• Je crois que j'en aurais jamais assez des je t'aime de Jason car non seulement j'aime l'entendre me le dire mais en plus de ça, ça me fait toujours cet effet bizarre que j'aime tant quand il me le dit. Attrapant la lobe de son oreille avec mes dents, je tire doucement dessus avant de lui glisser ses quelques mots à l'oreille : Moi aussi je t'aime. Nos lèvres une nouvelle fois en parfaite union, je prolonge son baiser avec une délicatesse incroyable, sentant les bras de Jason me serrer davantage, me collant à lui encore plus.

• Nos lèvres se perdirent sur le chemin paradisiaque du tendre baiser et nos corps, dont les coeurs battaient à un rythme très élevé étaient si collé l'un à l'autre qu'on pouvait ressentir les battement de l'autre. Me mordillant légèrement la lèvre inférieure, je souris quand il dépose quelques baisers sur mes lèvres avant que mon regard, se perdent dans le sien, un vrai plaisir.

• Mon regard plongé dans celui de Jason, je me contente d'apprécier ce moment ou la parole n'existe plus et ou seul un regard ou un sourire exprime nos pensées et nos sentiments. Malgré tout, il faut briser ce silence, à un moment ou à un autre. On va peut-être pas trop traîner trésor car faut passer chez moi pour que j'aillent chercher des vêtements. Je vais pas aller en tenue de sport à l'hôpital ...

• Peu motivée par l'idée de reprendre mon service ou du moins, préférant resté blottie dans les bras de Jason, je soupire à ses dires. Pour la première fois de ma vie, j'aurais préféré rester ici avec toi. Imitant Jason, je me lève et j'attrape la serviette qu'il m'a donné, l'enroulant autour de mon corps trempé.

• Si on pouvait ... C'est les risques du métier puis comme tu dis, on aura peut-être cinq minutes entre deux patients. Je souris avant de le regarder s'éloigner, le matant discrètement pour admirer son corps parfait. Me séchant, je finis par enfiler de nouveau, mes vêtements de sport que je changerais en passant par chez moi. Le temps qu'il reviennent je vide et je rince sa baignoire.

• Quand j'entends sa voix, je sursaute légèrement en me redressant et en me tournant vers lui, comme une petite voleuse ou plutôt, comme une petite ménagère qui se fait prendre la main dans le sac. Allons-y, je suis prête. M'approchant de lui, je passe mes bras autour de sa taille et je lève mon visage vers le sien pour lui voler un baiser avant de le relâcher.

• Galopant vers l'entrée de chez Jason, je suis stoppée en plein vol quand Jason m'attrape la main et m'attire vers lui pour m'embrasser tendrement, baiser auquel je répond de la même façon, posant ma main sur sa joue. Quand il rompt le baiser et me lâche, je souris. Allons-y. Attrapant mon sac, je le dépose à l'arrière de la voiture de Jason et je m'installe dans sa voiture, côté passager. Si Freddy est là, je le vire, promis.

• Les dires de Jason me font rire. Freddy en voit de toute les couleurs avec moi mais ça marche dans les deux sens, malheureusement pour moi. Je suis pas un ange mais lui non plus est loin d'en être un et comme il dit, à force de le fréquenter, je deviens aussi mauvaise et aussi chiante que lui. Déjà que je l'étais avant mais lui, c'est pire. Je te rassure, il en voit peut-être de toute les couleurs avec moi mais moi aussi. Arrivés dans l'allée de chez moi, je sors de la voiture et j'attends Jason.

• Disons que sans nos petits coups foireux, l'ambiance ne serait pas du tout la même entre Freddy et moi. J'irais même jusqu'à dire qu'elle serait terne et banale, chose que j'aime pas trop puisque j'aime cette petite touche pimentée qui fait que ça peut dégénérer à tout moment. Bien sur, c'est moi la victime dans tout ça et pas l'inversement. Je suis sur qu'une auréole doit être placée au dessus de ma tête. Mon sac dans une main et la main de Jason dans l'autre, je l'attire jusqu'à chez moi. Quand on entre, je jette un oeil pour voir si il y a quelqu'un et apparemment oui mais pas dans les parages. Vu le bruit qu'il y a dans la chambre de Freddy, il doit être occupé avec sa Cameron ou une autre, qui sait. Le cochon ...

• Je me sens un peu gênée moi d'amener Jason chez moi sachant que Freddy y est ou plutôt, sans savoir ce qu'il fabrique. Là, j'ai ma réponse et une belle en plus vu les bruits peu catholique qui se font entendre. Je dépose mon sac dans l'entrée et je me tourne vers Jason en riant, moi aussi. En effet ... Je vais lui casser son truc, tu vas voir. Saisissant la main de Jason dans la mienne, je l'entraîne jusqu'à ma chambre, passant devant celle de Freddy et ralentissant le pas pour taper un bon coup dans sa porte et dire : Gros cochon, ta plutôt intérêt à ce que ça soit ta copine et pas une copine ou je te balance ! Satisfaite de surement le couper en plein vol, ou peut-être pas car on ne sait jamais avec lui, j'emmène Jason dans ma chambre ou je ferme la porte derrière nous. Une heure qu'il nous restent ?

• Casser le coup de Freddy, c'est de loin la meilleure des choses que je n'ai plus faites depuis longtemps. Je suis plutôt fière de moi, je dois l'avouer. L'autre jour, après tout, il m'a réveillée en fanfare alors que ça faisait à peine deux heures que je dormais après une garde de deux jours et en plus de ça, il avait renversé du café et casser une tasse en plein milieu de ma chambre. Le retour de sa pièce, il venait de l'avoir. Serrant sa main dans la mienne, je prend un air innocent, de petite fille. Pas de ça ici. Y a que moi qui a le droit. C'est fou ce que j'ai cassé son coup vu les petits bruits suspects qui refont leur apparition. Tournant sur moi-même, je me retrouve dos à torse avec Jason qui a passé ses bras musclés autour de moi, comme je l'aime tant. Profitons-en dignement en battant le record sonore. Riant, je me tourne vers lui et le plaque contre la porte pour aller l'embrasser avec fougue.

• Le concours du bruit, c'est plutôt une petite plaisanterie un peu vaseuse de ma part. C'est pas mon genre de vouloir concurrencer quelqu'un dans ce genre de domaine. C'était simplement une allusion au fait que j'avais des idées pas très saine derrière la tête et qu'avant de travailler, pour me motiver, c'était un très bon remède. Mes mains passées autour de sa taille, je me colle au maximum contre lui tout en l'embrassant avec envie et fougue.