• J'ai terminé ma garde tôt dans la matinée aujourd'hui et je n'ai pas perdu une minute pour me rendre chez moi histoire de me reposer un peu. J'adore mon travail mais c'est épuisant. Cette nuit, ça a été calme mais j'ai eu du boulot tout de même. Ça c'est agité hier, dans l'après-midi, lorsque l’anesthésiste m'a fait poireauter deux heures avant de finalement débarquer avec une excuse à deux francs, ce qui m'a fait perdre deux heures pendant lesquels j'aurais pu opérer la jeune femme qui se trouvait sur le billard. J'ai finalement pu l'opérer avant d'enchaîner sur de la chirurgie esthétique. On entend souvent parler des prothèses mammaires cancéreuses. Une demoiselle a prit peur et a payé pour se les faire retirer. Quel gâchis sachant qu'il n'y a eu que quelques cas et qu'elle ne portait pas la marque visée. Après m'être reposée un peu, j'ai pris sur moi pour me remettre un peu au sport et courir pendant une bonne heure. Sur ceux, j'ai fais un brin de ménage, pris une bonne douche, déjeuné et j'ai filé en direction de chez Evangeline et Haïné, deux de mes patientes et amies pour leur faire un petit coucou, un sac, rempli de bonne chose pour les enfants.

• Arrivée devant la magnifique villa de Eve et Haïné, je sonne et je patiente à peine quelques secondes avant que la porte d'entrée ne s'ouvre sur Haïné, toujours aussi jolie, charmante et rayonnante, comme toujours. Un magnifique sourire illumine mon visage tandis qu'elle m'invite à entrer et que l'on se salue. Salut ! Je ne dérange pas j'espère ? Aux dires de Haïné, j'en déduis que non. Tout en hochant doucement la tête, j'ouvre la bouche pour lui donner une réponse à sa question, une petite pointe d'humour dans la voix. Tant que tu ne m'annonce pas que tu m'as trompée en consultant un autre gynéco et que toi ou Eve vous attendez des quadruplets, ça me va. Je laisse échapper un petit rire suivi d'un clin d'oeil avant de donner l'énorme paquet que j'ai apporté pour les enfants à Haïné. C'est la première fois que j'entreprend une relation amicale avec deux de mes patientes. D'ailleurs, c'est les seuls pour ainsi dire car les autres, font souvent partie de mon cercle social bien avant de me consulter.

• Souriant à Haïné, je dis : Je l'ai opérée et travailler pendant des heures et des heures pour lui donner un vagin et maintenant, elle veut se faire ligaturer les trompes ? C'est honteux moi je dis. Bien sur, je plaisante et Haïné doit le savoir vu qu'elle et Eve subissent souvent mon humour que seule moi, comprend. Du moins, je pense. J'ai mon carnet de rendez-vous dans mon sac, on pourra en prendre un ici directement plutôt que de téléphoner à l'hôpital ou de se déplacer. Entrant dans le salon, je vais embrasser Eve et les enfants avant de me tourner vers Haïné. Pas du tout je dois t'avouer. Au lieu d'en faire un à la fois, vous en avez fait plusieurs donc qui se ressemble forcément. Je vous fréquente pas encore assez souvent pour tous les différencier mais ça va venir, j'ai confiance. J'écoute avec attention le petit résumé de Haïné, en essayant de mémoriser le plus de détail avant de sourire quand Eve y ajoute son petit grain de sel. Je pense avoir saisi une bonne partie de ce que tu m'as dit. On verra après si j'ai bien tout mémorisé. Je demande à voir ça moi. C'est clair que ça doit être assez comique de voir Justin & Nate faire leurs petit cinéma devant les enfants qui doivent se poser pas mal de question. Vous me confiez qui pour le biberon ?

