surpris à avoir un peu de mal à parler lui-même. Ça faisait quand même un mois qu’il tentait de la voir et qu’il s’imaginait le pire à chaque fois qu’on le mettait dehors.

- Qu’est-ce qu’ils ont osé te faire ?

Isaac n’était pas certain de vraiment vouloir le savoir…Il aurait tellement voulu pouvoir les tuer…se venger pour l’enfer dans lequel ils avaient jeté celle qu’il aimait. Il la serrait contre lui le plus fort qu’il pouvait, comme si ça avait pu l’empêcher de repartir.

«tu veux pas savoir... et j'ai pas envie de repenser à ce fameux soir.» Répondais-je en ce qui concernait ce fameux soir d'il y a un mois ou j'avais due me retrouver seule avec ses idiots. J'avais déjà assez souffert et surtout, j'avais pas envie de revivre la situation en sachant que cela pouvait encore m'arriver.

«mais tu veux bien serrer un peu moins fort chéri...» Dis-je en ayant grimacer un peu ayant encore un peu de douleur dans le bas du dos, mais cette fois à cause d'un client qui avait été un peu trop sous l'effet de colère et voulait passer celle-ci au pieux avec une fille dans mon genre. La vie n'est pas toujours agréable quand on fait ce métier.

«je sais que le moment ni l'endroit est très très mal choisi... mais je te t'annoncer quelque chose...» Commençais-je en venant caresser sa joue en déposant un petit baiser sur ses lèvres.

«tout à l'heure, quand j'ai murmurer le fait que j'allais vomir... c'est parce que.. je suis enceinte...»

Il la lâcha un peu, c’est vrai qu’il serrait peut-être un peu trop, mais après tout, il ne savait pas qu’elle avait déjà mal. Elle se mit ensuite à lui dire qu’elle avait quelque chose à lui annoncer et Isaac s’inquiéta tout de suite, certain que ça allait être une mauvaise nouvelle du genre : ils vont m’envoyer ailleurs et on ne pourra plus jamais se voir. Alors quand elle lui annonça qu’elle…

- Tu…tu…t’es enceinte…mais comment…c’est moi ou…

Après tout, il était bien en droit de se demander si c’était de lui ou pas, avec ce qu’on faisait faire à Jessyca. Sûrement que les clients se protégeaient normalement mais il y avait toujours…des risques d’accidents. Mais si elle était enceinte, elle ne pouvait pas rester là ! C’était encore plus urgent, si c’était possible de l’être, de la faire sortir ! Comment réagiraient ces imbéciles en apprenant ça, une strip-teaseuse enceinte ce n’était pas la meilleure des situations. Normalement il aurait dû être heureux, mais pour l’instant il ne voyait que tous les côtés négatifs et ce serait comme ça tant qu’il ne serait pas sorti de cet endroit pour la ramener chez elle.

«le règlement est normalement clair pour tout le monde qui entre dans une chambre... condom obligatoire... ils en ont même mis plusieurs boîte dans chaque chambre... et heu... en temps normale, j'arrive à le mettre à tous les clients.» M'empressais-je de dire pour le rassurer qu'aucun autre que lui n'avait la possibilité ou même le droit d'entre en moi sans protection. J'avais beau voir d'autre homme, ce que je faisais avec mon pleins grès avant même de me retrouver ici (puisque nous avions une relation non exclusive), mais j'étais contre le fait qu'un autre que mon fiancé puisse prendre le risque de me mettre enceinte. Parce qu'Isaac avait toujours refusé que je prennes une pilule quelconque.

«y'a qu'avec toi que je perds la tête pour oublier ce genre de détail...» Dis-je en laissant ma main glisser jusqu'à son torse et ensuite le long de ses bras pour finalement prendre ses mains dans les miennes.

Donc, elle était enceinte de lui, c’était déjà ça de certain. Ils allaient avoir un bébé ! Mais c’était merveilleux ! D’accord, ce n’était pas prévu mais c’était quand même une excellente nouvelle.

- Je vais être papa…wow !

Il était vraiment heureux tout d’un coup en oubliant presque les problèmes que ça risquait de causer. En faite, c’était bien ce qu’il avait voulu, se marier, avoir une famille…quoique c’était peut-être un peu trop tôt.

