• Pour une fois depuis bien longtemps, j'ai fais une nuit complète et en plus de ça, je ne travaille pas. Malheureusement pour moi, Jason n'est pas à mes côtés car lui, contrairement à moi, a travaillé tard. Il n'a pas ma clé mais c'est où elle se trouve s'il veut me rejoindre en quittant du travail. Me réveillant seule dans mon lit, je me dis qu'il a plutôt eu envie de rentrer et c'est son choix. On a pas besoin d'être en permanence collé l'un à l'autre comme on le dit puis on se voit assez souvent, en ce moment, ce qui commence. J'ai deux semaines de retard dans mes règles mais jusqu'à maintenant, ça ne m'a pas contrarié puisque c'est déjà arrivé à cause du stress et de beaucoup d'autre chose. Le travail me prenant beaucoup de temps, je manque souvent de sommeil et je suis souvent angoissée pour telle ou telle chose. Être médecin, de nous jours, c'est ça. Cependant, ce qui me contrarie, c'est le fait que j'ai des nausées, chose pas très logique. Toute ballonnée, je m'extirpe de mon lit, fait un brin de ménage et avale un meug de café qui ne passe pas du tout car peu de temps après, je me retrouve la tête dans les toilettes. Pour en être certaine, je décide d'aller chercher un test de grossesse à la pharmacie du coin. Filant à la salle de bain, je me lave, je m'habille et je me prépare avant d'aller faire ma petite course et de rentrer chez moi pour faire le test. Après avoir uriné dans un petit pot conçu pour, j'y trempe la languette et j'attend cinq minutes, pour être certaine, avant de regarder le résultat. Quand je vois la barre de test qui signifie qu'il est réussi rose et la barre du test de grosse, rosée aussi, je suis fixée. Le test est positif. Assise sur la lunette des toilettes qui est rabaissée, je contemple le test.

Code:

Mon ange je bosse plus tard ce soir, je te voit que dans la journée je t'aime Jason..

• Assise sur la lunette des toilettes rabaissées avec le test de grossesse positif entre les mains, je suis un peu sous le choc je dirais car même si j'étais consciente des risques, en omettant involontairement de me protéger, tout comme Jason, je ne pensais pas que ça arriverait si vite. Une femme qui se bat pour avoir un enfant, n'en a pas ou galère et une femme qui n'y pense pas, arrive à en concevoir un. Je reste quelques instants ainsi avant de sortir de ma rêverie et d'aller au salon pour prendre mon téléphone qui traîne sur la table basse et envoyer un texto à Jason. Le matin est plus qu'entamé et j'espère sincèrement qu'il n'est plus au boulot et que mon message ne le dérange pas.
  

  Raiponce a écrit:

  Salut trésor, quand tu quittes, passe par chez moi ou si tes chez toi, rapplique, j'ai quelque chose d'important à voir avec toi. Je t'embrasse très fort, je t'aime.

  Mon texto envoyé, je reprend mes activités, le coeur au bord des lèvres et pas très bien. Sympa les effets secondaires de la femme enceinte ...

Code:

 Ok mon ange, j'espère qu'il n'y a rien de grave et dès que je sort je te rejoins ..

• Quand j'entend mon téléphone sonner, je l'attrape et je consulte mon message, venant de Jason. Je ne veux pas l'inquiéter alors qu'il n'y a rien de grave au final. Je veux juste qu'on en discute. Répondant à son texto, je m'empresse de le rassurer.
  

  Raiponce a écrit:

  Non, rien de grave, t'en fais pas. Je t'attends, à tout à l'heure, je t'aime.

