• Ce rapprochement soudain me fait penser que j'ai peut-être gagné au final. Ça ne fera que deux fois, c'est pas dramatique puis là, je suis avantagée sur le fait que je suis une femme et que j'ai un sacré tour dans mon sac en ce qui concerne ses bijoux de famille. Continuant mes caresses, je souris à ses quelques mots qu'il glissent dans mon oreille. Tournant la tête vers lui, je plonge mon regard dans les yeux, me mordillant la lèvre inférieure. Fais-toi plaisir trésor, je n'attends que ça. Fais moi l'amour comme tu me l'a jamais fait. Je plisse légèrement le nez avant de me mordre une nouvelle fois la lèvre inférieure, intensifiant mes caresses.

• Quand je le vois craquer, je souris intérieurement. Alors qu'il se glisse sur moi, m'arrache bientôt le peu de vêtement que j'ai et me pénètre d'un coup vachement sec pour commencer ses vas-et-viens, j'allais le blâmer sur le fait qu'il a pas tenu longtemps mais un petit contretemps fait que j'en ai pas le temps et que ça gâche à peu près tout car j'ai franchement plus qu'envie là. Je suis pas un homme mais une femme ressent plus ou moins les mêmes choses. Putain Jason, on s'en fou du gâteau, prends-moi merde. Merde, ta raison, on va mettre le feu. Ça sent le brûlé en plus, bouge-toi ! Le repoussant, je saute en bas du lit pour aller dans la cuisine ou il y a déjà un peu de fumée ou beaucoup, j'en sais rien, je calcule pas grand chose dans la panique.

• Dans la panique, j'ai même pas cherché à me rhabiller et je me trouve aussi nue qu'un ver en plein milieu de la cuisine pendant que Jason intervient rapidement. Quand il pose le plat sur la table, j'éclate de rire, sans savoir vraiment pourquoi. Merde alors ... J'avais envie d'un gâteau au chocolat, je l'ai pas eu et j'avais envie de toi aussi mais je l'ai pas eu non plus. J'ai le droit à quoi dans tout ça ? Me dirigeant vers le placard en brassant des mains pour chasser la fumée, j'en sors un verre que je remplis d'eau et que je donne à Jason avant d'ouvrir les fenêtres pour évacuer toute cette fumée.

• J'ai rien eu de ce que je voulais au final aujourd'hui mais comme Jason le dit si bien, on ne sait pas ce qui peut arriver avant la fin de la journée. Le gâteau, je peux m'en passer mais mon moment intime avec lui, un peu moins sachant que je suis pas mal excitée pour l'affaire. Exacte. Bon, je vais peut-être aller me changer. Je souris, frissonnant légèrement à cause des fenêtres ouvertes pour aérer.

• Ouais, surtout celui d'en face. Je crois que c'est un gros sadique, regarde. Voyant ce fameux voisin qui nous observe, je lui fais un petit coucou de la main, coucou qu'il me rend avec une tête à faire fuir n'importe quelle femme. Il me fait flipper celui-là, on dirait un détraqué sexuel. Je souris amusée avant de voler un baiser à Jason et de monter dans ma chambre pour me changer. J'enlève ma tenue un peu osée et mon fameux string en bonbon que je jette à la poubelle vu que j'en ai quelques uns en réserve. J'enfile un slim et une tunique, mes cuissardes et je redescend. Voyant Jason installé sur le tabouret, sans remarquer qu'il a préparé un autre gâteau pendant que j'étais en haut, je me glisse entre ses jambes, dos contre son torse et je demande : C'est quoi la suite du programme ?

• Je sais pas si c'est un sadique mais il m'en a tout l'air. C'est peut-être simplement un voyeur qui m'a prise en photo et qui fantasme devant ou qui aime tout simplement me mater sans arrière pensée, chose que je doute. Mais non, laisse-le tranquille, tu vas l'abîmer plus qu'il ne l'ai déjà. Il est pas très beau comme homme alors autant ne pas aggraver la situation bien que je sois flattée sur le fait que Jason veuillent autant prendre ma défense. Glissant mes mains dans les siennes après qu'il ai passé ses bras autour de moi, je souris à ses dires. Tes un vrai chef dis-moi. Fais-moi pas ça tout les jours ou je risquerais de ressembler à une baleine à la fin de ma grossesse. Vraiment ? Techniquement, c'est à cause de ce fichu gâteau qu'on a pas pu conclure mais là, pour éviter le désastre, tu devras prendre ton mal en patience car on va reprendre là ou on s'est arrêté tout à l'heure une fois qu'il sera prêt.