- Mais…comment on va faire…ils vont t’obliger à rester ici…et avec le bébé…

Isaac était perdu. Il venait de retomber sur terre et durement en plus en voyant tout les obstacles qui se dressaient devant eux…et en plus, s’ils avaient un enfant…il ne pourrait pas le voir.

«tu sais.. ma patience commence à avoir une limite namour...»

Dis-je en passant mes bras autour de son cou. Bien sur que j'en avais plus que marre d’obéir aux doigts et à l’œil d'une bande d'idiot. Et quand Jessyca perd sa patience, croyez-moi, elle peut péter un câble même si sa vie peut être mise en danger. Isaac devait se souvenir de notre première rencontre ou j'avais tout naturellement engueuler son frère pour une raison que j'ai oublier. J'ai une grande gueule et en ce moment je sais la tenir fermer, mais tout le monde sait que lorsque j'atteins ma limite.... Bref, mieux ne pas imaginer et surtout pour a merde que je pourrais avoir pour cette raison.

«je suis heureuse d'avoir pue te parler ce soir... j'veux bien garder ma grossesse secrète, mais ça me fait du bien de savoir que cela ne te fais pas prendre la fuite...»

- Qu’est-ce que tu crois qu’ils feront quand ils sauront…

C’était vraiment ce qui l’inquiétait le plus…dans la moins pire des situations qu’il voyait ils la forceraient à avorter. Et ça Isaac ne le voulait pas car c’était sa chance d’avoir une famille et il ne pouvait pas reculer.

- Voyons, jamais je ne t’aurais abandonné…je suis tellement heureux de savoir ça…On va te sortir d’ici et on va vivre ensemble, tout les trois.

Isaac la tenait par la taille, il ignorait combien de temps elle pourrait cacher ça. Après tout, qu’est-ce qu’ils connaissaient aux grossesses…quoiqu’étant l’ainé de la famille il avait vu sa propre mère enceinte trois fois…mais il était très jeune et ne s’en souvenait plus vraiment. Jamais il n’aurait cru que ça lui arriverait…en faite il avait cru que c’était bien, que ça serait parfait mais jamais il ne se serait cru capable d’élever un enfant…et là encore il en doutait sérieusement.

«j'en sais rien... mais je m'attends au pire.»

Répondais-je en venant poser ma tête contre son torse en soupirant. J'avais toujours été franche quand je lui disais quelque chose ou sur mes états d'âme et ce n'était pas aujourd'hui que tout allait changer.

«tu devrais partir avant que ce soit eux qui viennent te chercher... Cassandra t'a permit de me voir, mais son homme ne sera surement pas du même avis qu'elle.»

Dis-je en le serrant un peu plus fort contre moi avec une voix triste. Car je n'avais pas envie qu'il parte, mais je ne voulais pas qu'il finisse par avoir des ennuies et moi non plus...

Elle était honnête, mais il ne voulait pas entendre ça. La vérité était vraiment difficile à prendre. Il n’avait pas le choix d’accepter…Mais maintenant c’était deux vies qui étaient en danger, il fallait qu’ils leur parlent.

- Je veux pas partir…pas maintenant…faut que je leur parle…ils ont pas voulu la dernière fois mais ils voulaient pas non plus que je rentre et pourtant je suis là, avec toi.

Isaac ne se souciait plus trop de lui-même. Après tout, il risquait d’avoir des problèmes à force de traiter avec ce genre de personnes et mettait sa sécurité en danger, mais Mery faisait la même chose même si c’était contre son gré.

- Ils ne nous l’enlèveront pas, je te le promet ça.

«je ne sais pas ce que tu as en tête Isaac, mais arrange toi juste pour qu'il ne t'arrive rien... sinon je n'aurais plus de raison pour me battre...»

Dis-je tout simplement, je n'avais pas envie de m’obstiner avec lui. D'après tout, s'il n'avait pas lâché prise c'était la plus belle preuve d'amour qu'il pouvait me donner. Et dieu sait à quel point j'étais amoureuse de lui depuis la première fois ou sa main c'était posé sur mon épaule pour me dire de me calmer. Et encore aujourd'hui, il était présent pour me dire que tout irait bien.

«qu'est-ce que je ferais sans toi? mais ne te met pas en danger. c'est tout ce que je demandes...»

Murmurais-je en relevant la tête et en prenant son visage entre mes mains pour venir poser mes lèvres contre les siennes.