  La meilleure façon de m'occuper, en attendant l'arrivée de Jason, c'est de m'attarder sur le ménage, la seconde chose, après la médecine, que je fais le mieux. Que ça soit ma chambre ou les autres pièces de la maison, tout est nickel et j'ai franchement pas grand chose à faire. Je trouve ça désolant que pour une fois que je souhaite qu'un peu de poussière viennent se déposer sur mes meubles pour pouvoir l'ôter, il n'y ai rien. Je suis maudite ... Le meilleur remède, c'est la chambre de Freddy. En plus, en m'occupant de la sorte, je penserais moins au fait que j'ai vraiment envie de vomir et que ça va surement pas tarder si je m'occupe pas pour faire passer ce mal. Entrant dans la chambre de mon meilleur-ami, je soupire. Heureusement que je ne suis pas cardiaque car sans ça, je serais déjà morte. Il y a un bazar monstre. Je commence par faire son lit qu'apparemment, il ne fait jamais et par trier son linge qui traîne. Ça doit me prendre plus de temps que prévu car je ne vois pas le temps passer. Quand on sonne à la porte, je vais ouvrir pour me trouver face à Jason qui a une mine horrible. Salut ... Ta une mine horrible mon amour, ta bossé toute la nuit ? Le prenant dans mes bras, je viens lui déposer un tendre baiser sur les lèvres avant de l'inviter à entrer.

• Après mes dires, Jason se met à sourire et ce petit air fatigué qu'il avait disparaît aussi vite. C'est magique chez lui. Un sourire ou un éclat de rire fait disparaître tout le reste même si n'étant pas magicien pour autant, c'est plus un état d'esprit qu'autre chose. Toi aussi tu m'as manqué. Je pensais te trouver à mes côtés en me réveillant ce matin mais je comprend pourquoi ça n'est pas le cas si ta eu une intervention d'urgence. Glissant moi aussi mon bras autour de sa taille, je l'emmène à l'intérieur de la maison, d'ou je referme la porte derrière nous avant de me diriger, avec Jason, dans le salon ou nous prenons place sur le canapé. Je ris à ce qu'il dit. Je vais faire vite, j'ai pas envie de me lancer dans un monologue interminable auquel tu t'endormirais à coup sur. Me levant, je me dirige vers la cuisine ou je vais chercher le test. Revenant vers Jason, je reprend place à ses côtés et je lui donne, espérant qu'il ai une bonne réaction et que ça ne le fassent pas fuir.

• Détaillant chacune des réactions de Jason, je le laisse regarder le test avant qu'il ne s'exprime de manière plutôt positive. Apparemment, il n'a pas envie de prendre ses jambes à son cou et prend plutôt bien la nouvelle, ce qui me fait plutôt plaisir car j'ai toujours rêvé d'être maman et je me voyais l'être qu'accompagnée par Jason comme je lui ai expliqué lorsque je lui ai appris que je ne me protégeais pas plus que lui, avec les préservatifs. Ce n'est pas un coup foireux vu qu'il savait que ça pourrait arriver. À en croire le test et mes propres symptômes, oui. Passant mes bras autour de son cou quand il me prend dans ses bras, je le serre contre moi. On va avoir un bébé Jason ... En ce moment même, je peux affirmer qu'après avoir reconquis Jason, cette grossesse est la meilleure chose qui me soit arrivée. Plongeant mon regard dans le sien, je souris, amoureusement.

• J'aurais jamais imaginé que Jason le prennent aussi bien suite à notre discussion de l'autre jour, à la salle de sport. Enfin, l'autre jour, c'est un peu loin quand même mais ça reste un autre jour. Il est ravie et émerveillé, tout comme moi d''ailleurs qui a toujours rêvé de vivre ce genre de chose. J'ai vingt-cinq ans et je me dis que c'est le moment ou jamais d'accepter une telle réalité. Ouais, on va être parent ! Riant moi aussi, je m'accroche à lui quand il me soulève du sol et nous fait tourner sur lui-même avant de me reposer et de m'embrasser, baiser auquel je répond avec une infime tendresse. Rompant ce fameux baiser, je répond, tout contre ses lèvres. Je t'aime ... Me reculant pour le regarder dans les yeux, je sens mon coeur me jouer un sale tour, encore une fois. Je suis comblée mais les vomissements, je crois que ça va pas trop le faire. Grimaçant légèrement, je cours vers les toilettes.