• Totalement d'accord avec Haïné, je hoche la tête en laissant échapper un petit rire. Tout à fait d'accord avec toi donc, vaut mieux lui ligaturer les trompes. Si j'ai réussi haut la main à lui fabriquer un vagin, je peux facilement lui retirer ce qu'il faut pour plus qu'elle fassent autant d'enfant. Quoi que, il existe des moyens de contraceptions même si ces derniers, sont fiable qu'à 99% contrairement à ce qui est dit. Regarde, par exemple, les préservatifs, personne ne prend la peine de lire ce qu'il y a écrit sur la boîte mais c'est clairement spécifié. C'est marqué noir sur blanc. Je me rend compte qu'une fois de plus, je me laisse aller à mon charabia médical et que je parle beaucoup trop pour pas changer. Pour en placer une avec moi, faut se lancer au moment ou je reprend ma respiration. Prenant Sakura dans mes bras, je la câline doucement avant de l'embrasser sur le front. J'adore les bébés et je rêve moi aussi d'avoir un enfant même si avec une carrière comme la mienne, ça sera pas forcément l'idéal. Bien sur que je vais y arriver même si c'est un peu la première fois que je ferais ça. Faut un début à tout après tout. Je prend le biberon que Eve me donne et je m'installe sur le canapé, positionnant Sakura et commençant à lui donner son biberon qu'elle prend bien. Et oui mais faut bien qu'ils grandissent. Ça passe très vite mais il paraît que c'est une véritable partie de plaisir de voir ces petits évoluer.

• Pourtant c'est utile puis épargne-moi ça s'il te plaît, je veux pas vous imaginer ensemble, ça me tente pas trop. Je lâche un petit rire avant d'ajouter : Tu as raison mais au pire, tu as qu'à faire comme Eve, tu prends rendez-vous avec moi et je te ligature les trompes. Je prend un petit air innocent, comme si je n'avais rien dit. Me tournant vers Eve, je reviens sur le point du rendez-vous. Faudra que tu penses à me fournir une date histoire qu'on parle de tout ça entre mes quatre murs, maintenant que je suis là. Je baisse les yeux vers Sakura qui boit son biberon à une vitesse incroyable. Lui retirant doucement la tétine de la bouche, quand elle commence à caler, je la prend contre moi et je tapote tout doucement son dos pour qu'elle digère un peu avant de reprendre la tétine en bouche. Si Jenny peut le faire, moi aussi. Je m'en sors pas très mal pour le moment je trouve, n'est-ce pas ? C'est pas que je suis fière mais disons que ça fait plutôt plaisir de savoir faire autre chose que de la médecine. Je n'ai jamais pris le temps de donner le biberon à un bébé et c'est un grand pas pour moi. J'ai beau avoir vingt-cinq ans, j'ai toujours souhaité faire passer ma carrière avant tout. D'ailleurs, ça m'a joué pas mal de mauvais tour. Tu m'étonnes. Je souris en replaçant Sakura comme il faut pour lui faire reprendre la tétine, une fois son renvoi envoyé.

• Je t'épargne ce malaise vu que de toute façon, je veux pas savoir. C'est comme si moi je te racontais ma vie sexuelle, ça le fait pas trop je pense. Bien que de mon côté, il n'y a pas grand chose à raconter vu que c'est aussi désert que le Sahara. Je ne peux m'empêcher de rire doucement en voyant Haïné rougir. D'ailleurs, Sora rit à coeur joie elle aussi. Allez ma belle, respire, ton magnifique teint a subitement changé de couleur à cause de ma maladresse. J'écoute Haïné, en quelque sorte touchée par son discours. Une femme qui veut aussi rapidement d'autres enfants après avoir eu des triplés, c'est rare. Comme quoi elle s'en sort très bien. Je suis contente de t'entendre parler comme ça. Je savais que tu t'en sortirais très bien mais de là, à parler d'avoir d'autre enfant, c'est magnifique. Vous êtes des perles Eve et toi. Je souris, reportant finalement mon regard sur Eve. Je finis de donner le biberon à Sakura et j'attrape mon carnet de rendez-vous dans mon sac pour te proposer quelques dates. À nouveau, j'écoute les conseils de Haïné que je suis à la lettre. Caressant doucement Sakura comme elle me la montré, je constate que la petite boit nettement moins vite. Oui, c'est efficace. J'observe les deux mamans travailler et je souris aux propos de Eve. Tel père, tel fils, c'est connu. Une question me brûlait les lèvres. Dis Eve, sans indiscrétion, ça ne t'a pas trop blessé de jouer les mères porteuses, dans le sens ou le moment de donner les bébés à ses parents, ça doit être dur, non ?

