• À ses dires, je murmure tout contre ses lèvres moi aussi : C'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde ... L'embrassant une nouvelle fois, je finis par le repousser pour inverser la situation et me retrouver sur lui. Glissant mes mains dans les siennes, entrelaçant mes doigts aux siens et plaquant ses mains contre le lit, au dessus de sa tête, je l'embrasse à nouveau de manière langoureuse et envieuse.

• Ne lâchant pas sa prise sur lui, elle prolongea ce délicieux baiser avant de laisser ses lèvres glisser dans son cou qu'elle embrassa, laissant parfois déraper sa langue et le mordillant doucement de temps en temps. Lâchant progressivement ses mains, elle les fit glisser sur ses bras en même temps que son propre corps glissé le long du sien. Ses lèvres entrèrent en contact avec ses pectoraux et son bas ventre.

• Lâchant finalement ma prise, j'arrive à son bas ventre. Saisissant son membre entre mes mains, je fais quelques vas-et-viens avec ma main avant de le prendre en bouche et de continuer le rythme avec cette dernière, lui offrant une gâterie comme jamais je n'en avais offerte à un autre homme.

• L'entendre soupirer mon prénom me donna encore plus de plaisir à la tâche à laquelle j'étais actuellement en train d'oeuvrer. Y mettant tout mon coeur, je laisse quelques minutes s'écouler avant de remonter à lui, je laisse mes lèvres frôler les siennes pour finalement, me redresser, me mettre à califourchon sur lui et me pénétrer pour la troisième fois, histoire de terminer le travail vu que, chose peu étonnante, je suis au bord de l'orgasme.

• Quand il me donna quelques coups de bassin, je savais que je ne pourrais plus me retenir longtemps. Appréciant ces dernières secondes, je sens mes jambes se mettre à trembloter et mes muscles vaginaux se compresser, signe que j'étais en plein orgasme. Lâchant un dernier soupir de plaisir, je me laisse tomber aux côtés de Jason.

• La respiration saccadée, je reprend mon souffle petit à petit. Quand Jason tourne la tête vers moi et qu'il vient m'embrasser tendrement, je prolonge son baiser et je me glisse contre lui, calant ma tête dans le creux de son épaule. Toi tu m'as manqué mais pour être honnête, ce genre de moment également.

• Blottie dans ses bras, je profite de ce moment de tendresse, respirant maintenant de manière normal et régulière. J'aime t'entendre le dire. J'aime t'avoir à mes côtés. J'aime tout de toi Jason et je veux plus que l'on se quitte. N'oublie pas ce que je t'ai dit à propos de notre livre. Ancre ça dans ta mémoire. Je ferme les yeux quand il m'embrasse sur le front et sors de ma rêverie quand il m'annonce qu'il est de garde cette nuit. J'ai pas envie de te laisser partir mais on a pas le choix. On a voulu ce métier, on l'a eu et faut en subir les conséquences maintenant.

• Le premier amour ne s'oublie pas, c'est connu. La preuve, après autant d'année, Jason et moi, on a finalement réussi à se retrouver. Comme quoi le temps fait bien les choses. Moi non plus je ne veux pas que ça recommence. Profitant des derniers instants dans ses bras, je lève la tête vers lui pour lui voler un baiser. Va sauver des vies trésor, c'est un point de plus en ta faveur. Je t'attendrais puis si je dors, il y a une clé sous le paillasson. T'auras qu'à rentrer et te glisser près de moi.

• Je le laisse me quitter à contrecœur, sachant que de toute façon, je n'ai pas trop le choix. D'ailleurs, en parlant de choix, ça sera souvent comme ça. Quand il revient vers moi pour m'embrasser une dernière fois, je passe ma main sur sa joue et apprécie ce dernier baiser. Je te fais confiance. Bon courage. Lui envoyant un baiser avec ma main, je le laisse s'en aller et je reste étendue là, quelques minutes avant d'aller prendre une douche et d'enfiler une petite nuisette en satin, assortie d'un peignoir de la même matière et de la même couleur.

• De retour dans ma chambre, après avoir pris une douche et m'être vêtue en tenue de nuit, je regarde les marques qu'il y a au niveau de mon cou et je souris. Les traces de la victoire. Je file à la cuisine me préparer une boîte de nouille chinoise, quelque chose de très rapide, je dîne devant la télé, chose que je fais jamais d'habitude car je n'ai pas le temps et comme à mon habitude, je glisse une petite blague vaseuse accompagnée d'un chocolat sous l'oreiller de Freddy, mon meilleur-ami. Morte de fatigue après quarante-huit heures de garde et une après-midi riche en bonne chose, je file me glisser dans mon lit après avoir vérifié que la clé était bien retirée de la serrure pour Freddy mais aussi pour Jason. Pour Freddy, j'avais aucun soucis à me faire car le connaissant, il ne rentrerait surement pas et de plus, même s'il le faisait, il ne laisse jamais la clé dans la serrure. M'allongeant dans mon lit, je remonte les couvertures sur moi après avoir ôté mon peignoir et je me laisse aller, sentant mon coeur partir vers la voie du sommeil.

• M'étant rapidement endormie, je n'ai pas entendue la porte d'entrée s'ouvrir, chose que j'entend toujours d'habitude vu que quand Freddy rentre bourré ou défoncé, il fait un vacarme d'enfer. C'est tout juste s'il ne part pas avec la porte. Cela dit, j'entend la porte de ma chambre s'ouvrir et je sens Jason se glisser dans mon lit. Mon dos collé à son torse, je souris quand il m'embrasse sur la joue et me tourne vers lui pour me blottir dans ses bras avant de m'endormir d'un sommeil profond et paisible.

• Quand j'ouvre les yeux, je suis dans une position assez bizarre. À moitié en travers du lit, j'ai une jambe qui pend en dehors, l'autre repliée et ma tête est posée sur le ventre de Jason, carrément sous la couverture. Comme quoi quand on dort, on fait des drôles de chose. Me laissant quelques secondes pour immerger, je jette un oeil à mon réveil qui indique dix heures trente. C'est un exploit que j'ai dormi aussi longtemps. En charmante compagnie, je me sentais en sécurité. Me redressant délicatement pour ne pas le réveiller, je sors du lit, j'enfile mon peignoir, prise d'un soudain frisson et je file à la cuisine préparer du café.

• Dans la cuisine, je me fais la plus discrète possible pour ne pas réveiller Jason qui dort apparemment très bien. Je fais couler du café, m'en sert un meug dans lequel j'ajoute du sucre et un peu de lait vanillé et je le déguste avec une tartine grillée et beurrée. D'habitude, je vais faire mon footing lorsque j'ai du temps devant moi mais là, je n'ai pas vraiment envie. Je me contenterais d'un peu de step, de la gymnastique à domicile. Attrapant ma tenue de sport dans la pièce qui est réservé à ma garde-robe, je l'enfile et je m'installe dans le salon pour faire un peu de gym.