• La blessure de mon coeur meurtri par la douleur d'avoir perdu l'être que j'aimais le plus au monde à l'époque est actuellement en train de s'estomper. Un jour, peut-être, elle cicatrisera pour de bon. Je l'ai perdu une fois et je ne compte plus retenter l'expérience. L'amour, ça fait souffrir mais ça donne aussi des ailes. J'ai hâte de débuter dignement cette relation et de tout reconstruire, sur des bases nouvelles et meilleures. Les paroles de Jason me font chaud au coeur. Je ne répond pas car parfois le silence veut en dire beaucoup. Je me contente de sourire et d'apprécier ce moment dans ses bras musclés et réconfortant. Me détachant progressivement de son étreinte, je hoche la tête. Ta raison, on va être montré du doigt dans la mesure ou vu l'endroit dans lequel nous nous trouvons, forcément, les autres penseront qu'on s'est envoyé en l'air dans la cabine. Je me rhabille et je vais payer cette petite tenue que je porterais rien que pour toi. Ôtant le morceau de tissu, je me rhabille.

• Ce genre de petit moment privilégié ou aucune parole n'est dites, ou un simple regard ou sourire est échangé ou tout simplement quand je me retrouve blottie dans ses bras, c'est plus qu'apprécié. J'adore les moments de tendresse de ce genre qui ont pour but de me combler de bonheur. Il me suffit d'un rien pour être heureuse en temps normal mais quand il s'agit de Jason, c'est encore mieux que ça. Petit coquin. Si tu me raccompagne chez moi, je te ferais peut-être entrer si tu es sage et peut-être aussi que j'enfilerais de nouveau cette tenue pour que tu me l'arraches sauvagement. Je laisse un petit air innocent s'afficher sur mon visage tandis que nous sortons de la cabine. Les regards qui se posent sur nous sont assez embarrassant à vrai dire surtout quand on a rien fait de bien méchant. On se serait envoyé en l'air dans la cabine, je veux bien mais là, il ne s'est rien passé. Me dirigeant vers la caisse, j'ignore le tout.

• Ignorant comme il se doit les regards posés sur Jason et moi, je me dirige vers la caisse pour y régler mon achat. Merci les soldes car dans cette boutique, ce n'est pas donné. Sur tout les articles qui figurent sur les étalages, Jason a eu le bon réflexe de choisir un ensemble étiqueté d'un petit rond rouge, donc, qui me revient à moitié prix. D'un autre côté, ça serait pas la première fois que je fais des folies et surement pas la dernière. Je sais gérer mon budget, c'est le principal. Puis, dans le pire des cas qui puissent exister, j'ai toujours cette grosse somme d'argent qui me sert d'héritage sur un compte en banque. Les mots que Jason me glissent à l'oreille, me font sourire. Sans perdre mes moyens, après ces paroles et ce petit baiser sur ma joue, je récupère mon paquet et je sors avec lui de la boutique. Non. Victoria Secret's, c'était un prétexte pour passer du temps avec toi. Comme quoi, j'ai des bonnes idées parfois. On va chez moi ?

• Je prend un petit air innocent, pour ne pas changer de mes bonnes habitudes et je souris. Je suis pleine de surprise, tu devais le savoir. Le laissant prendre le sac que j'ai dans les mains, je hoche la tête à sa proposition. Je te suis.

• Apprendre à redécouvrir une personne, c'est comme si on ne l'avait jamais connu en fin de compte, surtout après autant d'année. Si j'oserais, je dirais même que c'est plus excitant, sans vouloir pousser les propos à la dérision. C'est agréable et au moins, ça nous pousse à aller de l'avant sans regarder en arrière, en quelque sorte. Allons-y. Marchant aux côtés de Jason, je lui jette quelques regards de temps en temps jusqu'à ce que nous arrivions, à peine quelques secondes plus tard, à sa voiture, une antiquité. C'est une vieille voiture certes mais elle a beaucoup de gueule et surtout, beaucoup de classe. Une fois à l'intérieur et installée, lorsqu'il démarre, je tourne la tête vers lui à sa question. En plein coeur de Haley beau brun. Tu longes la rue principale pendant environ un kilomètre et tu prends la première à droite. C'est une maison victorienne à la façade rosée. Pas très jolie à mon goût mais j'ai pas encore eu le temps d'enfiler ma tenue de peintre pour remédier à tout ça.

• Sa question me fait arquer un sourcil de manière amusée. C'est étrange mais j'ai l'impression qu'il se moque un peu de moi bien que ça ne soit pas méchant, bien au contraire. Qu'il se méfie, je serais capable de lui en offrir une identique pour me sentir moins ridicule mais surtout pour le mettre au travail avec moi. On partage le même métier alors pourquoi pas quelques tâches en tout genre ? Je serais ravie de venir lui donner un coup de main alors je doute que lui ne soit pas du même avis sachant qu'on est tout les deux très serviable. Enfin, je crois. Oui, ma tenue de peintre et non, tu ne seras pas conviée si c'est pour te moquer. Cela dit, tu pourras toujours débarquer et moi, je pourrais toujours te filer de quoi t'habiller et un bon gros pinceau pour que tu m'aides. Je souris avant de fixer de nouveau la route. Une fois sur place, Jason se gare devant chez moi et attrape mon sac à l'arrière tandis que moi, je descend de sa voiture. M'approchant de lui, je lui demande, l'air de rien : Merci. Tu veux entrer quelques minutes ?