• Pour moi, le simple fait de savoir que je vais porter la vie en moi pour finalement la donner est quelque chose qui m'émerveille. Dans tout les cas, ça faisait partie de mes rêves et l'homme avec qui je voulais concevoir cette famille n'était autre que Jason. Je n'y avais plus pensé jusqu'à ce que je retombent sur lui par hasard à l'hôpital et que nos liens se reforment progressivement. Je n'ai pas le temps de commenter les dires de Jason que je suis déjà la tête dans les toilettes. La bonne nouvelle, c'est que dès que ça tourne, ça sort tout de suite mais la mauvaise, c'est que c'est pas agréable. Me rinçant la bouche et le visage, je finis par ressortir de la salle de bain et tomber nez à nez avec Jason. Rien que pour ça, je te hais. Lâchant un petit rire, je me sens encore un peu retournée mais je vais rapidement reprendre du poil de la bête.

• J'aime les gestes attentionnés qu'à Jason à mon égard tout comme ses belles paroles. Ce sont des choses qui existaient quand nous étions adolescent, qui ont disparu à notre rupture et qui sont de retour mais en largement mieux maintenant que nous sommes adultes et que nous nous sommes retrouvés. Quand il m'embrasse sur le front, je viens déposer mes deux mains sur son torse, fermant les yeux à son baiser avant de les rouvrir, esquissant un maigre sourire. Ta pas dormi de la nuit, tu vas passer à travers tes jambes et tu seras moins efficace si tes pas en forme. Je t'autorise à rester avec moi et à t'occuper de moi à l'unique condition, que tu te repose un peu. Avec moi bien évidemment vu le nombre d'heure que j'ai à rattraper. J'ai beau avoir passé une excellente nuit et complète pour une fois, je suis tout de même fatiguée, chose peu cohérente mais qui l'est au final quand on prend en compte notre activité professionnelle.

• Que nous soyons éveillé ou endormi, je m'en moque éperdument tant que Jason est avec moi et qu'il ne me quitte pas. Passer du temps avec lui est un vrai régal et plus le temps passe, plus j'ai du mal à rester séparée de lui. Bien sur que ça me tente trésor. Serrant sa main dans la mienne, je le suis jusqu'à ma chambre et je m'allonge dans le lit, à ses côtés, face à lui. Glissant ma main sur sa joue, je la caresse doucement. Je pourrais rester des heures entières à te regarder ...

• Je regarde Jason dans les yeux, me perdant moi aussi dans son regard si profond avant de le voir fermer les yeux suite à la petite caresse que je lui donne sur la joue. Je souris avant qu'il n'ouvre les yeux et que je lui répondent : Tu me flattes mon amour. Je t'aime. Sans toi, je ne suis plus rien ... Quand il me prend contre lui, mon front collé au sien, je ferme les yeux et me blottit dans ses bras, appréciant divinement ce merveilleux contact. Je pose ma main sur sa nuque et l'autre contre son torse.

• En effet, c'est moments de ce genre, ça ne fais aucun mal, bien au contraire. Je les adorent et je les privilégie car j'en ai jamais de trop. Quand il resserre ses bras autour de moi pour me rapprocher de lui, je me blottie contre lui et ferme les yeux.

• Pour quelqu'un qui a tout de même fait une nuit complète, je me laisse aller au sommeil assez facilement. En même temps, dans les bras de Jason, je me sens tellement bien et en sécurité que ça n'est pas compliqué du tout.

• Sentant mon coeur partir progressivement, je finis par m'endormir peu de temps avec Jason, sommeillant d'une façon à la fois tranquille et profonde. Blottie contre lui, j'adore ce genre de moment car ils sont généralement long et agréable. Bougeant un peu pendant mon sommeil, je tâte comme pour voir s'il ai encore auprès de moi et glissant ma main dans ses cheveux, je les caresse doucement avant de me rendormir.