• Vous êtes des sacrés. C'est pas trop mon genre de raconter ma vie sexuelle. La seule chose que vous pouvez savoir c'est que j'aime quand ça laisse des marques et que c'est violent. Faut de l'action en dehors de la tendresse. Toute façon, y a rien à savoir car en ce moment, c'est le Sahara. Je pose mon regard sur Eve puis finalement sur Haïné puis encore une fois sur Eve. Comment ça "Chut" ? Je veux savoir moi. Tu les as surpris, c'est ça ? Ta participé, encore plus croustillant ? Voyant Haïné virer une nouvelle fois au rouge, je me tais même si ça me démange d'en ajouter encore un peu. Ta une belle et grande famille et crois-moi, c'est rare de voir des membres aussi soudé que vous, vous l'êtes. Je vous envient à vrai dire. Je ne suis pas très proche de ma famille car chez nous, ça a toujours été, chacun pour sa poire. C'est bête mais c'est comme ça. Tu rougis facilement quand ça te touche mais quand il s'agit des autres, tu y vas bon train. Je ne peux m'empêcher de laisser échapper un petit rire. On s'ennuie pas avec Eve et Haïné. J'écoute Eve qui me donne une réponse à ma question. Eve, laisse-moi te dire que tes un sacré exemple pour l'avenir. J'ai jamais rencontré une femme aussi courageuse que toi.

• Écoutant Eve et Haïné faire des monologues pour finalement se donner la réplique, je pourrais presque me perdre. On m'a déjà dit que je parlais beaucoup et qu'il fallait attendre que je reprennent ma respiration pour en placer une mais là, il y a pire que moi. Le sujet est croustillant et je n'en retiens que le principal. Les filles, respiré, que je puissent en placer une. Je trouve que c'est plus excitant quand c'est violent. Je suis souvent marquée et l'homme aussi. Par derrière ? Haïné, ta pas fais ça ? Aïe, ton zouk a du en prendre un bon coup. J'ose pas moi, j'ai peur d'avoir mal bien que j'aime avoir mal. Autant avouer les choses clairement. J'aime avoir mal car ça m'excite mais il paraît que se faire sodomiser, c'est pas du tout la même douleur. Allez savoir dans quel sens je dois le prendre. Ouais, vous n'avez pas eu une merveilleuse enfance et en gros, vous vous rattrapez en corrigeant les erreurs que vos parents ont fait dans le passé, pour vos enfants. C'est merveilleux. Je m'y perd et j'ai peur d'omettre quelques détails mais je pense que Eve et Haïné me feront rappeler les choses en cas de nécessité. T'étais un homme. Tapotant légèrement le dos de Sakura, je la regarde tendrement quand elle finit par roter et je la prend doucement contre moi, me balançant un peu comme pour la bercer.

• Tes sur que vous respirez entre deux parce que j'en ai pas l'impression. Méfie-toi, ça peut te créer des complications médicales tout ça. Je sais pas, faudrait que je trouve un homme pour tenter l'expérience à moins que l'une de vous me prêtent le sien ? Je prend un petit air innocent avant de sourire et leur lancer un petit clin d'oeil pour leur faire comprendre que je plaisante. Je me doute, ça doit être des moments de pur plaisir. Posant mon regard sur Eve, je souris tout en hochant la tête. Tu m'as donné du fil à retordre ma belle mais je suis assez fière du résultat car j'ai créé un vrai canon. Une bombe je dirais même. Mes petites mains sont magique. Je suis fière de mon travail et il y a de quoi. Ta pas eu peur qu'un chirurgien aussi jeune que moi te prennent en main ?