• Je ne me vexe pas pour si peu puis comme c'est si bien dit, j'ai un très grand sens de l'humour et je ne prend rien au premier degrés sauf quand je me sens réellement attaquée et là, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Il ne faut pas être dupe car il s'agit d'une personne malsaine qui essaie de tourner la chose sur le ton humoristique. J'ai déjà eu le cas avec l'un de mes patients, un vieux pervers pas très nette. Comment ça pas gratuit ? Je te préviens, je ne paie qu'en nature. Quelle coquine. La perche était tendue, je n'ai fait que l'attraper en plein vol ou plutôt, la saisir fermement. Quand je le vois hésiter, j'esquisse un petit sourire, sachant pertinemment qu'il cherche à me taquiner. Heureusement, je ne suis pas née de la dernière pluie. C'est vrai, tu as été sage. Tu mérites une belle récompense. Saisissant sa main dans la mienne, je l'entraîne jusqu'au porche de chez moi avant d'entrer en sa compagnie à l'intérieur, refermant la porte derrière nous. Apparemment, Freddy n'était pas là et c'était tant mieux. J'espère que tu n'es pas jaloux et que tu te feras au fait que je vis en colocation avec mon meilleur-ami, donc, un homme ?

• Apparemment, mon idée plaît beaucoup à Jason et ça me fait sourire et pas qu'un peu. Vraiment ? Je réfléchirais donc à quoi m'en tenir pour être en règle avec toi. Une fois à l'intérieur et après avoir averti Jason qu'un homme partageait ma vie et que cette homme était mon meilleur-ami et colocataire, j'observe sa réaction qui ne m'étonne pas du tout en fin de compte. De ce côté-là, Jason n'a pas vraiment changé. À l'époque, il était déjà du genre jaloux, possessif et protecteur. C'est mon meilleur-ami Jason, tes obligé de me partager avec lui. Je ne pousse pas la discussion plus loin car apparemment, Jason a d'autre idée en tête et moi aussi. Quand ses lèvres se posent sur les miennes, je passe mes bras autour de son cou, collant davantage mon corps au sien.

• Il n'y avait plus de place pour discuter maintenant que Jason nous avaient lancé sur la piste noir, cette fameuse piste qu'on attends depuis notre sortie de la boutique sauf que, je n'ai pas eu le temps d'enfiler ma petite tenue. D'un autre côté, Jason n'a-t-il pas dit qu'il me préférait nue qu'habillée ? Il me semblerait bien que oui. Mes bras passés autour de son cou et mon corps collé au sien, je prolonge son baiser en me reculant assez pour pouvoir me plaquer contre la porte et l'attiré encore plus contre moi. Manquerez plus que Freddy débarque avec sa Cameron.

• Plaquée contre la porte d'entrée, la main de Jason vint se glisser sous mon haut pour caresser ma taille, ce qui me fit frissonner et pas qu'un peu. Faisant glisser l'une de mes mains derrière mon dos que je décolle quelque peu de la porte, je tourne la clé dans la serrure, la mettant de travers et la laissant dans la serrure pour éviter les mauvaises surprises. Me plaquant de nouveau contre cette dernière, je prolonge ce langoureux et passionné baiser en jouant avec sa langue. L'une de mes mains se dépose contre sa nuque, l'autre, se pose sur sa joue et mon genou remonte progressivement contre sa cuisse.

• Quand les mains de Jason se joignent dans mon dos pour finalement se détacher afin de se passer sous mes cuisses pour me soulever du sol, je me retrouve les jambes enroulées autour de sa taille et le dos toujours plaqué à la porte. Mes lèvres ne se détachent pas des siennes et ma langue continuent de provoquer et de jouer avec la sienne, tournant progressivement. Quand il met un terme au baiser pour laisser ses lèvres glisser dans mon cou qu'il mordille à certains endroits, je pose fais remonter l'une de mes mains qui est déposée sur sa nuque, dans ses cheveux sur lesquels je tire avec délicatesse pour lui faire comprendre qu'il commence à me faire pas mal d'effet.

• Ses baisers, ses caresses, ses paroles me faisait frémir d'un plaisir irationnel qui s'accentuaient au fil des secondes qui s'écoulaient. Le simple fait de l'entendre dire qu'il ai envie de moi, me faisait sourire et me donner encore plus envie d'aller plus loin avec lui. Je savais comment il fonctionnait à l'époque mais je ne savais plus comment il fonctionnait maintenant. En grandissant, on en apprend davantage et on change nos méthodes. Me laissant glisser au sol, je lui vole un baiser suite à ses dires et le provoquant du regard, je retire mon haut que je jette au sol puis je me recule comme pour le faire languir encore plus, tout en me débarrassant de mon pantalon que je sème sur ma route.

• Semant mes vêtements sur mon passage, je prend un plaisir fou à le faire languir. Plus on fait languir un homme, plus on l'excite et meilleur c'est, faut être honnête. De plus, ce petit jeu, elle ne s'y était plus adonnée depuis bien longtemps. La dernière fois, c'était justement avec lui. Comme quoi ça date. Le voyant déboutonner sa chemise pour finalement la retirer et la laisser tomber au sol, je me mordille la lèvre inférieure tout en continuant de reculer pour entrer dans la première chambre qui vient, la mienne, heureusement. Jason finit par accélérer le pas et par me prendre contre lui pour m'embrasser de manière un peu plus sauvage, chose qui me plaît. Dominée par Jason, il me plaque contre un mur, plaquant par la même occasion mes bras sur ce dernier. Ses baisers glissent sur mon cou puis progressivement, descendent un peu plus. Je me mordille une nouvelle fois la lèvre inférieure en laissant mon regard glisser pour observer ce qu'il s'apprête à faire. J'aime avoir la situation bien en main mais là j'avoue que de me faire dominer par lui, ça me plaît davantage.