• Je suis d'accord avec toi, à part toi, personne n'a le droit de me mater. Faudra qu'on pense à me marquer au fer rouge histoire que tout le monde sachent que je suis à toi ou même, à mettre un panneau devant la maison sur lequel il y aurait écrit un truc du genre : Propriété privée. Raiponce O'Bailey appartient à Jason O'Smith. Attention, danger. Je ris rien qu'en m'imaginant la scène. J'adore ta jalousie maladive et excessive trésor. Ça le rend encore plus craquant jusqu'au jour ou il massacrera vraiment quelqu'un qui me regardera de trop près ou s'approchera trop près de moi. Je sais qu'il est bagarreur et qu'il n'a pas peur de s'en prendre une comme d'en donner alors autant m'attendre à tout avec lui. Je te le confirme mais on travaille notre patience pendant ce temps-là. Serrant mes doigts contre les siens, je ferme les yeux à ses petits baisers dans mon cou. Mon amour, je vais pas tenir longtemps si tu m'embrasses là ...

• Je regarde Jason assez étrangement suite à ses dires avant de rire. Heureusement qu'il plaisante car là, ça ferait peur. Quoi que, je serais bien capable de me faire tatouer son prénom quelque part sur le corps pour que tout le monde sachent que c'est lui que je veux et personne d'autre. Tu m'as fait peur mais l'histoire du tatouage, c'est pas une mauvaise idée. Je lui tire la langue avant qu'il me dégage net pour s'occuper de son gâteau. Je le regarde faire et quand il le sort du four, je souris. Il a l'air appétissant. Mouais, c'est ça, ta envie de me faire du mal avec tes baisers sachant qu'on est obligé d'attendre en plus au risque de cramer toute la maison. Je secoue doucement la tête. On peut le laisser refroidir, non ?

• Accoudée au comptoir, je le regarde démouler le gâteau et le couper en tranche. J'adore son petit côté homme qui touche à tout, même aux trucs censé être réservé qu'aux femmes comme le macho type de l'ancien temps oserait insinuer. Quoi que ? Demain, on va chez le tatoueur et je me fais tatouer Jason sur les fesses. Ça marche ? Je plaisante car là, ça serait extrême. Quoi que ... Je le regarde approcher, un magnifique sourire sur les lèvres, très coquin par la même occasion et quand il me prend par la taille, je dépose mes mains sur ses bras et je penche la tête sur le côté. Je t'avais tellement excité que t'allais me prendre comme jamais tu m'as prise ... Je recule avec lui, appréciant ses petits baisers, passant mes bras autour de sa taille.

• Bah tiens que ça te déplaît pas. Je vais être marquée et ta propriété personnelle. Où ? Sur ton bâton tiens ! Je baisse les yeux vers son entrejambe en riant. Parfois, on a des délires un peu bizarre mais au moins, on s'ennuie pas. Je prolonge son baiser, agrippant son tee-shirt, au niveau de son torse pour l'attirer plus contre moi et dire, contre ses lèvres. Prends-moi alors parce que j'ai vraiment envie là et si t'agis pas, je vais te bouffer mon coeur.

• Pas du tout, c'est bien ça le problème. Riant, je finis par reprendre mon sérieux. Une nouvelle fois, ça devient intéressant et j'espère que cette fois-ci, rien ne viendra gâcher ce merveilleux moment. Reculant jusqu'à ma chambre, une fois à l'intérieur, Jason ferme la porte et vient me plaquer contre cette dernière qu'il verrouille. Prolongeant son baiser, je laisse mes mains glisser sur son jean vu qu'il a plus que ça et son boxer. Tout cru si tu me laisse comme ça. Déboutonnant son jean, je le fais glisser jusqu'à ce qu'il tombe au sol et vais l'embrasser dans le cou, le mordillant à quelques endroits pendant qu'une de mes mains se pose sur ses fesses et que l'autre vient le caresser, au niveau de l'entrejambe, par dessus le tissu de son boxer.

• À vos ordres Monsieur O'Smith. Souriant amusée, je continue de l'embrasser dans le cou, laissant quelques suçons peu voyant au passage, comme pour marquer mon territoire. J'ai pris des cours chez lui de ce côté-là car logiquement, je le griffe comme la tigresse que je suis. Il me débarrasse de mon haut, de mon soutien-gorge et de mon jean avant de prendre le relais, m'embrassant le long de mon corps jusqu'à s'arrêter au niveau de ma partie intime. Je baisse les yeux et le regarde, me mordillant la lèvre inférieure.