• Vous êtes égoïstes les filles. J'aime embêter mon monde. Ça, c'est à force de fréquenter Freddy, je deviens aussi chiante que lui. Il est contagieux cet abruti. Allez, arrêtez, n'oubliez pas que vous parlez face à une nana célibataire qui s'est pas envoyé en l'air depuis un petit moment, trop prise par son boulot en plus de ça. Quoi que, je vais bientôt remédier à la chose, j'ai une proie en vue. Berçant toujours Sakura, je ris aux propos de Eve. Bah quoi, je suis fière de moi et je le crierais sur tout les toits si je n'étais pas tenu au secret professionnel. C'est pas faux, si j'ai eu mes diplômes, c'est parce que je pouvais le faire. Je t'avoue que ça m'a un peu impressionné quand même d'agir sur autant partie de ton corps d'un coup mais surtout, de devoir te fabriquer. Shadow, lui aussi je vais bientôt l'opérer, c'est ça ? Je m'attends à tout vu que Eve a voulu changer de sexe et qu'ils sont à peu près tous sur la même longueur d'onde, je me pose des questions.

• Je sais bien ma belle, je plaisante. Vous avez raison, un homme, ça se partage pas et heureusement d'ailleurs. Quand Haïné m'embrasse sur la joue, je souris, posant mon regard sur elle. C'est mon ex et plus précisément mon premier amour. S'il craque pas, c'est que la légende du truc qui dit que le premier amour ne s'oublie pas, n'existe pas. Je vais dépoussiérer ma cheminée et me faire prendre comme une chienne enragée. Je dis ça mais c'est peut-être pas ce qui se passera. Jason ne voudra peut-être pas de moi. En même temps, si j'essaie pas de lui avouer ce que je ressens, j'irais pas loin. Mais c'est énorme, tu t'en rend pas compte. La poitrine et les femmes, c'est des implants donc ça va mais pour te fabriquer un minou, j'ai du tout fabriquer de A à Z. Tu te rend compte du nombre d'heure que j'ai passé sur toi ? Tu me diras, c'était ma première expérience et je l'aurais toujours en tête comme étant la meilleure. Trop pas tu vois. Des tronches, j'en charcute tout les jours et dans le bon sens. Je lui tire la langue moi aussi, défendant parfaitement ma cause. T'façon, vous m'appartenez donc si vous me trompez en consultant un autre toubib, je t'assure que ça va pas le faire. Propose un changement de sexe à Shad, d'ailleurs, il est où ? Je vais lui demander moi-même.

• Comme quoi la légende est bien vrai. Après, tout le monde sait que ça n'est pas la même chose pour tout le monde mais j'ai confiance car quand je veux quelque chose, je l'ai. Moi non plus je ne suis pas du genre à lâcher l'affaire. Pas du tout, je dis les choses telles qu'elles sont. Non merci, je me débrouille sans rien. Quoi que, c'est à tester. Je regarde Eve. Ta pas deux trois bricoles à me prêter ? Reposant le regard sur Haïné, je dis : J'espère. De toute façon, je n'en veux pas un autre, je veux Jason. J'ai juste retourné ton sexe. C'est pas aussi simple que ça ma belle, ça demande du travail et de la précision. Et oui, tu es mon modèle. Je souris. Ah oui, c'est vrai.

• Je serais curieuse de voir ça. Les dires de Eve me font rire. Je te jure que si un jour je vois une poupée à ton effigie, je l'achète et que la fourre dans mon bureau pour que tout mes patients puissent voir l'excellent travail que j'ai fais avec toi. Le problème, c'est que j'en serais bien capable. Bien sur puis si je ne voulais pas faire ça, je n'aurais pas choisi cette voie. Je hoche la tête, une nouvelle fois. Oui, très bien dit.